par RMR le Mar Mai 03, 2016 20:19
J'ai fait un de ces cauchemars de l'angoisse, ce matin !
Dans mon rêve, je suis dans ma chambre. Il est très tôt. Je suis en train d'attendre quelque chose. J'ai des souvenirs factices remontant à quelques temps auparavant (temps indéterminé, peut-être une semaine, peut-être un mois). J'ai conscience de ces souvenirs, ils ne me sont pas racontés comme un flashback dans une série télé. Je commence mon rêve en sachant déjà ce que je vais vous raconter. Paris avait été bombardé par on ne sait trop quoi, a priori des aliens. Je me rappelle que ça ne m'avait pas inquiété, ça ne risquait pas d'atteindre mon petit village du sud de la France. Sauf que c'est parti en sucette à un moment donné, parce que là, l'exode de l'humanité dans l'espace est en train de s'organiser. C'est un peu ça que j'attends, mais en même temps, j'ai envie que ça n'arrive jamais. J'attends aussi le moment de partir au travail pour la journée, mais c'est plus anecdotique. Le départ spatial est prévu pour dans une semaine. Et le voyage consiste a déformer l'espace et le temps pour qu'on s'exile très très loin de l'ici et du maintenant, histoire que les aliens ne soient plus qu'un mauvais souvenir. Sauf que je suis totalement convaincu qu'on mourra durant le procédé. Je suis donc en fait en flippe totale à l'idée qu'il ne me reste qu'une semaine à vivre. Je me demande si en profitant à mort de cette semaine, elle ne pourrait pas durer indéfiniment. Je me demande si, lors de la procédure de voyage spatio-temporel, alors qu'on est censé s'endormir, si je m'efforce de rester éveillé, si ça peut me donner une chance de survivre. J'ai envie de voir ma mère pour voir si elle peut me dire un truc rassurant. L'heure d'aller au travail approche, je me lève pour aller prendre mes vêtements. J'entends des rumeurs (de je sais pas où, je suis pas sensé pouvoir entendre des passants depuis ma chambre, mais bon). Une personne dit qu'elle a aperçu un alien. Une autre lui répond qu'ils doivent faire monter la pression parce qu'ils seraient bien emmerdés si on leur échappait. Donc ils viennent sur le terrain nous éliminer avec leur force surhumaine. Je n'y crois pas, nous ne sommes nulle part qui puisse avoir un quelconque intérêt pour les aliens ou qui que ce soit d'hostile et nous ne sommes personnes de valeur. Mais en me dirigeant vers mes vêtements, je vois par ma fenêtre un truc passer très vite. Je regarde mieux pour vérifier, sans prendre la peine de me cacher, toujours sceptique. Je vois deux-trois chiens parcourir nerveusement la rue comme s'ils avaient senti quelque chose de bizarre. Je flippe et me baisse pour ne plus être visible. Je pense maintenant qu'un alien est probablement là et qu'il risque de m'avoir senti, voir d'avoir senti ma peur. Bingo, un type humanoïde mais vachement armoire à glace (deux mètres de haut pour un de large) que j'identifie clairement comme un alien apparaît devant moi, attrape mes épaules et me soulève du sol. Je ne sais pas pourquoi, je n'arrive pas à savoir si c'est moi ou l'alien qui dit les mots suivants : "Tout va bien, tout va bien." Par contre, la phrase suivante est clairement prononcée par l'alien : "Où est le cerveau ?" Dans ma tête, je traduis ça en "Où est le cerveau de l'opération fuite spatio-temporelle ?". Je songe quand même à demander "Le cerveau de quoi ?", mais je me réveille.
Pris en tenaille entre une mort programmée une semaine plus tard par une tentative de fuite absurde dans l'espace et la rencontre d'aliens qui, vu ce qu'ils ont fait à Paris, ne semblent pas prêts à faire de cadeaux... L'un de mes rêves les plus angoissants, je crois.