Hop hop, me voila dans le débat
Khanard a écrit:Un article que j¿ai lu (je sais lire :p)
Comme quoi, tout arrive

m¿a fait réfléchir (et je sais réfléchir, mais à petites doses !)
Qu'est ce que je vous disais !
Contrairement à la plupart de nos voisins européens, le système de l¿éducation française repose sur la punition, mais une punition bien plus dur que les simples 100 lignes de « je ne mangerai plus de bonbons en classe ».
Ca existe encore

*se souvient d'un verbe à copier deux fois à tous les temps*
Nous appliquons en France ce qu¿on appel la note punitive. Par exemple, si un élève a mal réussi un devoir, il sera sanctionné par une mauvaise note.
C'est un peu normal, on ne va pas lui donner une bonne note s'il ne la mérite pas

Mais la punition ne s¿arrête pas là : il y a le conseil de classe où on punit l¿élève, le bulletin et la réunion avec les parents où on encourage les parents à punir également.
Cela dépend des cas. Mais j'en parlerai plus longuement plus tard.
Les pays nordiques et d¿autres pays comme les Etats Unis ont pensé différemment.
Ah les braves gens

Il pense que la base de la réussite scolaire est la confiance en soi.
Et ils ont bien raison.
Les enseignants de là-bas ne critique jamais, mais encourage et conseil. Il n¿y aura jamais de « tu ne travailles pas » comme en France, mais ils préféreront dire « essai de travailler tel point, tel point et tel point ».
Même chose, j'en parlerai plus tard

Même si l¿élève est un cas désespéré, il s¿enfoncera moins qu¿en France où les enseignants eux-mêmes ont tendance à encourager ce genre de descente aux enfers !
Encore une fois, cela dépend des professeurs. Mais en général, je ne pense pas qu'ils préfèrent descendre un élève plutôt que l'aider

De plus, cette mentalité créer d¿avantage d¿inégalité : les plus forts, qui sont inévitablement hyper poussés par les profs deviennent encore plus forts, tandis que les moyens voient leur niveau baisser et les plus faibles voient leur niveau s¿effondrer car plus ou moins démolies par à chaque bulletin et à chaque conseils de classe.
Là vient le problème des classes surchargés par manque de professeurs. Il y a trop de monde pour un seul enseignant qui ne peut malheureusement pas passer tout son temps avec un élève en difficulté.
Bien entendu, je ne dis pas non plus que les élèves sont totalement hors de cause par rapport à leur échec scolaire.
Mais si mais si

Cela dit, j¿ai un exemple très frappant. Les notes du baccalauréat dans ma classe en histoire sont toutes pas terribles, alors qu¿en philo il n¿y en a aucune de catastrophique. Alors, ne pourrait on pas en conclure que les méthodes du professeur d¿histoire était moins adaptés à notre classe que celle du professeur de philosophie ? Je pense que si.
Eeeh oui... Je connais bien ça : ma prof' d'anglais de 5ème, je ne pouvais pas la voir mais l'année dernière (en 4ème, donc), j'ai eu une prof' très sympa et compétente. Conséquences ? 5ème : 9 de moyenne. 4ème : 16
Et pour en revenir aux méthodes des autres pays, que je trouve excellente, les statistiques sont troublantes : nous vivons dans un pays où l¿enseignement est l¿un des moins bon d¿Europe, alors que les pays appliquant les méthodes dont j¿ai fais l¿éloge tout à l¿heure se retrouvent au sommet.
Ouais, mais bon... J'me méfie des statistiques, moi

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Le premier message de Boyeu, maintenant.
Je me demande même, si tu vas bien à l'école en France...
T'as déjà vu un canard en cours, toi, hmm ?

