par obiwan le Dim Jan 20, 2013 23:52
CHAPITRE 3
Bulma et Kakarotto arrivèrent sur la route qu’avait empruntée la jeune fille à l’aller.
On va continuer en voiture, dit-elle en prenant la boîte où elle avait rangé la capsule de tout à l’heure.
Kakarotto fixé d’un air méfiant Bulma, prêt à lui sauter à la gorge. Elle sorti la capsule de sa boîte puis la lança à une dizaine de mètres :
BOOM…
Hein ! mais c’est quoi ça ! fit le garçon qui venait de sursauter.
C’est notre voiture ! lui répondit Bulma.
Quoi ? c’est la première fois que je fois un petit truc devenir un grand machin, dit Kakarotto en se grattant la tête.
Après ses quelques secondes d’interrogations, il reprit son air agressif, saisit son bâton et hurla sur Bulma :
T’es une sorcière ! je vais te tuer !
La fille recula de plusieurs mètres tout en lui expliquant :
Mais nan, mais nan ! c’est de la technologie, c’est pas de sorcellerie ! tout le monde peut se procurait ces capsules !
J’ai jamais vu ces trucs !
C’est parce que tu vis très loin des villes.
Ouais, mais ta machinlogie ne m’inspire pas confiance.
De la technologie, triple buse !
Elle s’approcha de la voiture et la démarra. A ce moment, elle senti la voiture se soulevait petit à petit. Elle regarda par-dessus la porte de son véhicule et vit Kakarotto en dessous, en traine de tenir la voiture.
Mais t’es en train de faire quoi ? lui fit-elle, complètement désabusée.
Meurs sale monstre ! cria le garçon qui balança la voiture en direction des arbres.
La voiture percuta un arbre, fit un tour sur elle-même et s’écrasa sur le sol. Bulma sorti tant bien que mal, un peu amoché :
Mais t’es cinglé comme mec !
Ecrases ! lui lança le garçon, t’es une sorcière et j’ai tué ton monstre !
Mais ce n’était pas un monstre mais une voiture !
Rien à foutre de son nom, je l’ai entendu grogné !
Et quoi ? mais t’es encore plus bête que je pensais ! c’était le bruit du moteur !
Kakarotto qui avait repris son bâton entre les mains et qui était en position pour attaquer, se demanda si elle ne disait pas la vérité finalement.
Hmmmm, j’espère que tu me dis la vérité, lui fit le garçon qui pensait à la promesse qu’il avait faîte à son grand père sur les filles.
C’est bon, t’es calmer, dit Bulma.
Elle se leva, reprit sa boîte de capsule, puis chercha celle avec l’inscription « moto ».
Là voilà.
Elle regarda Kakarotto tout en prenant la capsule.
Je vais en rejeter une, c’est fois, c’est une moto, enfin un truc avec deux roues qui fait du bruit, ça va aller ?
Après quelques minutes de réflexion :
Vas-y, je te fais confiance.
Bulma lança la capsule qui après un bon bruit assourdissant, se transforma en une belle moto.
Allez on y va, on a assez perdu de temps, fit-elle.
Ok, je fais quoi moi ?
T’es sûr que tu ne le fais pas exprès ? tu montes derrière moi.
Kakarotto monta derrière Bulma qui une fois le moteur mis en route, accéléra.
Après avoir roulé pendant des heures, Bulma s’arrêta. Elle descendit de la moto, tout comme Kakarotto et elle lui dit :
Je suis fatigué, je vais installer une maison à cet endroit.
Une maison ? fit le garçon avec un air ahuri.
Oui, une maison, avec mes capsules, je peux miniaturiser presque n’importe quel objet. J’ai donc une maison dans ma boîte.
Hmmmm…
Regardes bien, ça va être comme tout à l’heure, sauf que cette fois, se sera une maison.
Bulma lança la capsule, qui une fois activée, laissa apparaître une maison contemporaine, ronde, de taille moyenne. Elle prit la direction de la porte d’entrée, et au moment de tourner la poignée, se retourna sur le garçon et lui demanda :
Tu ne veux pas entrer ? il n’y a rien à craindre. Tu sais très bien que ce n’est pas de la sorcellerie. En plus, vu ta force, je ne peux rien te faire.
Je préfère dormir dehors, c’est plus rassurant que ton œuf de dinosaure coupé en deux, répondit le garçon en se dirigeant de l’autre côté de la route.
