Consoles et jeux rétros

[Claude Lindsay]

Je suis un peu hors-sujet ( lalilalo , pas tapé )

Ça ne vous dirait pas de faire la même chose que vous faites mais pour les séries TV ( rétro-séries ) et bandes dessinées diverses ( comics des années 90 / 2 000 & mangas )

[Paulemile]

Moi aussi j'ai pas joué à FFVII (enfin j'ai pas fini le CD1 parce que je me suis paumé.) Je peut rejoindre ton club ? @ Paulemile

OK, mais interdit de parler de Zemmour dans ce club, sinon dehors !
Sinon j'ai un pote qui avait FFX, je l'ai pas mal regardé jouer. Il était vraiment bien ce jeu aussi.

FF VIII, c'est fou ce que je peux entendre dire que c'était un opus moyen en comparaison du VII et du IX.

Pour le IX je savais pas, mais ouais, le VII avait tellement retourné le cerveau de tout le monde, que le VIII ne pouvait être que décevant... Moi j'étais pas d'accord, hein

On a eu chacun une Game Boy, mon frère et moi, et...

Ah ouais, chacun sa Game Boy Ma mère n'aurait jamais voulu ! J'aurais adoré, cela dit. Mais comme j'étais fan de Sega, avoir la Game Gear me paraissait beaucoup plus important.
Ensuite, je me suis désintéressé des consoles portables, je n'ai jamais su pourquoi, tiens.

Je te défendrais avec fougue contre cette moitié de planète! Entendons nous bien, j'adore ff7, mais c'est comme Batman: j'en ai marre de voir les gens se pignoler dessus, entendre 46 000 remix de One Winged Angel, voir des avatar de Sephiroth partout ainsi que les différents personnages dans tous ces crossovers, alors que c'est pas le meilleur RPG du monde (Secret of mana, Chrono Trigger, FF6, chrono cross et Xenogears sont au dessus d'après moi...).

Haha ! Je suis bien d'accord. D'ailleurs, il faut que je me fasse Chrono Cross et Trigger un jour.

Et je suis content que tu parle de FF8, parce que lui c'est le contraire: Je le trouve injustement décrié! Bon, le jeu a été réhabilité au fil des années, mais qu'est ce qu'il a prit cher par les critiques à sa sortie!
Les musiques déchires, l'histoire est prenante et j'ADORE le système d'association qui pour moi surpasse les materia et le sphérier d'FF10.

Je me demande si les gens n'étaient pas encore à fond dans le 7, et que du coup, pas prêts pour l'arrivée du 8. Le 7 a initié énormément de monde aux FF via la Playstation, je pense, d'où sa notoriété. Il doit y avoir d'autres raisons, peut-être que le 8 était un peu trop avant-gardiste sur certains points, et que ça passe mieux maintenant, je sais pas.

:? Je suis un peu hors-sujet ( lalilalo , pas tapé )
Ça ne vous dirait pas de faire la même chose que vous faites mais pour les séries TV ( rétro-séries ) et bandes dessinées diverses ( comics des années 90 / 2 000 & mangas )

Pourquoi pas, j'ai quelques articles déjà écrits sur les dessins animés et les jouets de mon enfance. Il faut que je continue, d'ailleurs. Mais je suppose que de tels topics existent déjà sur le forum.

Et hop, premier jeu du top 5 final ^^

The Legend of Zelda : Link's Awakening (Game Boy, 1993)

Type de jeu

Découpage d’herbe, chasse aux poulets et lancer de jarres en terre cuite ! Ah, et si on veut on peut vivre une aventure aussi.

Premier contact

Je n'ai pas énormément eu le loisir de tenir la Game Boy entre mes mains, ça dépendait surtout du bon vouloir de ma grande sœur, vu que ce petit graal portatif lui appartenait. Mais lorsqu’elle en avait marre de jouer et qu’il restait des piles, je m’embarquais avec joie dans des sessions de Tetris, Super Mario Land et Sneaky Snakes ! Pas pour longtemps en général, vu mon niveau catastrophique sur chacun de ces titres. Un jour, j’ai appuyé sur “ON” et c’est le petit Link qui est apparu sur l’écran. Il m’a fallu un sacré moment pour le lâcher, celui-là ! Des semaines, des mois, aucune idée en fait. La notion du temps qui passe est toute relative quand on a huit ans. Malgré tout, grâce à lui, la précieuse Game Boy a carrément pris une valeur inestimable. Et la guerre pour sa possession a fait plus rage que jamais.

Retour sur expérience

Bon, autant l’annoncer direct, je n’ai jamais été fan de la licence Zelda. Bam, c’est dit, je fais partie de cette catégorie de la population que la plupart des gamers détestent (est-ce vraiment si grave ? huhuhu). L’épisode qui m’a le plus accroché, c’est celui sur Wii où on ne fait que tirer sur des cibles là, le spin-off de Twilight Princess. Hahaha ! Voilà qui ne va pas arranger mon cas. Étrange, vu tout l’amour que j’ai voué à Link’s Awakening. Peut-être n’en restait-il plus pour les autres. Enfin, si j’ai autant adoré, cela vient en grande partie de son point de vue de dessus, et à notre petit personnage qui ressemble à un berlingot écrasé. Tant pis pour Ocarina of Time et les autres épisodes en 3D, considérés comme légendaires ou non. Je n’en ai adulé qu’un, et dès que j’entends quelqu’un parler de Zelda, c’est l’image de la grosse Game Boy toute grise et toute carrée (et un peu sale) qui apparaît dans ma tête.

Flashback spécial ambiance

Je ne sais pas trop à quoi c’est lié, mais j’ai trouvé l’ambiance beaucoup plus féérique que dans les autres opus que j’ai testés. En théorie, le format et les graphismes de la Gameboy ne devraient pas aider. Pourtant, la magie opère à chaque bout d’écran que le personnage traverse. Les créatures et protagonistes rencontrés ont un charisme de dingue, même s’ils ne sont formés que de trois pixels. Je donnerais cher pour me balader en personne dans le marais rempli de fleurs devant je ne sais plus quel temple, ou dans le village des animaux où les moutons nous apprennent les bonnes manières. Ou encore, faire un trek dans les monts Tal Tal, au sommet desquels trône l'œuf du poisson-rêve ! Le monde me paraissait immense, merveilleux, onirique… forcément, vu que tout se passe pendant que Link pionce. En fait c’est ça, je n’aime que les jeux Zelda dans lesquels Link pionce ! Voilà d’où vient mon ingratitude envers cette magnifique licence.

Réécoute de la bande-son

On avait beau déjà baigner dans les sons 16-bit en 1993, la chiptune qui sortait de la Game Boy n’avait pas à rougir du tout des processeurs plus puissants. Dans le cas de Link’s Awakening, je n’ai rien entendu de plus magnifique sortant du petit haut parleur de la console grise. Le thème original et ultra connu transmet une énergie fantastique, tandis que la petite musique du village joue le rôle de berceuse capable d’apaiser n’importe quel bébé hyperactif en plein sugar rush. Chaque morceau possède sa propre vibe, mystérieuse, inquiétante, épique… composé de la plus belle des manières. Même les titres un peu chiants à la longue, comme celui qui accompagne les boss, ou quand on récolte un FRAGMENT DE PUISSANCE, ne parviennent pas à éclipser toute la magie de l’OST dans son ensemble.

Link’s Awakening - Mabe Village

Moment Nostalgie

J’associe ce jeu aux trajets en camping-car, quand on sillonnait le sud de la France pendant les vacances d’été. J’y ai rarement joué à d’autres occasions, car soit ma sœur n’était pas là, soit elle était là, mais sans sa Game Boy. Ma mère et mon beau-père écoutaient souvent Gainsbourg, mais on avait aussi droit à Anne Sylvestre, Henri Dès ou même la cassette audio du Roi Lion. Ça ne vend pas trop du rêve dit comme ça mais si, c’est un super bon souvenir. En tout cas, les moments où on me laissait tranquille font partie des bons souvenirs de cette période. On passait pas mal de temps sur la route et mine de rien, avec Link’s Awakening, ça défilait à une vitesse incroyable (plus vite que lorsqu’on subit beau-papa qui se tortille sur son siège en chantant Lemon Incest, beurk).

[Antarka]

Aaaaah Link's Awakening. Un de mes jeux préférés, et mon Zelda préféré je pense. Totalement génial du début à la fin. Je trouve totalement hallucinant que la Game Boy, qui est à peine une grosse calculatrice, arrive à faire ça.

Enfin y'a mieux que Link's Awakening quand même. Y'a Link's Awakening DX, la version Game Boy Color. De mémoire c'est la meme, mais en couleur.

[Monsieur Panda]

Faut que je prennes le temps de répondre pour les nouveaux jeux, mais pour ceux que ça intéresse, une vidéo d'analyse complète récente sur ce Zelda en particulier ! (En anglais + Long)

https://www.youtube.com/watch?v=oRl6fCjE-Qg

[Xehanort]

Je suis vraiment le seul à avoir raté tous les Zeldas ?

Même à l'époque ou j'avais une N64 et le/une Gamecube, je suis totalement totalement passée à coté des jeux Ocarina/Majora/Twilight Princess.

Mais je vous rassure j'ai aussi raté les Mario/Donkey Kong/Kirby et Metroid.

Pourquoi j'ai acheter ces consoles déjà ?

[Lenidem]

Link's Awakening est à A Link to the Past ce que Majora's Mask est à Ocarina. Si vous avez joué à ces jeux, vous voyez ce que je veux dire.

Bon, autant l’annoncer direct, je n’ai jamais été fan de la licence Zelda. Bam, c’est dit, je fais partie de cette catégorie de la population que la plupart des gamers détestent (est-ce vraiment si grave ? huhuhu).

Mais non, va. Le monde des jeux vidéo est vaste, c'est normal qu'on n'accroche pas à tout. Faut pas juger les goûts des...

L’épisode qui m’a le plus accroché, c’est celui sur Wii où on ne fait que tirer sur des cibles là, le spin-off de Twilight Princess. Hahaha !

HÉRÉTIQUE !!!

Mais je reparlerai de ce Zelda une autre fois.

Genre je me souviens pas de toutes les musiques présentées par Lenidem

Si tu ne l'as jamais fini, c'est normal : Prophecy n'arrive que vers la toute fin.

Secret of Mana, donc. L'histoire. Attention, gros spoiler. Déjà, le début est assez dur, pour l'enfant que j'étais. Le héros qu'on incarne - auquel j'avais donné mon propre nom, ce qui renforçait l'identification - s'égare et, pour rejoindre son village, se voit contraint de retirer une épée fichée dans la pierre. Problème : l'épée en question scellait des tas de monstres pas beaux. L'un d'entre eux, attiré par l'épée, débarque au village et s'en prend à nous. On le bute (impossible de mourir lors de ce combat). Et plutôt que de nous remercier... ces connards nous bannissent. Alors, de un, bon, déjà, vos petits secrets, vous pouviez nous les dire, hein, parce que objectivement j'ai rien fait de mal : j'ai juste pris un objet dont j'avais besoin et qui n'appartenait à personne. Si y avait eu une pancarte du genre "ne pas retirer sous peine de fin du monde", j'y aurais réfléchi à deux fois. Et de deux, qui c'est qui vient de vous sauver vos miches à tous, là ?! Le tout sur une musique aussi belle que triste. On ne pourra plus remettre les pieds dans ce hameau avant le générique de fin, et j'ai jamais compris pourquoi le héros voulait retourner vivre dans ce trou perdu parmi ces enfoirés. Moi je les aurais plutôt massacrés façon Elric l'Urbicide, mais bon.

Suite de l'histoire. Assez rapidement, on rencontre deux alliés qui se joindront à nous : l'Elfe et la Jeune Fille. Le premier a été emporté lors d'une crue quand il était petit et été élevé par des nains. Tout ce qu'il veut, c'est regagner son village natal. La Jeune Fille est à la poursuite du gars qui a kidnappé sa meilleure amie et surtout Tom, son fiancé, qu'elle veut délivrer.

L'arc de l'elfe se résout assez tôt dans l'aventure (cet arc-là on va dire). Après avoir exploré une forêt enchanteresse, on déboule enfin dans le village, et notre compagnon s'écrie, tout joyeux "Je suis de retouuur !!" Avant de constater que le village est en ruines et qu'il n'y a plus personne. Et pour cause : les soldats de l'empire, qui veut briser les sceaux des graines Mana (j'entre pas dans les détails), nous ont précédés et ont massacré tout le monde. C'est ce que nous explique le grand-père de notre elfe, le seul survivant. À qui on a crevé les yeux, au passage.