L'école française a pour but de former des élèves, et non de les éduquer..
Dans un sens, si... On entre à l'école très jeune, on en sort adulte. Nous passons le plus clair de notre journée en cours. Donc, c'est un peu à l'école de "éduquer"

Les notes que l'on obtient à divers contrôles, sont souvent le reflet du travail que l'on a fournit.
Mais non, il suffit de tricher.
Il faut arrêter de toujours remettre la faute sur le dos des profs ou sur le système éducatif en France, et apprendre à s'assumer..
OUAIS !
Vous pensez vraiment que ça fait plaisir aux profs de distribuer des 0?
Non, bien heureusement.
Vous êtes vous déjà mis, ne serait-ce qu'une seule fois dans la peau de vos profs?
Honnêtement oui, faire prof' de français ne me déplairait pas

Pour avoir souvent discuté avec mes profs, je peux vous dire que ces derniers avaient vraiment de la peine de distribuer des 0.. Pourquoi? Car ils se remettaient en question par la suite.. Etait-ce eux qui faisaient mal leur boulot?
Au moins, ça montre bien qu'il y en a qui aiment leur boulot

A priori non, juste ces ados prépubères incapable de prendre conscience de l'importance de leurs études...
Attention, il ne faut pas généraliser. Autant je suis totalement pour ne pas tout rejeter sur les profs, autant il ne faut pas en faire autant sur les élèves (et vice-versa).
Il y a des profs qui font vraiment mal leur travail et des élèves qui se foutent complètement de leurs études.
Le conseil de classe.. Le fameux conseil de classe... Je vous rappele qu'il n'est là que dans le but d'informer.. De constater.. D'aider les élèves à prendre conscience, de leur médiocrité, ou tout simplement à les féliciter de leur travail..
Entièrement d'accord.
J'ai souvent vu des personnes ayant eu les encouragements avec 10 de moyenne générale, tout simplement car ils fournissaient des efforts...
Idem.
Et vous trouvez qu'on enfonce les élèves?..
Mais non mais non, c'est Nanard qui fait son grincheux ^^
En France on forme! Je pense que tu n'as encore jamais mis les pieds dans la vie active. Mais si tu n'es pas performant dans ton boulot, tu te fais virer, c'est simple.. Alors, au lieu de tenir un système bien trop laxiste, qui encouragerait les jeunes à ne rien foutre chez eux, il est bien mieux de les mettre face à leur réalité.. Face à la réalité..
Le problème est de savoir dire "tu ne travailles pas" tout en permettant à l'élève de ne pas prendre cette remarque et de la jeter.
Il faut faire la part des choses, entre un élève en difficulté qui veut s'en sortir, et un élève en difficulté qui s'en tappe complètement... Et excuse moi de te le dire... Dans 95% des cas, ces jeunes s'en fiche, et foutent le bordel au fond de la classe.. Pourquoi les profs irraient s'attarder pour eux.. Pourquoi les profs entrent parfois en dépression? A cause de ce genre de crétins, incapable de faire la part des choses et de prendre conscience de la dure réalité de la vie...
C'est malheureusement un gros problème : savoir discerner ceux qui veulent s'améliorer de ceux qui s'en fichent et son irrécupérables.
l y aura toujours des personnes plus fortes que d'autres.. Ca on n'y peut rien.. Ca n'est en aucun cas la faute des profs..
Tout est la faute des profs

Concernant le dernier paragraphe, je suis d'accord.
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Le deuxième message de Khanard.
Et je ne remet pas ça en cause. Seulement se tapper un 0 casse le moral des éléves obligatoirement. Dans les pays nordiques, il préfére mettre des notes entre 12 et 20. Tu va me répondre: "c'est ridicule!" Pas tant que ça en fait. Car on peut mettre des notes qui reflete toujours aussi bien la qualité du travail de l'éléve, seulement si ce dernier souhaite réellement s'en sortir et que c'est par manque de moyen qu'il échoue, alors avoir 12 au lieu de 0 l'encouragera à faire des efforts.
Je pense vraiment que s'ils le pouvaient, les professeurs donneraient des notes de ce genre.
Mais si l'élève a vraiment tout faux ? Ah oui, mais s'il fait des efforts...
Mais s'il n'en fais pas ?
Il faut donc savoir qui veut bosser et qui ne veux pas. Et le problème est que le prof n'a pas forcément le temps de chercher. Encore le problème des surchages de classes...
Maintenant, je suis entièrement d'accord : un élève qui veut s'améliorer méritera une note de 11-12, même s'il a fait trop de fautes. Un autre qui ne veux pas travailler méritera son zéro.
Ca, c'est clair et net.
C'est pourquoi il faut faire gaffe de ne pas mélanger profs et systéme educatif

En effet.
Tout ce paragraphe parle du fait que les profs n'ont pas grand chose à se repprocher. Je suis bien plus nuancé que toi sur la question (peut etre n'avons nous pas eu le même genre de prof) mais dans la majorité des cas, ils sont hors de cause
Par contre, on ne peut pas avoir un avis précis et valable sur ça. Les profs sont des êtres humains (si si), ils sont tous différents. Ils ne sont pas tous pourris, ils ne sont pas tous sympas.
Les chiffres parlent d'eux mêmes: ce systéme "laxiste" porte ses fruits. Bien evidement, certains en profitent pour glander d'avantage. Mais la majorité réussissent. De plus, ne crois tu pas que mettre la pression durant toute la scolarité n'est pas mauvais quand on sait qu'arrivé à la FAC, la plupart des jeunes (se sentant enfin libre) ne glandent rien?
Si l'élève ne prend pas ses études au sérieux, ça ne changera rien, quel que soit le système. Si il est laxiste, il ne fera rien, si on le force à travailler, ça le renfermera encore plus.
Alors, quoi ? Il faut lui faire comprendre qu'il
doit travailler. Un travail en conscience de l'importance et de plein gré sera toujours plus bénéfique pour le travailleur plutôt qu'un travail forçé.
Je ne suis pas du tout d'accord avec tes chiffres. Encore une fois, peut etre cela depend il de notre ville mais pour ma part, il devait avoir 2 ou 3 fouteurs de merdes qui étaient en difficulté et 6 ou 7 qui étaient totalement renfermés sur eux mêmes et avalés comme ils pouvaient les échecs les uns après les autres. Et je t'assure qu'ils souhaitaient s'en sortir!
Ah, les chiffres, les chiffres...
Bien sur, mais le systéme (et non les profs) favorisent les inégalités comme je l'avais exprimer entre les deux parties du quote

Quand tu encourages un éléve brillant: il est content, ses réussites le motive et il réussira d'avantage. Même processus pour l'éléve en difficulté, mais dans l'autre sens: plus il échoue, plus il démoralise, plus il continu à rater.
Bon, ben ça, j'en ai déjà parlé un peu au dessus : il faut encourager l'élève qui veut travailler et ne pas perdre son temps avec celui qui ne veut pas travailler quand toutes les tentatives de le faire bosser de son plein gré auront échouées.
Un autre ami à moi veut faire une école d'art à Paris. Le montant: plusieurs briques (je ne l'ai pas exactement en tête). Sa famille a dut etre obligé d'emprunter.
Ecole privée ?
*Khanard renvoit la balle à Boyeu*
*Inikisha attrape la balle*
Ouaf !
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Deuxième message de Boyeu...
2+2=4 Si le mec répond 3, tu veux mettre des points où? Tu ne peux pas blâmer un système qui se veut honnête.. Faire croire à quelqu'un en échec qu'il peut réussir, ca n'est pas l'aider... Le mettre face à son échec l'aidera.. Il se prendra une claque d'accord, mais se surmotiver pour réussir lui appartient par la suite, et personne ne l'en empêchera..
Voila, il faut faire ça. Mais il faut aussi lui donner les moyens de s'améliorer.
Je n'ai pas dit ça. Je disais seulement, qu'on a l'habitude de rejeter la faute sur le dos des profs lorsqu'un élève est en difficulté.. En effet, il est toujours bien plus simple de dire au prof qu'il fait mal son travail, que de reconnaitre que son enfant est en échec scolaire, voir de se reconnaitre soit même en échec.. Nous avons tous notre fierté..
"
Non, non, ce n'est pas moi, c'est sûrement sûrement le chat !"
Et on voit le résultat.. Dès qu'il n'y a plus personne derrière le dos des étudiants ils se cassent la gueule lamentablement.. 75% d'échec au DEUG sur les deux années.. (Chiffre de l'époque, je ne tiens pas compte du LMD bla bla bla).. Je prends mon exemple. Je suis rentré en 1ère année de DUT il y a deux ans, et nous étions environ 200 dans la promo... Sur ces 200, seulement 50 sont passés en deuxième année et sur ces 50 seulement 30ont eu leur diplome.. Tu te rends compte du taux d'échec? Si Je devais donner mon avis.. Le système a été trop laxiste, nous avions trop de libertés et personne n'était là pour nous dire qu'on était vraiment nuls...
Bon, ben, rien à dire de spécial.
C'est biiiieeeennnn plus compliqué que ça.. Les profs ne sont la plupart du temps pas formé à toutes les situations qu'ils rencontrent... Ils doivent alors faire des choix... Sauver un élève dans une classe, ou faire perdre du temps à 20autres élèves qui auront à la fin de l'année un programme à boucler... Qu'est-ce que tu ferais toi? De plus, et là il s'agit d'un autre problème... On est (moins maintenant c'est vrai) en face d'un problème de sureffectif dans les classes... Mais là, plus que le système.. C'est au gouvernement de prendre ses responsabilités...
Idem, j'ai déjà dit ça plus haut

Moi je te montrais seulement, que le système n'est pas aussi pourri que tu le penses.. L'éducation est gratuite et obligatoire en France, et son niveau est plus que respectable.. En France, on nous permet d'obtenir des diplômes très valorisant, pouvant aller jusqu'à un Doctorat voir plus avec très peu de moyen... Il faut juste s'en donner la peine..
Comme partout : il y a du bon et du mauvais.
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3ème (et dernier, enfin) message de Khanard.
certaine personne ne marchent pas si facilement que tu le montres. Elles ont des capacités (bien réelles) mais leur manque de confiance en elles les pénalisent. Alors que faire? Les critiquer et les mettre face à leurs echecs? Je suis persuadé que ça les enfoncera d'avantage que si on essai de les encourager...
Je me répète, mais il faut les mettre face à leurs échecs mais en même temps leur donner les moyens de les vaincres. Les laisser seuls ne servira à rien.
Seulement, il arrive un moment où on regarde les résultats au bac (ou un autre exam', je prend là mon exemple^^) et on s'apperçoit que les notes se ressemblent plus ou moins partout, sauf dans une matière où ça foire totalement.
Encore une fois, je me répète, mais la réussite dans une matière est bien trop souvent due au professeur.
Pas forcément à cause de sa manière d'enseigner, mais tout simplement à cause des relations que l'on a avec lui. Ma prof d'espagnol, considérée comme une grosse truie par tout le collège, a de très bonnes manières d'enseigner (certes primaires mais qui ont portées ses fruits plus d'une fois). Pourtant, mes relations avec elle étaient tels que j'avais des résultats catastrophiques (enfin, tout est relatif, j'avais presque les meilleurs notes de classe

).
Le but est donc pour les élèves d'arriver à faire la part des choses entre le prof lui-même et sa façon d'enseigner. Et malheureusement, arriver à faire abstraction de la connerie d'une personne pour profiter de ce qu'elle peut nous apporter, c'est loin d'être facile.
Totalement d'accord, c'est là où je voulais en venir. Dans TOUT les cas, l'étudiant se retrouvera un jour sans "tuteur". Et quand tu dis qu'il ne faut pas être laxiste sinon les lycéens (ou collégiens) ne foutent rien, je souhaitais te répondre que dans tout les cas, si ils ne veulent rien faire, ils ne feront rien tôt ou tard! Défendre un systéme qui se veut sévére et où on enseigne par l'intermédiaire de tout ce qui est punitions & co, ne fait que retarder l'inévitable.
Voila, je rejoins ça. Il faut donc responsabiliser l'étudiant, lui faire comprendre qu'il a besoin d'étudier pour vivre et qu'un jour, il sera seul.
Je ne dit pas que nous devons ralentir la cadence des cours, ni même faire des classes homogéne, ni même des cours de soutiens. Je pense que simplement donner confiance aux éléves suffiraient. Pas pour tous, je ne suis pas naïf à ce point

Mais pour, disons 65-70% d'entre eux, ça les sauveraient... et sans perte de temps pour les autres!
Je répondrai à ça à la fin

