par Antarka le Lun Juin 14, 2021 9:51
Jules Verne était victime des limites de la science de son époque. C'est sur que lire ses romans aujourd'hui, c'est parfois bizzare. Perso j'aime toujours autant, mais je trouve parfois lourdingue le côté "conte hard-SF", et parfois ouais c'est assez rigolo au regard des connaissances du quidam moyen de 2020 (qui en sait, théoriquement, davantage que la plupart des scientifiques de cette époque).
Pour les "anticipateurs", je dirais qu'il y a une grosse part de chance/coïncidences mêlés à un simple raisonnement pragmatique.
Si demain je décide d'ecrire sur un tsunami sur la côte atlantique de l'Europe, la probabilité que ça arrive à long terme (disons moins de 500 ans) tend vers 100%. Si j'ai de "la chance" et prévoit le truc dans pas trop longtemps (même civilisation que la notre) et des conséquences qui coup seront assez juste (genre sur nos centrales en bord de mère), et "la chance" qu'un tel tsunami arrive avant que le bouquin soit périmé, on me traitera de visionnaire.
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.