Comme tu voudras, mais je te préviens, je ferme la porte à clef. Donc n’espère pas que je te laisse entrer cette nuit.
J’ m’en fiche !
Quel sale caractère ce garçon, murmura Bulma.
Elle entra et se dirigea directement vers la salle de bain. Pendant ce temps, le garçon se rallongea dans l’herbe. Il pensait à la promesse qu’il avait faîte à son grand père.
Je ne comprends vraiment pas pourquoi j’ai fait cette promesse. Elle est nulle cette fille. Elle ne s’est même pas se battre. Même les animaux de la montagne savent se défendre mieux qu’elle. Si ça continue, tant pis pour toi grand père, je l’a tuerai.
Rallongé dans son bain, Bulma pensait à Kakarotto. Elle savait qu’il n’était pas du tout fiable et qu’il pouvait être assez dangereux. Il faudrait faire preuve de vigilance et surtout, ne pas le contrarier. Mais elle savait qu’elle avait besoin de lui. Quelqu’un d’aussi fort, ça ne se voit pas tous les jours. Mais il y a un moment où elle faudra trouver une solution pour sa boule.
Je verrai demain, la nuit porte conseil, dit-elle.
La nuit tomba et Kakarotto et Bulma s’endormirent chacun dans leur coin.
Le matin, le garçon se réveilla tranquillement. Dormir dehors ne l’avait pas gêner plus que ça. Il se leva et prit la direction de la prairie où se trouver plusieurs grosses pierres. Il souleva la première, la lança dans les airs et se projeta de toutes ses forces tête la première sur la pierre qui explosa à son contact. Kakarotto retomba sur ses pieds et approcha de la deuxième pierre. Il l’a souleva et …
Mais ? qu’est que tu fais ?
Kakarotto, surpris : Mais t’es quoi toi ? Une pierre qui parle !
Mais nan, je suis une tortue de mer ! répondit l’étrangère.
Une tortue de mer ? mais t’es dans l’herbe !
J’ai remarqué. Je me suis perdu et ça fait un an que je cherche mon chemin.
Kakarotto qui se lassé déjà de la conversation : mouais, je m’en fous..
Tu n’aurais pas la possibilité de me donner de l’eau salé SVP ?
Je ne suis pas ta boniche, tu fais comme tous le monde, tu te démerde tout seul ! rétorqua Kakarotto.
Mais..
Y’a pas de mais, si t’es pas contente, je te tue, compris ?
Le garçon parti en direction de la maison de Bulma, laissant derrière lui la pauvre tortue qui mourrait de soif.
Après une bonne dizaine de minutes d’attente, Bulma sorti, appuya sur le bouton qui permettait de remettre la maison dans sa capsule. La ramassa, la mit dans sa boîte et prit la direction de sa moto. Au moment de la démarrer, regarda Kakarottoet lui dit :
Tu pourrais dire bonjour au moins !
Et puis quoi encore, lui dit le garçon. T’es qu’une fille, c’est déjà bien que je sois gentil avec toi.
Bulma ne répliqua pas et démarra la moto. Kakarotto s’agrippa derrière elle et ils se mirent en route vers la quatrième dragon ball. Bulma n’avait même pas vu qu’à une centaine de mètres d’elle, se trouvait une tortue qui peut être, aurait pu l’aider dans sa quête.
Plus de deux heures après leur départ, ils arrivèrent dans un village assez isolé. Ils descendirent et commencèrent à chercher les habitants.
On dirait qu’il n’y a personne, fit Bulma. Pourtant, le village n’a pas l’air abandonné.
Je crois que j’ai entendu un bruit par là-bas, répondit Kakarotto en montrant la direction à Bulma avec son doigt.
Ils se dirigèrent vers la maison. Ils virent la porte entrouverte. Kakarotto s’approcha, ouvrit la porte et tout d’un coup, un homme surgit et visa avec sa hache la tête du garçon. Celui-ci bloqua la hache entre ses deux mains, puis d’un geste brusque, tira dans sa direction, ce qui fit lâcher l’homme, puis Kakarotto lui donna un coup de genou dans le ventre de l’agresseur. L’homme traversa en un quart de seconde toute la maison et alla se vautrer sur le mur opposé qui se fissura sur le coup. On entendit surgir d’énormes cris qui venaient de pratiquement toutes les pièces de la maison. Kakarotto s’avança vers l’homme, la hache à la main :
Je vais te finir enfoiré !
Non Oolong, ne fais pas ça ! cria une voix derrière lui.
