par Satan sama le Jeu Sep 19, 2013 15:52
Oui les scènes de combat ne sont pas forcement mon fort, des fois je m'en sors assez bien, d'autre fois un peu moins.
Kakarotto a actuellement 14 ans.
Ce chapitre marque le début d'un nouvel ARC
Chapitre 24 : Le contact est rétabli.
Gero transpirait. Dans son laboratoire, personne pour lui prêter main fortes, son assistant le cyborg 7 était partit au combat et le professeur savait d’ores et déjà qu’il ne reviendrait pas. Sur l’écran d’un des innombrables ordinateurs de la salle il pouvait suivre partiellement le cours de la bataille. Les points rouges représentaient ses cyborgs et dès qu’un d’entre eux s’éteignait, cela voulait explicitement dire qu’il avait perdu une de ses créations, hors il semblerait qu’elles étaient toutes désactivées, détruites ou pire encore, pulvérisés, sans aucun reste à récupérer.
Comment récupérer quoi que ce soit de toute façon, Kakarotto avait échoué, et revenait en ce moment même vers la White Tower, ex tour du muscle, la queue entre les jambes.
Une véritable catastrophe. Oh Oui, des années de travail réduits à néant, ses cyborgs, exterminés, tout ça à cause de la folle entreprise de Kakarotto. Gero se calma et rejeta d’un geste ses pensées haineuses.
Non pas le garçon, c’était un jeune être ambitieux, il l’était également lui-même, non les fautifs, il s’agissait des vainqueurs, le roi, les Brief, ces traîtres de Silver, C-8 et Tao. Il ne manquerait pas de se venger, oh non il n’allait pas oublier cette défaite, car c’était aussi sa défaite.
Gero était furieux certes mais il n’en restait pas moins passionné par ses dernières découvertes, la capsule que lui avait confié Kakarotto était d’une technologie alien, inconnue ici, ce qui confirmait ce que Kakarotto avait dit lui-même, il n’était pas terrien. Dans un premier temps il apprit à s’en servir puis il débloqua un message, bien caché et techniquement impossible à lire, mais il n’était pas le meilleur scientifique de la Terre pour rien. Un certain professeur Ezog, d’une espèce reptilienne qui lui était évidemment inconnu, avait enregistré un message holographique dans le petit vaisseau. Kakarotto était un saiyan, une race guerrière au service d’un certain Freezer. Ces gens étaient apparemment assez fous pour envoyer un gamin envahir toute une planète, ou peut-être pas si fous puisque Kakarotto s’en sortait déjà bien. Cependant le saiyan avait 12 ans passés et le message indiquait qu’après 12 années un saiyan viendrait constater si la mission avait été correctement accomplie. Une mission qui faisait froid dans le dos et il remercia le ciel que le saiyan s’en soit écarté. Car à l’origine celui-ci aurait dû exterminer l’humanité et non la dominer comme il objectait de le faire.
Gero parvint à trouver des dossiers complémentaires, des disquettes présentaient de cours écris sur un certain Vegeta et sur le seigneur Freezer. Il trouva même un acte de naissance ou du moins c’était ce qui semblait le plus s’en approcher, il indiquait juste la date et le lieu où le saiyan vint au monde, le nom de ses parents, Gine et Baddack, ainsi que leur catégorie sociale. Apparemment ses parents étaient de basse classe.
Il ne trouva rien d’autre. Et cela le rendait dingue. Il voulait tout savoir, l’excitation prenait le dessus sur sa colère à présent. Au fur et à mesure qu’il trifouillait l’appareil il découvrait de nouvelles fonctions, banales, mais pas un seul écrit de plus. Soudain, alors qu’il testa un bouton à la fonction inconnue, un petit grésillement se fit entendre sur le poste de commande. Gero tenta de trouver l’origine de cette anomalie et continua à toucher un peu à tout jusqu’à ce que des mots à peine perceptibles se fassent entendre. Le cœur du docteur fit plusieurs bons. Il s’écarta de l’appareil qui lui fit soudain très peur.
Il parcourut immédiatement le couloir à grandes enjambés, il devait accueillir lui-même Kakarotto et lui expliquer ce qu’il venait de découvrir, de toute urgence.
[Capitale Centre]
_ La victoire nous a coûté très cher.
