Antarka a écrit:Xeha, il devient urgent que tu arrêtes de parler de sujets auxquels tu connais absolument rien. Vraiment.
Je plussoies. Et je me permet de rebondir sur un précédent message :
Xehanort a écrit:L'Internationale vs La Révolution !
La Créolisation VS L'Intégration !
Robespierre Vs Napoléon !
Le Tribun vs le Polémiste !
L'Extrême Gauche VS L'Extrême Droite !
Rien que là tu démontre que tu n'y connais rien. Mélenchon, c'est tout ça la fois la Révolution dans ce qu'elle est de plus absolue (la confiscation du pouvoir par le peuple, la fin des privilèges, la première tentative française d'abolition de la peine de mort, le droit de vote pour tous, l'abolition de l'esclavage, la fin de la spéculation et les lois contre l'accaparement des produits de nécessité, et la naissance de l'idée de laïcité et d'universalisme à la Française). Mais c'est aussi l'Internationale - la deuxième, idéologiquement.
Zemmour, c'est intellectuellement l'anti-thèse de la Révolution française. Il est dans l'essentialisation des personnes. Quand il soutiens que la France est un pays blanc et catholique, il définit la nation de la même manière que l'ont fait les anglais ou les allemands au XIXè : en postulant que les origines priment sur l'identité propre, et donc que la nationalité préexiste à la citoyenneté, c'est à dire qu'on est français ou non avant même que d'être citoyen. La Révolution, c'est tout l'inverse : c'est l'adhésion au contrat social -pour emprunter à Rousseau- c'est à dire que la nationalité française se constitue par l'adhésion au projet des Révolutionnaire : on est français parce qu'on pense français, on vit français, et on meurt français, peu importe le rang social, le lieu de naissance ou la religion.
"Unité, indivisibilité de la République, Liberté, Egalité, Fraternité ou la Mort". C'est d'ailleurs le fondement même du sens d'universalisme : la Révolution avait pour vocation à s'exporter, à faire de tout les hommes des frères, et de tout les peuples, des français. La France des 130 départements, les République sœurs c'est le résultat de cette ambition politique :
"Les Républicains sont nos frères" selon une formule de l'époque : il n'y a pas de nationalité française, mais bien plus une citoyenneté. Dès lors, Zemmour, c'est l'antithèse de la Révolution de 1789, et de celle qui ont suivit.
Intégration pour Zemmour ? Lui qui se revendique de Marras, Pétain, Bugeaud ? Quelle sordide farce. Ils se réclament de gens qui considéraient les juifs comme des sous-hommes (voir pas du tout des hommes) et considèrent que les maghrébins étaient suffisamment bon pour être colonisés, pour mourir avec les français dans les tranchées, et se crever au travail sur les chantiers, mais pas assez pour être français et se mêler à la population ? Allons bon.
Notons cependant quelque chose de cocasse : L'un est né de l'autre coté de la Méditerranée, d'une famille espagnole, est catholique, mais n'a jamais fait, ni de son origine, ni de sa religion un point central de sa pensée. L'autre est né en France d'une famille de Juif séfarade, et fait de son identité et de l'origine le cœur de sa vision sociale. Rappelant sans cesse qu'il est d'origine juive berbère, mais en demandant aux autre de nier et cacher leurs origines.
L'un a lutté sans relâche pour l'égalité (première loi sur le PACS, la création des VAEs, des licence pro, la reconnaissance des diplômes pro entre états européens), l'autre n'a cessé toute sa vie de jeter du bois dans le feu pour attiser la haine (rappelons qu'il est multi-délinquant et condamné plusieurs fois pour cela).
L'un a une vision positiviste de l'Histoire de France, qu'il commence à la Révolution, en considérant la République comme seul régime légitime et démocratique pour ce pays. L'autre prends régulièrement Maurras et Pétain comme référence, défendant la pensée du premier et l'action du second, et ne jure que par des figure d'autoritarisme (Louis IX, Louis XIV, Napoléon, Pétain).
Et on voudrait me faire croire qu'en matière d'intégration, Zemmour souhaite donner des leçon à Mélenchon ? Quelle blague.