L'histoire de la fille est peut-être encore pire, car on y assiste en direct. La poursuite de Thanatos (le sorcier kidnappeur, qui manipule aussi l'empire) est un leitmotiv de pratiquement tout le jeu. Au début, on parvient à le chasser de sa ville natale et à sauver les habitants dont il avait pris le contrôle. Il s'échappe avec Tom et Anna (la meilleure amie). Plus tard, nos chemins se croisent à nouveau, et on parvient à sauver cette dernière. On ne le reverra plus qu'à la toute fin : on comprend alors qu'il avait emmené Tom car son corps "déborde d'énergie" et qu'il avait l'intention de le posséder. "Ok, me dis-je, tu vas voir ce que tu vas voir, le méchant ! Je vais te battre et tu vas finir par le relâcher, lui aussi !" Sauf que... pas vraiment. Pour empêcher Thanatos de devenir trop puissant, Tom se... suicide. Voilà. Tout ça pour ça. Ca me semblait tellement impossible, cette idée ne m'avait même pas effleuré... Grâce au sacrifice de Tom, on affronte donc Thanatos sous la forme d'un esprit désincarné, et le combat est assez dur comme ça, surtout que le vrai combat final survient juste après.

Le boss ultime n'est autre qu'un dragon, incarnation de Mana, la magie donc, envoyée par les dieux afin de détruire le fort Mana, tellement puissant qu'il est considéré comme une hérésie. Problème : le démon Mana est si balaise que dans sa colère, il détruira aussi le monde entier, à coup sûr. Heureusement, notre groupe dispose des seuls instruments capables de le vaincre : l'épée Mana, et les sorts de l'elfe et de la fille capables de libérer tout son potentiel. Mais autre problème : si on tue le démon Mana, le monde se videra de toute magie. C'est déjà assez triste en soi, mais le pire, c'est que l'elfe étant une créature magique, si on fait ça, il disparaîtra. Et c'est lui-même, le fanfaron, le comique de la bande, qui nous dit : "Regarde autour de toi. Ce n'est pas pour moi qu'on se bat. C'est pour les gens, les arbres, les fleurs, les animaux. C'est eux qu'on doit protéger. Peu importe que je disparaisse." Et on se lance à corps perdu dans le dernier combat en se disant que la vie est quand même pas toujours bien faite. Après avoir vaincu le démon, les personnages perdent connaissance. Quand le héros et la fille reviennent à eux, leur ami n'est plus là. Certes, on le voit dans une scène post-crédit : mais j'ai toujours interprété ce moment comme une apparition fantomatique. Il reste bien un peu de magie dans le monde. C'est déjà ça. Mais ce ne sera plus jamais pareil.

De façon générale, ce jeu est en fait une histoire sur la nécessité d'avancer, de continuer à lutter malgré les souffrances et les pertes, de s'accrocher à l'espoir de sauver quelque chose de ce à quoi on tient. À un moment, notre héros est sur le point de baisser les bras. On le comprend : l'un des objectifs ultimes était d'atteindre l'arbre Mana, dont le pouvoir contribuera à restaurer l'épée. Après avoir franchi ce qui est probablement l'une des épreuves les plus longues et difficiles du jeu, on l'atteint enfin. Et là, ô joie : on apprend que notre personnage, qui était orphelin, est en fait le descendant d'une tribu de gardiens de Mana. À leur mort, l'esprit des hommes de cette tribu venait alimenter le pouvoir de l'épée, tandis que celui des femmes venait rejoindre l'arbre. À travers l'arbre, c'est donc la mère du héros qui s'adresse à lui !! ... Et c'est à ce moment qu'un laser tiré depuis le fort Mana explose l'arbre en mille morceaux. Adieu, maman... Le héros s'effondre. Et c'est la jeune fille qui le secoue. Elle lui rappelle gentiment que l'elfe aussi n'a jamais connu ses parents, et qu'elle non plus n'a jamais connu sa mère. Et que chialer, c'est bien beau, mais qu'il y a un monde à sauver d'urgence, là. S'en suit une musique triomphante, et notre épéiste reprend du poil de la bête. Dans la vraie vie, je déconseillerais plutôt ce genre d'approche avec une personne en deuil... mais dans le cadre du jeu, ça passait à merveille.

