Ben oui mais j'existe aussi !Baddy a écrit:Lenidem, je répondais surtout à Goku36, Login (sûrement parce que je ne le lis qu'en diagonal vu que débattre avec lui ça ne mène à rien) et surement d'autres mais je prends pas toujours la peine de lire les pseudos parce que ça me gonfle en fait.
Les intentions des autres intervenants, je ne les connais pas (je ne lis pas tous les messages non plus), mais je comprends ton exaspération. Personnellement, ce qui me fait poster ici, c'est juste le goût du raisonnement, je ne cherche pas à minimiser quoi que ce soit.Bref, je m'explique encore: on a des manifs parce que la communauté noire en a plein le ionf de se faire tuer impunément, et sur ce topic on nous sort des grands "oui mais le racisme anti-blanc..." genre on s'en contre-fout en fait dans ce contexte, et pourquoi ? Parce que mettre fin à un racisme systémique est un process différent de mettre fin à un racisme qui est probablement né d'une haine de l'oppresseur. Pour moi, on ne peut pas mettre fin à l'un sans mettre fin à l'autre d'ailleurs.
Bref. Je suis d'accord avec ceci :
Mais là je ne te suis plus :Le racisme anti-blanc n'est pas un problème de société à l'échelle du racisme contre les personnes de couleurs, je le dis et le répète
Je ne vois pas comment la première partie de ta phrase peut amener logiquement à la seconde : ce n'est pas un problème de société aussi grave que l'autre... donc ça ne doit pas porter le même nom ?donc oui pour moi le racisme anti-blanc ça n'existe pas en France
Le racisme (envers les non-blancs) et le viol des femmes sont pourtant tous deux très peu punis et encouragés par le système, non ? Du coup je ne vois pas pourquoi la comparaison ne s'applique pas. Les victimes de viol étant majoritairement des femmes, il est normal que la communication à ce sujet soit principalement tournée vers elles ; si un bon vieux beauf venait dire "ouais mais des mecs qui se font violer, ça existe aussi et on en parle jamais", il aurait tort de la ramener ainsi, mais il n'aurait pas tort pour autant sur le fait que le viol masculin existe bel et bien, quoique dans des proportions incomparables à celles du viol féminin et avec une signification et des causes sans doute toutes autres.C'est pour ça qu'à mon sens, on ne peut pas parler de racisme anti-blanc car aucun système en place en Occident (ailleurs je sais pas) ni ne le banalise, ni ne l'encourage. Rien à voir avec ton example du viol contre un homme car le viol en lui même est en acte encore très peu puni, que cela soit contre des hommes ou des femmes. Merci le patriarcat et la culture du viol
Le problème dans notre société, c'est que tout le monde hurle, tout le temps, et que bien des gens semblent faire le raccourci "mon ressenti = la vérité". Or pour connaître la vérité d'un phénomène, il faut l'étudier. Et perso je n'ai pas le temps ni l'envie de me renseigner sur toutes les causes qui font la une de l'actualité afin de savoir si oui ou non il y a une vérité derrière. Du coup (comme tout le monde), je filtre. Pour reprendre ton exemple, le "men are trash" (que je n'avais jamais vu ni lu avant aujourd'hui), quand je lis ça comme ça, je ne vois aucune vérité là-dedans : tout ce que je peux lire, c'est une phrase provocatrice bourrée d'agressivité. Elle me laisse supposer que son auteur est une femme qui a un problème avec les hommes, mais elle ne m'apprend rien sur la condition de la femme en général et ne me donne pas envie de me renseigner là-dessus. Au contraire, ça me donne plutôt envie de dire "mais bien sûr" et de passer à autre chose.Lenidem a écrit:Je ne suis pas d'accord. Quand j'entends des "cris", j'entends une souffrance, certes, mais pas forcément une vérité. Et selon l'énormité de ce que j'entends et le ton sur lequel c'est dit, quand c'est péremptoire et que le débat et la nuance sont clairement impossibles, ça me donne plus souvent envie d'éviter le sujet que de m'y intéresser.
Selon moi c'est une erreur de penser comme ça. Si ce qui est hurlé est criant de vérité, pourquoi ça aurait moins de poids que la même vérité dite autrement, surtout dans un contexte de ras le bol clair et net ?
Et pourtant je fais un mémoire en psychologie sur la question du genre (scoop).
Le lesbianisme politique ?... Faut reconnaître que c'est un concept original !Exemple: j'ai vu passer un tweet d'une meuf qui disait que le lesbianisme politique est la clef pour combattre le patriarcat.