Nucleus a écrit:Carrément l'extinction gros toi tu es pessimiste lol
Je parle pas forcement de l'extinction de notre espèce, je parle de la disparition de notre societé technologique et culturelle à long terme, et au passage de tes espoirs de nous voir polleniser l'univers. On a absolument pas les reins assez solides pour contrer ce qui arrive, ni la volonté de le faire d'ailleurs.
Nucleus a écrit:Rappel de la définition (pour la personne au fond qui ne saurait plus)
Le pessimisme (du mot latin pessimus superlatif de malus signifiant "mauvais") désigne un état d'esprit dans lequel un individu perçoit négativement la vie. En particulier, d'après cette doctrine, la vie humaine est une perpétuelle douleur (Schopenhauer), parce que notre destination est d'agir et qu'agir consiste à obtenir ce que nous n'avons pas. Le pessimisme nie le progrès de la civilisation et de la nature humaine.
Toi, tu es religieux. Tu es persuadé que Dieu ou notre bonté nous sauvera (c'est pareil). Je te parle de fait. La disparition de 40% des espèces en 200 ans c'est un fait. Le recul net de la population des insectes c'est un fait. La disparition du plancton c'est un fait. Le rechauffement d'au moins 2 degré d'ici la fin du siècle (qui ne sera pas inversé ensuite) et provoquera un gros emballement engendrant des mouvements de populations massifs et une hausse des catastrophes naturelles c'est un fait. La baisse monstrueuse de la vie dans les océans c'est un fait, tout comme la quasi disparition des mers interieures, grands lacs et bassins fluviaux annoncées. C'est déja largement engagé partout sur la planète.
Nucleus a écrit:Hors des progrès chez l'être Humain j'en vois tout les jours, faut sortir des merdia qui te présente que le côté négatif en permanence (car ça fait vendre), par exemple la grande barrière de corail se rétablirais grâce aux effort du gouvernement australien.
On s'en fout. Pareil si les pandas ou les ours blancs disparaissentdisparaissent, ça ne bouleversera pas l'équilibre écologique mondial.
Nucleus a écrit:Nous sommes plus prompt a rechercher le négatif et les mauvaises choses que les bonnes nouvelles mais elles existes (voir mon exemple ci-dessus)
Non, on est prompt a regarder ce qu'on a juste devant notre nez sans refléchir une seconde aux conséquences à long terme.
Nucleus a écrit:En m'intéressant à l'actualité science et la logique de celle-ci, je mesure parfaitement mes propos et j'affirme que l'Humanité est loin d'être aussi désespéré que les prédicateurs de fin du monde voudraient nous faire croire !
A voir ce que tu entend par predicateur. J'ai dit que les prochains siècles seraient difficiles (et decisifs), pas qu'on allait disparaitre dans 15 ans.
Nucleus a écrit:La naïveté ne s'applique pas à un esprit usant de logique mon chère Antarka.
Je suis plus logique que toi. Esperer que les humains de la Terre s'assemblent et deviennent adultes sans difficulté, c'est de la naieveté et de l'espoir. Le fait que les lois universelles de la physique nous limitent au système solaire pour les dizaines de milliers à venir c'est un fait scientifique. Va falloir se demerder sans.
Nucleus a écrit:L'humanité à largement de quoi survivre quoi qu'il arrive avec l'ensemble des progrès/connaissance scientifique acquise à ce jour, j'ai aucune inquiétude là dessus.
Si on parle de capacité oui. On a des capacités énormes en tant qu'espèce. Si on l'avait décidé au milieu des années 70, y'aurait eu que des voitures électriques dès 1980. Si on avait vraiment investi notre énergie dedans on aurait probablement déja une base sur Mars. Mais ca n'a pas été le cas. Et on aurait déja arreté nos rejets monstrueux de gaz à effet de Serre

Mais on ne reflechit pas à long terme, et quand on réagira, y'aura un effet d'inertie énorme à tout cela (les temperatures s'inverseront pas d'un coup).
Ca montre encore ta naieveté quand même. AUCUNE inquietude ? Tu manques de pragmatisme. Moi je dis qu"on a déja perdu 3 espèces d'Homo avec lequel Sapiens à cohabité, et qu'on est pas plus immortel qu'eux.
Nucleus a écrit:Ensuite concernant à proprement parlé de l'Hydrate de méthane on a encore largement de la marge avant de réchauffer le bazars avant que le bazars chauffe le super volcan de Yellowstone aura déjà fait sa crise.
Cette phrase montre que tu n'y connais rien. les hydrates fondent déja à vitesse grand V en russie et en Alaska. Les hydrates marins sont encore stables pour le moment mais s'approchent du point d'équilibre.
Et j'ai pas peur du Yellowstone spécialement. Je demande à voir l'impact qu'aurait une grosse catastrophe régionale (un tsunami en Atlantique Nord, ou un nouvel effet Storrega en Mer du Nord) sur un pays developpé.
Dans l'hypothèse (j'en prend une au pif) ou y'a un effet Storrega actuellement, on a 3 millions de morts en UE, et on perd les pays-bas. Rien que ça pourrait suffire à nous destabiliser.
Nucleus a écrit:Dit toi Antarka que l'Humanité et ça va te faire surement froid dans le dos, peut remplacer certaines niches écologistes. Par exemple on pourrait être capable sur un plan technologique de remplacer les abeilles pour la pollinisation. Et tout un tas de truque on a même produit de la viande de synthèse qui peut être consommé.
Non non et non. on peut remplacer certains super prédateurs. Mais jamais on ne pourra remplacer les abeilles. D'un point de vue technologique et matériel, on ne peut pas assurer mécaniquement la pollenisation de TOUTES les plantes à fleurs de la planète. Refléchis. Pareil si on perd le plancton, on perd 80% de l'oxygène produite sur Terre, je suis curieux de voir comment on ferait face à cela (on y survivrait pi etre le temps que la planète se retablisse mais je me demande à quoi ça ressemblerait entre temps).
Au pire c'est quoi ton avenir, les humains constituant 90% de la biomasse hors-ocean et on mange tous de la viande de synthèse ? Même si on survit à tout le reste, je ne vois pas l'interêt.
Si on est pas capable de vivre sur Terre (y'aura JAMAIS de planètes aussi parfaite pour nous qu'elle, car on a évolué dessus), jamais on décollera voir d'autres mondes. Mais de toutes façons on a des dizaines de milliers d'années pour ça, à voir si on tient jusque la. Mais on sera plus la pour le voir toi et moi.