Il se retourna et vit une petite fille un peu plus jeune que lui. Bulma entra à son tour dans la maison et demanda :
Mais c’est qui ce Oolong ?
Rien à faire ! répliqua Kakarotto qui prit position devant son agresseur prêt à lui enfoncer la hache en pleine tête.
Arrêtes Kakarotto ! hurla Bulma, il ne peut plus bouger.
Le garçon se retourna de nouveau : Et alors ? j’vais l’achever !
La petite fille passa devant Kakarotto et se jeta sur l’homme pour faire comme un bouclier humain. Au même moment d’autres personnes sorti des autres pièces de la maison et l’une d’entre elles dit :
Excusez nous, on croyait que vous étiez le terrible Oolong.
Kakarotto regarda l’homme qui venait de parler puis lui dit :
Ah ouais ? tant pis pour lui, j’vais le massacrer. Il se retourna vers l’homme à terre et la petite fille : Vu que t’es avec, tu vas crever également.
Bulma fonça sur Kakarotto :
T’es vraiment un psychopathe ! Tu as attendu ce qu’il de te dire ! ils ont cru que tu étais quelqu’un d’autre.
Ne faîtes pas ça, je vous en prie, bredouilla la petite fille qui s’était mise à pleurer. C’est mon père, il voulait me défendre de Oolong.
Tu veux entendre leurs explications avant de massacrer tout le monde ? fit Bulma en direction de Kakarotto.
Qu’ils accouchent alors ! s’exclama le garçon.
C’est l’homme qui avait prît la parole qui commença à expliquer la situation du village :
Oolong est un monstre puissant qui prend nos filles. Si on refuse ses demandes, il détruira notre village. C’est pour cela qu’il vous a attaqué, sa fille est la suivante.
Ok, je comprends mieux, mais c’est vraiment un sale type ce Oolong, lança Bulma.
Kakarotto s’approcha : Et on peut le trouver où ce monstre ?
Tu t’intéresses à leur histoire maintenant ? dit Bulma à Kakarotto.
Dès qu’il y a des histoires de monstres, oui j’m’intéresse.
Très vraiment, mais vraiment pas normal.
Vous pouvez nous aider ? demanda l’homme.
Bulma se gratta la tête afin de réfléchir mais Kakarotto la devança :
Ouais, on va le massacrer.
Tu pourrais demander mon avis tout de même ? dit Bulma, exaspérée par l’attitude de Kakarotto.
Et pourquoi faire ? j’fais ce que j’veux.
Bulma souffla, sachant très bien qu’elle ne pouvait pas lui tenir tête.
Merci ! dit la petite fille en se jetant sur Kakarotto.
C’est toi la fille que le monstre recherche ?
Bulma se mit une claque sur le front en entendant Kakarotto. Il n’était vraiment pas normal ce garçon.
Euh… oui malheuresement.
Il est bizarre ce monstre, t’as pas l’air bien costaud lui dit Kakarotto en la dévisageant.
Il ne s’intéresse pas à la brutalité mais aux jeunes filles dit Bulma. Dans un sens, il est moins barbare que toi.
Kakarotto sorti de la maison sans chercher à répondre. Bulma aida le père de la jeune fille à se relever avec l’autre homme. Celui-ci avait dû mal à respirer. Il devait très certainement avoir des côtes cassées.
Je vais m’occuper de lui dit l’homme.
Pendant que Kakarotto s’entraîner dehors en explosant au passage une voiture, Bulma fit la connaissance des habitants du village. En expliquant qu’ils étaient à la recherche d’une boule de cristal avec une ou plusieurs étoiles dessus, une vieille femme s’approcha de Bulma et lui tendit un objet :
C’est de cela dont vous parlez ?
Oui c’est cela , dit la jeune fille, toute contente de l’avoir trouvé.
Vous pouvez nous la prêter ? demanda t-elle.
Oui, si bien sur vous arrivez à battre Oolong.
Ok, t’as entendu Kakarotto ?
Ouais.
Tu t’en fous ?
Ouais.
Bulma souffla de nouveau mais son exaspération ne dura que quelques secondes grâce à la découverte de ce dragon ball.
Oolong devait venir dans le village cherchait la petite fille en fin d’après midi. Les villageois, aidé de Bulma prépara Kakarotto en le déguisant pour qu’il puisse se faire passer pour celle qu’il désire, au grand désespoir de celui-ci qui ne fut convaincu que par le futur duel qui l’attendait.