Bulma était attablée dans une salle de réunion au cœur même de la capitale centre, dans le château du roi. Pour le moment le souverain s’assurait par lui-même que tout se passait bien sur le terrain, la ville entière avait été amochée, les blessés étaient nombreux mais les gens étaient heureux de voir leur vrai leader vérifier que tout aille bien en personne.
Pendant ce temps Bulma devait supporter un énième conseil de guerre, elle ne supportait plus d’entendre leurs stratégies ou le nombre de pertes et dieu sait à quel point elles étaient nombreuses aujourd’hui.
Elle tripota négligemment la prison de verre du tyran Piccolo. A son contact elle ressentit une étrange sensation, comme si elle ressentait la détresse du démon. Cela lui fit froid dans le dos, elle lâcha la bouteille et reprit ses esprits. On venait de lui parler et chacun attendait une réponse.
_ Vous ne loupez jamais une occasion d’énoncer l’évidence général Kranz.
Le dénommé Kranz se renfrogna.
_ En voilà une autre, répliqua l’homme. Vous faites un bien piètre leader.
Bulma n’aimait, ni ne détestait Kranz mais il fallait bien avouer que c’était un imbécile, doublé d’un pleutre et d’un incompétent. Jamais il ne l’avait si haineusement outragé auparavant, sans doute parce qu’elle avait alors une autorité tout autre.
_ Je ne souhaite pas me quereller général, marmonna Bulma en fixant la table.
Kranz s’apprêtait à relancer la dispute lorsque le général Colter frappa la table de son poing, et pas n’importe quel général car avant Piccolo il était le chef de toute l’armée terrienne. Le roi l’avait renommé d’ailleurs à ce poste. Un long silence suivit avant que Zeb, de son prénom, ne se décide à parler.
_ Vous n’aurez de toute façon plus l’occasion de vous chamailler, reprit Colter.
Bulma croisa les bras et attendit que le général s’explique.
_ Je serais bien inconscient de laisser une fille de votre âge commander ne serait-ce qu’une petite troupe d’homme. Aussi vous allez devoir rentrer chez vous, dès cette réunion terminée, vous en avez assez fait. Représentez votre père, prenez connaissance des pertes subies et retournez à vos occupations d’antan. Avec tout le respect que je vous dois mademoiselle Brief, vous n’êtes pas la bienvenue dans l’armée du roi.
_ Vous n’avez aucun droit, je suis le chef de la résistance.
_ Piccolo est mort et donc la résistance avec, vous n’êtes désormais que la jeune fille d’un éminent professeur, pas une combattante, le roi n’a pas émis d’objection à ce que je ne vous mêle plus à nos affaires dorénavant, le combat contre Kakarotto est de notre ressort.
_ Vous avez besoin de la technologie Brief, s’emporta-t-elle subitement.
Se levant elle pointa un doigt accusateur sur Kranz.
_ C’est vous qui les avez convaincus n’est-ce pas ?
_ Muten Roshi est le vrai héros de cette bataille, dit-il, vous, vous avez tout gâché. Il avait un plan spécifique pour abattre Kakarotto et Piccolo, et il en avait un autre pour évacuer le plus de civils possibles, et vous avez transformé cette opération de sauvetage en une mission suicide.
_ Nous avons gagné, répliqua-t-elle.
_ Pas grâce à vous, renchérit le général Kranz. Des milliers de civils sont morts alors que vous auriez simplement dus les mettre à l’abri.
_ Ces civils même ont permis la victoire en combattant dans la bataille.
_ Ça suffit, trancha le général Colter, Bulma, vous n’avez jamais faite partie de l’armée. Et vous n’avez pas à être renseigné sur nos opérations. Néanmoins je vous ai accepté dans cette réunion pour le bilan de la bataille, si vous avez des suggestions au cours des discutions, nous pourrons vous entendre et vous écouter, mais après retournez auprès de votre docteur de père.
Si Kranz était un général robuste, assez grand et sans doute aussi fort qu’un taureau, Zeb Colter, lui, était un peu son contraire, physiquement parlant. De taille moyenne, moustache longue et grise, pas bien gros, un âge avancé, une main tremblante et les jambes fébriles, il pouvait parfois presque faire peine à voir mais c’était un bon général et son autorité était sans conteste. En le regardant, elle voyait un homme accablé dont l’expérience ne suffisait plus à justifier son rôle de chef. Voilà bien longtemps qu’il aurait dû être un général à la retraite. Place aux jeunes, c’était à elle qu’incombait à présent de prendre les rênes, contre Kakarotto elle était la plus à même de le combattre.
