J'adore cette conversation
Dans ce cas, passer par la vie est une perte de temps, puisqu'on passe de l'ordre jusqu'à l'ordre finalement. La vie n'a aucun intérêt.
"Rien ne sert à rien, mais cela n'a pas d'importance" : faudra vraiment que je retrouve l'auteur de cette citation, mais ça résume un grand principe de vie.
Sinon, y aussi la chanson de Calogero "De cendre et de terre". On n'est nait poussiére et on redevient poussiére. On ne fait que passer, c'est une réalité. Le but du jeu, c'est de ne pas repousser (voir éviter) l'inéluctable faucheuse mais d'apprécier un maximum cette très très courte période qu'est la vie

La mort est nécessaire à l'évolution, certe, mais c'est un prix à payer
Non, même pas. C'est simplement une réalité. Il n'y a pas de notion d'équilibre comme le sous-entendrait un "prix à payer". C'est un fait. On meurt.
La nature est belle, pourtant elle se nourrit du fumier (ouais, ouais, je part un peu loin)
Je te suis moyen pour le coup...
Et on n'accorde pas pour autant une qualité artistique au fumier (le plus souvent)
Détrompes-toi, tu as loupé les XIXe et XXe siécles.
Les fleurs du mal, ça te dit quelque chose ? Baudelaire s'est amusé à détourné les notions communes du beau et du sale. En gros, comme Saez

, il voyait du beau dans le mal et du sale dans le beau.
En gros, il a abattu les barriéres arbitraires et conventionnels que l'on se faisait du blanc et du noir en affirmant qu'il existait du gris.
C'est comme le prix à payer
Encore une fois, je n'y vois absolument pas de notion d'équilibre dans le fait de mourir. Celui qui sera un salaup va mourir, comme le bon samaritain. Leur mort sera-t-elle proportionnelement douce à leur bonnes ou mauvaise actions ?
J'en doute.
On en voudrait pas, mais c'est nécessaire.
Est-ce une raison pour ne pas en parler ?