Quelques heures passèrent, et le monstre fit enfin son apparition. Kakarotto se trouvait en plein milieu de la route principale du village. Il était dos au monstre. Celui-ci devait faire au moins trois bon mètres d’hauteur. Il était armé d’une grande masse.
Il se dirigea sur Kakarotto et s’adressa à ce qu’il pensait être la jeune fille :
Bonjour petite, alors c’est le grand jour pour toi ?
Kakarotto se serrait les dents tellement il avait envie d’en découdre de suite :
Grrrrrr…
Tu as peur de moi ? dit Oolong, regardes, je vais changer de tête.
Le monstre se transforma en un homme plutôt séduisant.
Voilà qui sera plus approprié.
En voyant ce bel homme, Bulma sorti de la maison où elle s’était caché avec une bonne partie des habitants, et s’approcha d’Oolong et de Kakarotto :
Bonjour, je m’appelle Bulma, j’ai 16 ans.
Oolong l’a regarda attentivement. Il fut également admiratif de la beauté de la jeune fille et notamment de sa poitrine.
Bonjour grande fille, tu as l’air bien mignonne. Tu mets du com…
Kakarotto arracha les vêtements de la fillette et hurla :
Arghhhh, j’en peux plus, maintenant on se bat sale monstre ! tout en se retournant vers Oolong.
Ok pas de problèmes microbe. Oolong se transforma de nouveau en une sorte de robot.
En voyant la nouvelle forme d’Oolong, Bulma reprit ses esprit et se cacha de nouveau dans la maison.
Avant de se battre, tu vas passer un petit test, ça te dit ? dit Oolong.
Rien à faire de ton test, on y va ! Kakarotto se projeta sur le monstre, jambe bien tendu en avant. Oolong fut totalement surpris par la rapidité de l’attaque du garçon. Il s’écrasa dans une maison après avoir été touché en plein ventre. Il se transforma de nouveau dans ce qui devait très certainement être son apparence réel, un cochon.
Bah zut alors, il était nul ce monstre, il ne bouge déjà plus, fit Kakarotto.
Bulma et les villageois sortirent de leur cachette et s’approchèrent d’Oolong. Ils ne purent que constater l’évidence :
Tu l’as complètement explosé Kakarotto, dit Bulma en se tournant vers le garçon, il est mort.
Quoi déjà ? mais il est fragile.
Bulma examina Oolong. Il portait une sorte d’uniforme. Elle fouilla dans ses poches. Elle trouva une clef avec une adresse inscrite sur le porte clef.
C’est peut-être là qu’il habitait. Peut-être que vos filles se trouvent encore là-bas, dit-elle en direction des habitants du village.
Les villageois étaient plutôt satisfait malgré tout de la mort d’Oolong. Il les avait terrorisés, enlevé leurs filles. Ce sentiment était logique. Bulma était partagé. Soit, c’était un sale type pour faire des choses pareilles, mais de là à être tuer. Son sentiment d’être en danger auprès de Kakarotto refit surface, et elle n’en pouvait pas s’en défaire. En attendant de prendre une décision à son sujet, elle se dirigea avec les autres habitants en direction de la maison d’Oolong.
Kakarotto décida de ne pas de les suivre. Il était frustré de ce combat. Il s’attendait à un combattant du niveau de son grand père. Il se posait des tas de questions. Jusqu’à présent, tous les hommes qu’il a rencontré étaient tous très faibles. Quand aux filles, elles étaient encore plus faible que les hommes.
Ils ne servent à rien, pensa Kakarotto.
Il avait du mal à se calmer. Il pensait de plus en plus que ce voyage pour les dragon balls était inutile. Mais son envie de se battre était plus forte que tout. Il ne voulait surtout pas rater une occasion et puis avoir explosé Oolong l’a quand même amusé malgré tout.
Après une bonne heure, Bulma revint de la maison d’Oolong. Elle avait eu la dragon ball promise par la vieille femme.
On peut y aller, j’ai la dragon ball.
Ouais, et y’en reste combien ?
Trois vu qu’il y a 7 dragon balls. Tu as oublié qu’on en avait déjà quatre ?
EuH…
Je suppose que tu ne sais pas compter ?
Non.
D’accord, et j’imagine qu’apprendre ne t’intéresses pas ?
Pas le temps, faut-que j’m’entraîne.
Halala, toujours cette entraînement, t’as vraiment une vie monotone.
Bulma et Kakarotto partirent en moto, direction la cinquième dragon ball.