
Pour commencer, je mets les posts qui ont été écrits dans le Bla bla en spoiler, pour alimenter un peu la discussion. Et en-dessous, je citerais encore quelques autres shôjô que j'aime bien.
Spoiler
Donc, d'autres shôjô que j'aime et non cités dans les posts précédents, ce sont:
- Akuma to Love Song: L'héroïne est très froide et dans les quelques premières pages, voire le premier chapitre entier, on peut croire qu'elle est carrément méchante. Mais en réalité, elle est juste d'une très grande franchise et voit assez facilement à travers le jeu des gens et elle n'hésite pas à leur dire, quand ils disent des choses ou se comportent d'une façon peu franches. En fait, elle le fait même quand la personne n'est pas mal intentionnée. Cela lui vaut pas mal d'ennuis et la plupart des gens se mettent à la détester pour ça. Elle devient ainsi vite la cible de persécutions. Mais elle ne cède pas. Au final, elle va se faire accepter, pour principalement deux raisons: 1) Certains personnages vont comprendre qu'elle n'essaie pas d'être méchante, mais qu'elle pense juste que les gens devraient être eux-mêmes au lieu de se cacher derrière des masques. Du coup, ils l'aident aussi parfois à comprendre qu'il y a quand même des fois, où elle ne peut pas juste arriver avec ses grands souliers et forcer ainsi les gens à révéler leurs vraies émotions. 2) Ben, en fait, avec sa forte volonté et sa capacité à révéler la vraie nature des gens, elle se fait de plus en plus d'amis, tout simplement, parce que les gens sont finalement contents de pouvoir être eux-mêmes et être acceptés ainsi. Elle force la fille qui voulait être trop gentille avec tout le monde, à montrer un peu plus de personnalité. La peste à... rester une peste, mais de façon plus amicale. XD Pas tous ne finissent par être conquis, cela dit. Elle voit notamment à travers le jeu du prof qui jouait le mec sympa proche de ses élèves, mais qui n'en a en fait rien à foutre (ce qui lui rend la vie encore plus difficile à un moment). Au final, ce manga se concentre beaucoup sur le fait d'être honnête avec soi-même et de se montrer tel qu'on est. Enfin, bref! C'est peut-être un peu niais cette idéalisation de l'honnêteté, mais personnellement, j'aime bien.
- Otomen est un shôjô dont le personnage principal est un garçon. Celui-ci a ceci de particulier, que malgré qu'il a une façade très virile à l'extérieure (viril, mais pas macho, genre la virilité noble à la japonaise: chevaleresque, stoïque, bon au kendo, n'aime pas le sucré, ni tout ce qui est trop doux ou mignon, etc.), en réalité, il a un coeur de jeune fille. Alors certes, cela reste un bon combattant et quelqu'un de chevaleresque, mais en réalité, il adore tout ce qui est mignon, sucré, plein de fleurs, de peluches, etc. Il est doué en cuisine, ménage, couture et toutes sortes de choses de ce genre qui sont considérées comme féminin. En fait, c'est une vraie fée du logis. Il est amoureux d'une fille qui a quant elle une image de la fille parfaite, et bien entendu, vous l'aurez sans doute deviné, en réalité, elle est super-virile. Elle est une catastrophe dans toutes les activités considérées comme féminines, et ses centres d'intérêts sont la mécanique, la menuiserie, les sports de combat, s'entraîner dans la montagne contre des ours, courir sur la plage avec des pneus traînant sur le sable attachés à sa taille, etc. En fait, tout le manga est un gros délire sur les stéréotypes de genre, s'amusant sans cesse à les inverser. L'un des gags récurrents est de montrer le héros comme la princesse sauvée par le prince, qui est bien sûr l'héroïne. C'est vraiment super marrant.
- Life est en revanche bien moins marrant, puisque cela traite d'un sujet grave: L'ijime. L'ijime est un terme pour désigner le harcèlement que certaines personnes subissent, principalement au lycée ou au collège, mais aussi parfois au travail. En l'occurrence, on suit la vie d'une lycéenne qui suite à un malentendu, se retrouve la cible d'une camarade particulièrement sadique qui ligue plusieurs personnes contre l'héroïne. Certaines choses peuvent paraître exagérées, mais pour avoir entendu des témoignages à droite et à gauche, je me demande si c'est si exagéré que ça, même si cela doit certainement (j'espère) être des cas extrêmes. (Je fais notamment référence à une scène où certaines de ses persécutrices essaient de faire avaler des aiguilles à l'héroïne.) Les profs quant à eux, tournent simplement le regard ailleurs. Parfois mettant carrément tout sur le dos de l'héroïne, refusant d'admettre que l'ijime existe chez eux, afin de ne pas salir la réputation du lycée. Une prof essaie d'intervenir, mais se fait proprement renvoyer. Un manga qui provoquera beaucoup de colère à sa lecture, mais qui est très touchant par la force que l'héroïne finira par révéler, de même que certains autres personnages qui finissent par la soutenir.