_ La résistance ne tardera pas à refaire surface lorsque le garçon sera roi.
_ Votre résistance, éructa Kranz, est en partie composée des vestiges de l’armée.
_ En partie, et vestiges. Les mots sont bien choisis général, il me reste une autre partie donc et elle est plus grosse que ce qu’il reste de vos hommes.
_ « Ouep », intervint pour la première fois un lieutenant d’une quarantaine d’années environ. Heishi s’appelait-il. « Rien qu’un ramassis de bouseux, et d’ennemis en tout genre, un soldat du ruban rouge, une mercenaire givrée, un cyborg de docteur savant fou et rien de moins que quelques stupides volontaires, qui s’accumulent dans vos rangs pour mater votre jolie p’tit derrière avant de finir six pieds sous terre. Elle est belle votre armée ma p’tite dame. »
_ Nous verrons bien quelle sera l’armée la plus compétente contre celle de Kakarotto.
Désemparée, frustrée, humiliée, Bulma préféra ne pas s’attarder ici. Elle partit sans dire un mot, laissant les militaires spéculer sur leurs prochains plans qui, de toute façon, n’allaient aboutir à rien de bon. Elle resta une heure de plus dans la capitale, pour préparer le départ de ses hommes vers la Capitale Ouest. Puis elle partit seule dans sa navette, le cœur serré par les derniers événements. Elle allait devoir livrer bataille contre Kakarotto, rien que cette situation la rendait malade, pourquoi fallait-il que son seul ami, le seul avec qui elle avait vécus tant d’aventures, avec qui elle avait dormi et mangé pendant des jours, avec qui elle avait voyagé, ris, le seul qu’elle avait aimé peut-etre même, pourquoi ce jeune garçon-là était un monstre ?
Sa navette traversa les nuages. La journée était merveilleuse, un temps pour le moins moqueur quand un ciel gris et ombrageux aurait bien plus convenu à la situation actuelle. Des morts, des amitiés et des alliances brisées.
Sa navette s’arrêta subitement et resta maintenue sur place. Quelque chose tournait autour d’elle sans qu’elle ne parvienne à l’identifier. Puis le sas arrière du véhicule s’ouvrit et elle put voir un tapis volant à l’extérieur.
_ Monsieur Popo, hurla-t-elle. Que faites-vous là ?
La créature, noire de peau, des lèvres rouges écarlates et de grand yeux ronds, alla jusqu’à l’entrée de la navette puis marcha jusqu’à elle.
_ Bulma Brief, dit-il avec l’accent qu’elle lui connaissait.
Il tendit la main. Hésitante la jeune fille finit par se résoudre à la lui donner, elle posa délicatement la prison qui contenait Piccolo dans la paume du serviteur, qui referma aussitôt sa main et qui rangea la bouteille dans son turban.
_ Le Très-Haut sera soulagé, de la savoir dans son palais.
_ Vous êtes l’envoyé de dieu Popo, et moi son exécutrice. A-t-il un message, une mission à me confier ?
_ Il pense que Kakarotto n’est pas humain, on lui a parlé de guerriers à queue de singe, et se transformant en gorille. On lui en a parlé là où personne ne pouvait voir le garçon à l’œuvre, il n’est pas d’ici.
Bulma prit une profonde inspiration et se força à rester digne.
_ Vous voulez dire ?, dit-elle le plus calmement possible, qu’il est… ?
_ Personne ne sait ce qu’il est, mais nous savons ce qu’il n’est pas, et ce n’est pas un terrien.
_ Que faire alors ? Et s’il y en a d’autres ?
_ Je n’ai pas de réponses.
_ Qu’est-ce qu’on attend de moi alors ?
_ Tu sais quel danger il représente, c’est ce que le Très Haut souhaitait, à toi de savoir que faire désormais. Souviens-toi, il existe toujours une arme divine sur Terre, sers t’en.
Les dragon ball, se dit-elle mentalement. Popo disparut dès l’instant d’après, chevauchant son tapis et rejoignant le ciel.
Arrivée chez elle Bulma convoqua son propre conseil de guerre. Le cyborg C-8, Silver, la mercenaire Lunch se présentèrent, ainsi que quelques militaires fidèles à la résistance.
_ L’armée s’est appropriée le droit de combattre le Destructeur et nous laisse en second plan, cria-t-elle. Si le roi est incapable de choisir correctement ses alliés et s’il laisse des généraux gouverner à sa place, je ne vois pas pourquoi je me laisserais convaincre par sa monarchie.
