Bah aller à mon tour de vous raconter un petit ratal:
Bon tout commence l'an dernier, je rencontre une gonzesse à la fac qui me plait, et à qui j'ai l'impression de plaire, le genre de fille à l'air timide qui jète de temps en temps des regards en coin. Malheureusement je la rencontre en période d'exam, du coup j'avais pas franchement la tête à la draguer, ni le temps. Bref, on passe nos exams, j'ai mon année, elle pas. On se revoie plus après ça, et y a eu un événement dans ma vie qui en plus, à ce moment là, m'incitait vraiment pas à attaquer une nouvelle relation. Mais on continue à parler sur facebook comme ça, de temps en temps.
Petit à petit, durant l'été, elle commence à me parler de plus en plus, je la laisse faire, je me rends compte qu'elle commence une sorte de déprime ou je sais pas quoi.
J'arrive à comprendre très vite qu'elle essaie également de me faire passer le message, que je l'interessais, mais une certaine tendance à se faire plaindre dans ses echanges m'ont quelque peu refroidi (j'ai horreur des chialeuses). Je fais donc l'ignorant et la jauge, j'essaie de mieux la cerner, et parallelement j'essaie de la réconforter sur ce qui la fait soi disant déprimer... enfin bref, pas toujours une partie de plaisir. En tout cas elle parlait beaucoup, énormément même (souvent pour rien dire), si bien que j'avais largement le temps d'aller me faire un café sans me presser avant qu'elle soit susceptible d'attendre une réponse, mais je mettais ça sur le compte de la mauvaise passe qu'elle traversait. Et je pouvais décemment pas la renvoyer chié, et la laisser se morfondre. Rapidement je décide d'en rester là avec elle, le lui fait (gentillement j'espère) comprendre, mais on continue quand même à échanger.
Petit à petit, les conversations commencent à s'espacer, cette gonzesse m'avait pas laissé de marbre non plus, mais je pense que pour elle comme pour moi, à ce moment là, vallait mieux oublier. Et puis après octobre ou novembre, presque plus aucun échange. Mais elle reste malgré tout dans un coin de ma tête, aujourd'hui encore je sais pas trop ce qui a pu m'attirer comme ça chez elle.
Après ça j'ai eu une copine, avec qui je suis resté 3 mois. Ca part rapidement en cacahuète (aime pas que je traine avec les potes, bla bla etc...; enfin on sentait tous les deux je pense que ça allait pas collé 107 ans de plus... mais bon faut dire que la séparation a été du coup plus cool que ce que j'espérais ) . Mis je m'égare, retournons au ratal.
Et 2-3 semaines après la séparations d'avec mon ex, la copine que j'avais pas vu depuis un an et avec qui je parlais sur fb me recontacte, prends des nouvelles et tout, mais par tel portable ce coup ci. Etonnant vu que je lui avait jamais filé mon num. Elle m'apprend qu'elle l'a demandé à une copine qu'on a en commun, parce qu'elle arrivait plus à me voir sur fb pour discuter (forcément puisque j'y vais maintenant généralement hors ligne). Je lui dis donc que je me connecterais le soir même et qu'on pourrait discuter un peu si elle voulait. On discute un peu, et au final je lui promets que quand j'aurais 5 minutes à lui consacrer (toujours délicat en période d'exam, surtout que j'habite pas à coté) on irait boire un verre ensemble. En tout cas elle avait l'air d'aller bien mieux que l'an dernier, elle racontait beaucoup moins sa vie, et la discussion a tourné assez cours, sans aucune allusion de rapprochement possible, que ce soit de ma part ou de la sienne.
Et hier, je vais chercher mes résultats d'exam à la fac ( et j'ai eu ma licence, au passage, donc la journée prenait une bonne tournure, me disais je naivement

). Je la contacte donc la veille pour l'informer que je serais dans le coin, et que c'était maintenant si elle voulait qu'on se voit. Pas de pbl, rdv à 18 heures devant la fac, après je lui dis qu'on avisera.
Et là c'est le drame: pour commencer elle arrive avec 20 mn de retard (bon elle avertit un peu avant), et je suis pas patient, mais alors pas du tout (et le comble, c'est que j'ai moi même tendance à pas être très ponctuel... Je sais c'est pas bien d'exiger des autres ce qu'on est pas capable de faire soi-même

