Dans la période 1997-2002, la croissance française a été supérieure d’un point à ce qu’elle était dans les années précédentes et dans le quinquennat suivant. On pourrait croire que la France a bénéficié au cours de la période 1997-2002 d’une croissance mondiale particulièrement dynamique comme l’idée en est souvent avancée. Tel n’est pas le cas. Comme le montre le tableau suivant, la croissance mondiale était plus élevée dans les années Balladur-Juppé et plus encore au cours du second quinquennat de Jacques Chirac que dans les années Jospin. Ce n’est pas non plus l’accélération de la croissance européenne qui explique la situation française. Cette croissance a seulement légèrement accéléré et cette accélération serait encore moins perceptible si les fortes performances de la France n’étaient pas incluses dans la statistique de l’Eurozone.
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Foenidis a écrit:C'est gentil d'apporter de l'eau à mon moulin, Antarka.![]()
Comme je l'ai dit, l'ennemi, ce ne sont pas les riches, mais le système.
Qui a payé ces sénateurs ? Un riche... ou le lobby pétrolier ?
Demain, je vous file à tous plus de dix millions pour voter "Non"... combien d'entre vous refuserons ? ... Hum ? ...
Coupe la tête des riches, il en repoussera autant pour les remplacer, nourries par le système et la nature humaine.
C'est d'ailleurs exactement ce qui se passe après chaque révolution.
C'est la tête du système qu'il faudrait atteindre.
Batroux a écrit:Seychar: Tu es sûrement le plus grand pyromane de l'Union Sacrée.
Niicfromlozane a écrit:Non seulement ça empêche la motivation à gagner "trop",
Programme sur le principe séduisant, le seul problème, c'est que beaucoup de gens se cassent à de longues études ou à faire des boulots difficiles uniquement parce que ça leur permet de gagner plus que la moyenne, justement. Sans l'appât du gain...
En quoi cracher sur ces gens arrangerait ma situation ?
Pour moi, désolée, mais prendre directement dans le portefeuille d'une personne, ça s'appelle du vol. Je ne dis pas que l'impôt ne devrait pas exister, mais plumer littéralement quelqu'un au motif qu'il gagne bien sa vie, non.
Zhatan a écrit:Mais personne n'est plumé... l'imposition fonctionne par tranche. Donc si on impose, même à 100% c'est toujours sur la dernière tranche. J'estime simplement qu'il y a un seuil (qu'on peut discuter) au-delà duquel cela devient immoral d'accumuler.
Foenidis a écrit:Zhatan a écrit:Mais personne n'est plumé... l'imposition fonctionne par tranche. Donc si on impose, même à 100% c'est toujours sur la dernière tranche. J'estime simplement qu'il y a un seuil (qu'on peut discuter) au-delà duquel cela devient immoral d'accumuler.Une imposition à 100 %, j'appelle ça du vol, peu importe le montant. Ce n'est plus une participation à la communauté, c'est de la spoliation pure et simple, pour ne pas dire du racket.
Je me contenterais d'un 95%D'autant que les gens qui ont les moyens font aussi tourner la société en consommant.
Bah non, justement. Le pourcentage du revenu qui part en consommation est fonction décroissante du revenu. Si c'est consommer qui est important, il vaut mieux donner 1 000€ à 1 000 personnes que 1 million à une seule.Et puis si on impose au point de ne rien laisser pour investir, qui le fera ?
"si"L'État a maintes fois fait la preuve de son incapacité à gérer sainement une entreprise...
Bah c'est juste faux.L'État grignote tous les ans un peu plus dans le PIB pour des services toujours plus réduits... où disparaît donc le pognon ?
Bah les services se réduisent parce que des gens comme toi pensent que l'Etat ne sait pas gérer. Donc du coup on réduit le service public pour le privatiserN'empêche que sur mon petit salaire, il faut compter que non seulement mon employeur en verse quasi autant à l'État (alors que c'est moi qui bosse) et qu'il en prélève encore environ un quart sur ma fiche de paie.
Non.
Les cotisations ne vont pas à l'Etat. Et la Sécu est un système qui marche très bien.
Et ensuite, ça s'appelle du salaire différé. Quand tu auras un triple cancer et qu'il faudra t'hospitaliser et que tu verras le prix d'une nuit à l'hôpital, bah tu seras bien contente de bénéficier de la solidarité des autres. Pareil pour ta retraite ou si jamais tu es au chômage.Au total, on peut estimer que près des trois quarts de l'argent généré par mon travail part déjà à l'État... alors arrivé là, s'il faut que je donne presque tout pour qu'il me reste au final presque rien, je dis non !
Oui enfin tu ne gagnes pas 100 000 euros par jour, je crois.le montant remboursé par les mutuelles est maintenant limité (mais le montant que je donne tous le mois n'a pas baissé)
Sauf que les mutuelles c'est pas l'Etat non plus.Je demande donc : où passe le pognon ?
Bah : niches fiscales, évasion fiscale (il y a plein de gens, ou des entreprises, qui ne passent pas par la case impôt, ce qui fait que tu payes plus pour moins de services publics), CICE... etc.les vrais cerveaux-moteurs bouffent des chips en regardant les fourmis que nous sommes se monter les unes sur les autres.
Programme sur le principe séduisant, le seul problème, c'est que beaucoup de gens se cassent à de longues études ou à faire des boulots difficiles uniquement parce que ça leur permet de gagner plus que la moyenne, justement. Sans l'appât du gain...
À chaque dépense, ils alimentent des salaires et diverses taxes qui rentrent dans les caisses de l'état.
Imposer à mort la spéculation, par contre, oui.
Taxer les "riches ne changera rien à ça.
Les multinationales continueront à faire leur beurre, la part qui allait aux super cadres sera simplement planquée ailleurs et les pauvres cons que nous sommes, à notre niveau, continuerons à trimer pour avoir peu de choses.
Je demande donc : où passe le pognon ?
Je ne mettrais toutefois pas le patron au sens classique du terme dans la même case. Le mec qui prend le risque de créer une boîte, la fait prospérer à partir de son travail, ses idées/inventions, etc... je trouve normal qu'il récupère ses pions le jour où il la revend.
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