_ La loi est la loi ma fille, intervint le docteur Brief. Le roi a peut-être perdu ta confiance, mais pas la mienne, je ne lui reprocherais pas les actions de ses généraux, aussi aura-t-il toujours mon soutient et ma technologie.
Bulma savait pertinemment que son père réagirait de cette façon.
_ Je n’en espérais pas moins de ta part mon cher papa, nous sommes de toute façon des alliés de fait, jamais l’armée ne nous tirera dessus, de même nous ne les attaquerons jamais. Nous combattons tous un même ennemi, ils refusent juste que nous intervenions, mais c’est un droit qu’on ne peut nous enlever, nous avons libérés la capitale du Roi, et lui avons rendu son trône, nous méritons plus de respect.
_ Dis-nous plutôt ce que tu comptes faire, lui pria Silver.
Bulma se leva et afficha une longue carte du monde sur le mur.
_ Voyez, ici la capitale centre, contrôlée actuellement par le roi, là la capitale Ouest, capitale de notre résistance. La capitale Nord, toujours maintenue en otage par les dragons de Tchapah jr, mais il semblerait qu’ils se soient détachés de son autorité. La capitale Est reste toujours fidèle au Roi mais la capitale sud est plongé par la criminalité et Piccolo y a encore une grande influence. On parle même d’une secte en son nom. Kakarotto, lui, dispose de tous les QGs du Ruban Rouge mais on a vérifié, ils sont tous vides, ils ont sans doute dû se réfugier dans des édifices plus secrets. Et probablement vers les zones froides puisque c’est par là que Kakarotto et ses hommes se dirigent.
_ Qu’est-ce qu’on est censé faire alors ?, demanda Lunch.
Bulma passa une main dans ses cheveux bleus.
_ Commandant Silver, il est primordial de libérer la capitale Nord et de s’allier avec les dragons qui y résident. Je vous confie les négociations.
_ Ils risquent certainement de m’étriper avant que je ne puisse ouvrir la bouche mais c’est d’accord, je tenterais le coup.
_ Lunch tu iras dans la capitale Sud, voir ce qui s’y trame et voir qui encourage les cultes en faveur de Piccolo. C-8, prouve notre bonne volonté au roi et retourne à la capitale centre participer à la rénovation de la ville, ta force leur sera utile. Baba nous indiquera où se trouve exactement Kakarotto, l’homme invisible y sera envoyé en tant qu’espion.
Le docteur Brief marmonna quelque chose dans sa moustache et posa ses yeux sur sa fille.
_ Tu prends d’excellentes initiatives Bulma, surveillez l’ennemi, aidez notre allié, s’en trouver d’autres, libérez les capitales. Mais je te soupçonne de vouloir sauver une ville de l’influence d’un autre pour imposer ta propre conception des choses. Écoutes moi donc attentivement, si Lunch trouve le fond du problème au sud et que tu trouves un moyen de libérer la capitale du joug de cette secte, également si les dragons évacuent à ta demande la capitale Nord, tu devras les restituer au souverain légitime. Ces villes sont sous son autorité.
_ Mais oui papa, rassures toi, maintenant laisses moi gérer tout ça.
Le professeur y consentit et partit de la salle.
_ Allez Bulma sois honnête, papa n’est plus là.
La jeune fille lança un regard furibond à Silver et resta silencieuse.
_ Très bien, je vais expliquer les choses pour toi. Mademoiselle Brief nous envoie dans ces capitales pour que nous les libérions le plus vite possible avant que le roi ne se décide à le faire lui-même.
_ Dans quel but ?, demanda Lunch. Pourquoi ne pas laisser au roi ce qu’il est en mesure de faire, abattre Kakarotto est déjà un objectif difficile à atteindre et…
_ Réfléchis un peu Lunch, l’interrompit Silver, si nous libérons les capitales avant le roi, qui les gens verront-ils comme des héros ?
_ Nous je présume, dit-elle
_ Et qui suivront-ils dans ce cas ? Le Roi ou Bulma ?
Luncha écarquilla les yeux et regarda la concernée qui hocha lendemain la tête, confirmant les propos du commandant.
_ C’est limite un coup d’Etat, continua la blonde.
_ Sauf que je ne m’attaquerais pas au roi directement.
_ Le pouvoir, voilà ce que tout le monde recherche, conclut Silver, mais chercher à l’acquérir ne fait pas de vous un tyran.