Ce qu'il souhaite, ce n'est pas l'intégration des citoyens, mais la désintégration des cultures, des croyances et des traditions au sein d'un creuset français qu'il imagine être universel et nécessairement bon.
Enfin, quant à choisir entre Robespierre et Napoléon, et plus largement entre la Première République de l'an II, et l'Empire, je pense que Mélenchon comme moi n'aurions aucun mal à dire qu'il y'a beaucoup à apprendre de la première, et beaucoup à médire du second.
Goku36 a écrit:(Car l'extrême droite, contrairement à ce qu'elle prétend, n'est PAS pour la liberté d'expression.
Comme les gauchistes et les SJW.
Et là toi aussi tu montre que tu méconnais deux sujets. Tu confond liberté individuelle et garantie collective de ces libertés.
D'un coté, l'extrême droit est farouchement opposée aux libertés individuelles, historiquement, on le rappelles, l'extrême-droite est opposée à l'école laïque, opposé aux unions civiles entre personnes de même sexe, favorable aux thérapies de conversion, et porte un discours moralisateur bien souvent hérité du catholicisme. Elle estime donc que SA vision du monde, catholique, prime sur les libertés collectives : elle défend la croyance, devant le droit commun.
De l'autre c'est l'inverse. La gauche défend l'idée qu'il y'a d'abord des droit et des devoirs qui s'appliquent à tous, PUIS, les libertés individuelles. Non en France on ne peut pas tout dire. J'ai le droit de prier, j'ai le droit de dire que je n'aime pas le chocolat ou que je suis de droite. Je n'ai pas le droit de dire que je hais les juifs, que les homos me dégoutent et je n'ai pas le droit de faire du prosélytisme à l'école. Les liberté individuelles doivent passer APRES l'intérêt collectif.
Pour la droite, la tyrannie de la majorité est préférable au respect de tous. La gauche y est farouchement opposé. Alors oui, si pour toi, interdire aux racistes de diffuser leur discours, c'est une atteinte à la liberté d'expression (qui de toute façon n'est garantit que dans la limite où elle n'attente pas à d'autre droit et liberté), alors oui, en ce sens la gauche n'est pas pour la liberté d'expression à l'américaine. Mais je reformulerais en disant que c'est la droite qui prône un droit au racisme et à la haine.
Elle fait juste semblant pour séduire ceux qui en ont ras le bol des conneries du wokkkisme, de même qu'elle prétend défendre les gays contre l'islam.
De même que les gauchistes et les SJW font semblant de défendre les femmes et se revendiquent féministes...
Au point de voir de la misogynie partout (c'est là qu'on parle de féminazi(e)s)...
MAIS...
On ne les entend plus quand il s'agit de critiquer le sort des femmes en Afghanistan...[/quote]
Ah oui, el famoso : les feministes se moquent du sort du sort des femmes afghannes.
Rappelons quand même que les talibans, ce sont les libéraux qui les ont armés. Que Marine Le Pen trouve les islamistes fort sympathique quand il s'agit de financer sa campagne électorale, que la droite tape sur Daesh et les fanatiques religieux, sauf quand ils défilent avec eux en criant des slogans homophobes ou quand il s'agit de vendre des armes, et qu'historiquement, la gauche Républicaine est attaché à la lutte contre le fanatisme, quelle que soit la religion dont il se fait le porte étendard.
L'Afghanistan, y'a 30 ans que la gauche et les gens qui connaissent le sujet s'indigne de l'ingérence américaine, qui arme le matin son ennemi du soir. Trente ans que la droite que la droite est complaisante avec l'unilatéralisme américain en la matière, se taillant une part du gâteau au passage, mais n'oubliant pas de taper sur la gauche qui défend le droit à l'asile et à la dignité humaine de population victime d'un terrorisme auquel elle fournie tout à la fois les armes et les alibis.
Honnêtement, les leçon de moralisme de quelqu'un qui n'a probablement jamais défendu le sort des femmes, qu'elles soient afghane ou française, ça me passe par dessus là tête, et ça en fait tout autant pour celles qui luttent depuis des décennies pour le sort des femmes partout dans le monde, et dont on ne parlent que pour relativiser leur combat qu'au regard d'un drame ou d'un autre ailleurs dans le monde.
"Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !"