San999 a écrit:Déjà, rien que les espèces qui ont vécu plus de deux-cents millions d'années, c'est extrêmement rare. Alors durant plus de quatre milliards d'années?? Euh... Faut un peu revenir sur terre: Aucune chance.
Aucune chance? Tu connais donc l'avenir de notre espèce et des décisions qui seront prise? Prends-tu seulement en compte que tout dans l'univers se stabilise petit à petit après être passé par des moments chaotique? Prends-tu en compte que notre espèce pourrait tenter de s'en aller de cette planète si y rester serait une menace? Je te demande à toi de redescendre sur Terre : tu ne connais rien à l'avenir de notre monde et toute les possibilité qui peuvent s'offrir à nous (ou à d'autre).
San999 a écrit:Même en tant qu'humains, nous restons soumis à la sélection naturelle (et culturelle!) et par conséquent, soumis à l'évolution, donc on peut aussi disparaître en évoluant. Tout comme on peut disparaître à cause d'une catastrophe ou une suite de catastrophes quelconques. La compétition avec une autre espèce me semble peu probable pour causer notre disparition, car au stade où on en est, on est devenu assez puissant pour empêcher une autre espèce de devenir un danger, bien avant qu'elle n'évolue assez pour ça. Sauf si à cause d'une ou plusieurs catastrophes ou de plusieurs évolutions culturelles, on perde de notre force de contrôle sur la nature.
Parce que tu crois vraiment qu'on contrôle la nature? Tu m'épates, parce que quand je vois toute les victimes des "petites" catastrophes naturelle et de la faune, je crois que tu nous surestime un peu trop... Pour les question d'évolution et de disparition que tu as évoquer ici, je suis d'accord avec toi : tout est possible. L'inverse aussi...
San999 a écrit:En plus, vous parlez de l'évolution technologique, comme si c'était inévitable, mais c'est pas comme si c'était obligatoire. On peut tout à fait arriver à un moment où les cultures humaines condamneront la technologie pour raison XY, après tout, l'histoire a déjà prouvé que des reculs étaient possibles. Dites-vous bien que l'aspect technologique que prend nos cultures n'est pas une nécessité non plus. Cet attachement et cette dépendance à la technologie n'est qu'un élément, certes majeur, mais tout de même un élément parmi d'autres de nos cultures. Il n'a pas plus de raison de se pérenniser que les autres traits culturels. À la limite, vu les gros avantages que cela nous apporte, j'arrive à imaginer que cela tiendra sûrement quelques milliers d'années. Mais plusieurs millions ou milliards? Faut pas déconner.
Je suis également d'accord avec cet aspect là, ce n'est pas dit que tout continue dans le même chemin. Mais l'inverse non plus, nous ne savons rien, donc nous pouvons tout imaginer, pour le moment. On est même pas foutu de prévoir ce qu'on deviendra dans 5 heures à cause de n'importe quel élément extérieur à nos décisions qui peuvent intervenir dans notre vie... Mais ce qui est étonnant, c'est que tu sois capable d'imaginer que notre évolution, sociale et technologique, peut prendre des tas d'aspect plus ou moins importante, même dans régression, mais tu sembles paradoxalement catégorique sur l'idée que dans plusieurs million ou milliard d'année ce ne peut pas continuer... explique moi pourquoi? aurais-tu une théorie indétrônable qui puisse démontrer ceci?
San999 a écrit:Quant à l'égoïsme, laisse-moi rire. Tu crois que les éléphants ou les fourmis en ont quelque chose à foutre des autres espèces? Nous sommes la seule espèce a être aussi mondialement dangereuse et à avoir un impact aussi négatif à l'échelle mondiale (du moins, à notre époque), mais on est aussi la seule espèce à se soucier consciemment d'autres espèces. Alors pourquoi je me soucierais plus d'une espèce dans le futur qui ne me concerne pas, face à une situation inévitable et naturelle? Je veux dire, le Soleil doit disparaître, il doit disparaître et la Terre avec, c'est tout. De quel orgueil, je voudrais que mon espèce survive à sa planète? De quel orgueil, je voudrais qu'une ou plusieurs espèces terrestres survivent à leur planète? Dans quatre milliards d'années, il n'y aura personne que j'aime qui sera vivant. Je ne connais et ne connaîtrais tout simplement personne qui pourra vivre jusque-là. Alors, oui, je m'en contrefous, car je me trouverais un rien orgueilleux de vouloir à tout prix que mon espèce ou une de mes co-espèces (dans le sens d'une espèce terrestre, donc avec le même filon génétique que moi) survive indéfiniment.
Tu compares notre potentiel d'altruisme face à ceux d'une fourmis et ceux d'un éléphant, avec nos connaissances spirituelles et morale à travers le monde? Tu expliques que parce que mes autres espèces ne se soucies pas du sort des autres comme certains d'entre nous peuvent le faire, tu n'aurais pas à le faire? C'est comme si tu me disais "Les chevaux utilisent la domination entre eux pour savoir qui mange en premier, pourquoi ne ferais-je pas pareil?". Tu compares des esprits sauvages, dépendant de leur instinct pour survivre face à notre intelligence développé et notre capacité prendre des décisions bien plus complexe que ceux là. Si tu ne veux pas te soucier des gens dans 4 000 ans, tu peux aussi ne pas te soucier de tes enfants et des gens qu'ils aimeront. C'est ça, l'égoïsme, ne penser qu'à soi. Tu oublies peut-être que dans quelques milliers, millions voir même (peut-être) milliards et plus d'année, tes descendants vivront aussi en fonction de nos choix d'aujourd'hui (pas nécessairement, tout dépend de notre évolution, mais il y a des conséquences à nos actes qui peuvent se répercuter sur très longtemps).
Ce n'est pas de l’orgueil que de vouloir vivre et laisser vivre tout ceux qui en ont la possibilité. C'est par souci d'autrui et du futur des vivants (pas que de notre espèce), visualisant bien tout les dégâts que nous faisons aujourd'hui, rien qu'entre nous-même, mais aussi envers les autres terriens. Si tu trouve que vouloir vivre est lié à l'orgueil, tu peux aussi te donner la mort afin de ne plus avoir cet orgueil, n'est-ce pas? Si on vit aujourd'hui, pourquoi pas dans des milliards d'années? Où serait le mal dans tout ça, dis-le moi s'il te plait, parce que là, ça m'échappe...