Attention: je ne dis pas que notre systéme est pourri, mais simplement foireux (sérieux: il y a une nuance!). Oui, je suis bien content d'avoir put aller au collége gratuitement (pas au lycée, car privé, mais là ce fut un choix perso!). Et oui, je suis bien content d'aller faire un licence pour même pas 450¿! Mais non je ne suis pas content du systéme scolaire avant le post bac.
Comme dit avant : y a du bon et du mauvais.
Voila, maintenant que j'ai répondu phrase par phrase, je vais faire mon texte à moa.
A la base, il y a l'élève.
L'élève qui ne veut pas travailler, l'élève qui ne sait pas travailler, l'élève qui travaille.
L'élève qui ne veut pas travailler, il faut lui montrer qu'il doit travailler s'il veut vivre heureux un jour. Si on ne fait pas ça, ça n'est même pas la peine d'essayer autre chose : il ne voudra pas travailler. Le forcer, ça lui apprendra peut-être des choses mais il les oubliera, n'aura pas envie de s'en souvenir. C'est fondamental de lui donner envie de travailler, même si ça ne lui plait pas. Après, si les tentatives ne font rien, s'il est vraiment borné, tant pis pour lui. Il faut se consacrer à ceux qui veulent faire des efforts.
L'élève qui ne sait pas travailler, il faut l'aider lui aussi. Une fois qu'il se sera rendu compte de la gravité de sa situation, il faut l'encourager, le porter vers les moyens qui lui permettront de réussir. Si on ne le fait pas, il n'y arrivera pas tout seul et c'est bien pour ça que sont là les enseignants : préparer les enfants à leur vie future.
L'élève qui travaille, il faut lui donner du travail à la hauteur de ses capacités. Trop facile, ça ne l'aidera pas et il n'avancera pas. Trop dur, il n'y arrivera pas et tournera en rond. Bref, il faut cerner son profil, en somme.
Ensuite arrivent les enseignants.
Il y a ici deux types : l'enseignant qui aime son travail et veut aider ses élèves et celui qui s'en fiche complètement et pense juste à ses pantoufles au coin du feu.
Celui qui aime son travail, il faut lui donner les moyens de l'accomplir. Malgré son amour du métier, il n'arrivera pas à se consacrer à chaque élève comme il le faudrait. Mais là, comme l'a dit Boyeu, c'est au gouvernement de prendre des décisions... En espèrant qu'il le puisse.
Celui qui n'aime pas son travail, il faut d'urgence lui redonner conscience de la gravité de ses actes. Il est là en tant que formateur des élèves à se débrouiller seuls. C'est son travail. Si il refuse de faire ça... Je ne vois pas l'intérêt de le garder dans l'Education National.
Le problème est que prof', c'est dur comme travail. Le premier type, c'est le professeur au début de carrière, le deuxième est au milieu de sa carrière.
Quelles solutions, alors ? Peut-être rappeller souvent l'importance de leur rôle au corps enseignant et augmenter le nombre de professeurs.
Mais ça, je ne sais pas comment le mettre en place et quand bien même je le saurai, ça n'y changerai malheureusement pas grand-chose...
Maintenant arrive le système éducatif.
C'est ici que se trouve les lacunes.
Les vieux professeurs ont très souvent du mal à s'adapter à leur époque : ce n'est maintenant plus l'élève qui a tort et le professeur qui a raison. Maintenant, les adolescents sont peut-être plus fournis qu'avant, ont évolués, connaissent leurs premiers rapports sexuels en 3ème, en savaient beaucoup plus sur le sujet que leur parents à 16 ans...
Bref, l'adolescence a changée. Les méthodes d'enseignement strictes ne sont donc plus adaptées et ça, il serait bon de le rappeller.
Mais ça, ce n'est pas aux élèves de le faire. Qui va écouter un enfant en pleine crise d'adolescence ? Personne... Ou si peu. Un adulte a beaucoup plus de poids, mais encore faudrait-il qu'il y en ai qui veulent ou tentent de faire entendre leur voix.
Encore faudrait-il que le système scolaire veuille changer.
Encore faudrait-il qu'il y ai une prise de conscience générale, mondiale.
Encore faudrait-il que les élèves ne se sentent plus constamment agressés, seuls contre tous.
Encore faudrait-il que les professeurs ne perçoivent plus les élèves comme des morveux insignifiants.
Je généralise mais ça ferait tellement de bien de taper sur la table et de crier bien fort ce que les élèves et les professeurs ont sur le coeur pour résoudre les problèmes ensembles.