Il se leva et alla poser une main sur l’épaule de la jeune femme.
_ Tu es brillante, oui très intelligente, je te suivrais dans ta démarche.
_ Merci Silver, dit-elle.
_ Tant que je suis payé, ça ne me pose aucun soucis de faire ce qu’on me demande, par contre l’autre moi risque de me poser problème.
_ J’ai décidé de laisser une chance à Mai, après tout, elle aussi veut la mort de Kakarotto, vous partirez ensemble pour le sud.
_ Et le plus tôt sera le mieux je présume, devisa Silver, chacun à sa mission, je pars dès ce soir.
_ Moi aussi, approuva Lunch.
_ Que Dieu nous aide, termina Bulma.
Au plus profond d’elle, elle avait pleinement confiance qu’on lui avait implicitement confié une mission divine. Si Dieu l’avait choisi elle, alors c’est elle qui devait siéger sur le trône. Au fond, Bulma s’était toujours sentie comme une princesse étant jeune fille, mais maintenant qu’elle était adulte, il convenait peut-être mieux de devenir reine.
[White Tower]
Kakarotto prit le temps de rejoindre les airs et regarda, atterré, le peu de soldat qui marchait à sa suite, tous n’avaient pas pu suivre le rythme et beaucoup d’entre eux avaient dû se faire arrêter par les troupes du roi, ou mourir de leurs blessures en chemin.
En effet pas question de prendre les airs, un transport serait trop visible, et à pied ils pouvaient aisément être rattrapés, le saiyan avait alors ordonné à ce que la marche soit rapide et il les obligeait parfois à courir, mais mieux valait être dur et perdre les plus faibles plutôt que de devoir prendre le risque de perdre tout ce qui lui restait de son armée, une centaine désormais, tout au plus. Et ils étaient à peine deux fois plus nombreux à la tour. Ce qui n’annonçait rien de bon.
Malgré tout le garçon gardait bon espoir de remporter cette guerre, le petit millier de soldats qu’il restait au roi, il pouvait lui-même les annihiler en une minute tout au plus.
La marche fut encore plus rude pour ses hommes dans la neige mais la tour était à présent visible et il leur permit d’appeler le QG pour leur envoyer des transports.
Arrivé le premier, Kakarotto fut accueilli par les capitaines Pink et Violet, toutes deux droites comme des i, attendant visiblement un ordre.
_ Pink, dit-il, envoyez des robots et des sauveteurs récupérer les hommes qu’on a laissé derrière, il doit y en avoir quelques-uns dans la zone.
La jeune officier acquiesça et se pressa d’obéir aux ordres.
_ Beaucoup de morts ?, demanda Violet lorsque sa collègue fut parti.
_ Beaucoup trop. On a en plus perdu tous les cyborgs, les hommes ont ramené C-3 et C-10, peut-être que le professeur pourra les réactiver.
_ Gero est bien trop excité pour s’en préoccuper, il vous cherche. Il dit que c’est une urgence.
Soudain, sortant de la tour à toute vitesse, le professeur accourut jusqu’à lui, trébuchant plusieurs fois dans la neige.
_ Qu’il a-t-il professeur ?
_ Votre navette seigneur. Je crois, (il reprit son souffle)…. je crois que j’ai trouvé quelque chose de très intéressant.
Kakarotto n’eut même pas le temps de lui poser la question, Gero l’interrompit avant même qu’il n’ouvre la bouche.
_ Je n’en suis pas sûr. Vus devez être là, quoi qu’il en soit, si ce que j’ai découvert s’avère être ce que je pense, suivez-moi.
Le saiyan consentit à le suivre, rapidement ils parvinrent, lui et le professeur, au laboratoire. Gero congédia tous ses assistants robotiques, et présenta l’appareil au saiyan. S’en approchant délicatement celui-ci observa la sphère spatiale.
_ Eh bien qui a-t-il, je ne vois rien.
_ Patience mon seigneur.
Gero fit quelques réglages sur la navette et les grésillements reprirent de plus belles, en tournant le bouton un peu plus vers la gauche les grésillements devinrent des mots, et les mots hachurés par les intermittences devinrent des phrases. C’est cette fois parfaitement distinctement que tous deux entendirent :
_ Kakarotto ? C’est toi Kakarotto ? M’entends-tu petit frère ?
Dernière édition par
Satan sama le Lun Jan 04, 2016 0:19, édité 2 fois.