) Heureusement pour elle je croise par hasard un pote, qui venait lui aussi chercher ses résultats, on dicute un peu, et au moment même ou je finis ma clope et allais me tracer, elle arrive.
Bien, pas grave, maintenant qu'elle est là, autant y aller. Et là, bin c'est le drame de chez le drame. On va dans un bar pas loin, on commence à discuter. Enfin, discuter...elle parle, elle parle, elle parle, elle parle. Je pense, je pense, je pense, je pense. Je m'en fous royalement de ce qu'elle raconte, je décroche complet et quand y a un bout de truc susceptible de m'interesser, impossible d'entrer dans la conversation tellement elle ramène tout à elle, et replongement en léthargie comateuse quasi instantanée. Je me rends compte brutalement qu'on a strictement rien en commun, et que la durabilité d'une relation serait de 4 jours à tout péter.
Mais bon comme je suis courtois, je la laisse parler, je bois mon perrier pépère en me contentant finalement de répondre des "ouais c'est sur", "c'est clair", "hmmm", tout en imaginant un poême en alexandrin pour le prof de Kakaroto93 (non la j'déconne

).
Et au final, de but en blanc, elle me demande ce que je compte faire après (faut dire que je regardais souvent ma montre, je m'en suis aperçu au bout d'un moment). Je lui dis que je compte y aller, je suis attendu ailleurs, d'ailleurs je ferais mieux de pas trop trainer. Elle me fait un "Ah, ok" clairement déçu, je lui pose un regard interrogatif, lui dit "bin quoi?". Elle me dit: "bin je sais pas, je pensais qu'on aurait pu aller manger ensemble, t'aurais pu venir chez moi...". Ce à quoi je réponds, en essayant de pas la blesser: "euh, bin désolé, mais j'avais pas prévu de rester toute la soirée, je suis attendu, faut vraiment que j'y aille, là"... La, petit blanc, je me lève, elle rougit et elle se lance: "bon en fait, je sais pas trop comment te le dire mais je crois bien que j'ai des sentiments pour toi... et je pensais que c'était peut être réciproque..."

, tout ça lancé tellement maladroitement et subitement que j'ai eu un peu de peine... Complétement pris de court. Et la je fais "ah...". Puis je lui explique avec une faucuserie monstrueuse que j'avais jamais eu l'idée d'aller plus loin avec elle, que je l'ai toujours considéré comme une pote (y a tellement de nana qui m'ont sorti ça que j'ai pas trouvé mieux pour pas la blesser, cette expression à la con a fini par rentrer dans les moeurs...). J'allais quand même pas lui dire que je la pensais pas aussi chiante...
Bref, je lui ai mis un rateau, ça m'a fait un peu de peine sur le coup, mais quand je suis arrivé chez moi et que j'ai vu son commentaire de psychopate sur Facebook, que je préfère pas citer et qui m'a fait purement halluciner, et qui a vallu une réponse purement assassine que j'aurais pas aimer recevoir dans la tronche (elle a d'ailleurs préféré effacer carrément son commentaire plutôt que de s'amuser à répondre), je me suis dis sur le coup que finalement j'aurais du me la taper et la lacher derrière, au lieu de la jouer gentleman... (bien que je l'aurais pas fait, mais j'étais vraiment en colère là)
Voila le RDV qui a tourné en pur fiasco, bien qu'en vous écrivant l'anecdote, je me rends compte que j'aurais du m'apercevoir bien avant du caractère de cette gonzesse, et qu'elle était en fait pas si difficile que ça à cerner... Mais bon je suppose que c'est normal de se voiler la face devant des évidences dans ces cas là... Incompatibilité évidente...
Enfin voilà, au final pas vraiment déçu de cette rencontre, en fait j'en ai plus grand chose à carrer. Au moins je suis fixé par rapport à cette nana, imbue d'elle même, maintenant je peux complétement zappé.
Bon je suppose qu'il faudrait pour équilibrer vous raconter un ratal que j'ai pris, mais à 2h20 du mat j'ai plus le courage d'écrire ^^