Oui, la vie est dure. Ca ne sert à rien de le nier. Oui, quoi qu'on fasse, on perdra des choses. Des gens auxquels on tient. Le monde ancien dans lequel on vivait : celui confortable de l'enfance et de la magie. C'est inéluctable. Et en même temps, si on se montre courageux, si on persévère, certaines choses subsisteront. Même devenus adultes, bien que l'on sache que Mana n'est plus, le souvenir de sa magie continuera à colorer le monde. Ce n'est peut-être pas ce qu'on aurait voulu. Mais c'est déjà ça.

Un jeu qui m'a fait grandir.

[Claude Lindsay]

je ne sais pas si vous connaissez :

A link to the past : alttpr.com/fr

Pokémon : pokehacks.dabomstew.com/randomizer

Ocarina of time : github.com/AmazingAmpharos/OoT-Randomizer

Super metroid : itemrando.supermetroid.run

Dark Souls : github.com/HotPocketRemix/DarkSoulsItemRandomizer

si vous ne connaissez pas soit vous allez crier au sacrilège soit vous allez sauter - de joie - au plafond. joyeux noël

[Paulemile]

Mais non, va. Le monde des jeux vidéo est vaste, c'est normal qu'on n'accroche pas à tout. Faut pas juger les goûts des...

L’épisode qui m’a le plus accroché, c’est celui sur Wii où on ne fait que tirer sur des cibles là, le spin-off de Twilight Princess. Hahaha !

HÉRÉTIQUE !!!

Haha !
En vrai, c'est un jeu assez fun, avec des décors cool. Mais bon, faut pas le prendre pour un Zelda classique, c'est sûr.

Mais je reparlerai de ce Zelda une autre fois.

Hâte de lire ton retour !

Merci d'avoir résumé l'histoire de Secret of Mana. Je me souvenais que c'était dur et très mature, mais je ne me rappelais plus pourquoi. En tout cas j'aime d'autant plus le jeu maintenant que tu m'a rafraîchi la mémoire.

Voilà un autre jeu que tu connais, si je ne me trompe pas ^^

Heroes of Might and Magic III (PC, 1999)

Type de jeu

Conquête du monde à base de dragons et d’armures magiques. Mais ça peut aussi servir d’application de relaxation, voire même de remède contre tous les maux de la planète.

Premier contact

En plein âge d’or des magazines, j'ai découvert les premières images du jeu au hasard d'un Joystick ou Gen4 quelconque. Encore en pâmoison devant Heroes 2, ce que j'ai vu de la suite m’a paru tellement mieux fait, tellement beau, ultra méga stylé ! Au collège, c'est une pionne qui m'a donné un CD piraté de ce bijou alors qu’il n’était même pas encore sorti en France. Comme ça, pendant la récré, par simple solidarité de geek bizarre. Un CD verbatim tout moche, sans image, en V.O. et vérolé de virus, qui bien failli avoir raison du PC de beau papa. Mais une fois ces obstacles passés, le nirvana me fut enfin offert. En plus, ma moyenne en anglais a pris un gros coup de boost.

Retour sur expérience

Ayant déjà fait mes armes sur le deuxième opus, je pensais être prêt à encaisser ce que j’allais prendre dans le buffet avec Heroes 3. En fait, pas du tout. Le concept a beau rester le même : on pille sans vergogne tout ce qu’on trouve sur notre passage, on transforme notre village miteux en forteresse imprenable et on recrute une armée pour fracasser la tronche de tous les adversaires. Sauf que tout est trois fois mieux foutu : plus de villes différentes, plus de créatures (avec une amélioration pour chacune d'entre elles, enfin !), des spécialisations pour chaque héros, plus d’objets magiques… sans compter les améliorations d’interface et la mise à jour des graphismes. Je ne m’en suis jamais vraiment remis ; d’ailleurs, beaucoup d’autres joueurs ont subi la même claque et vénèrent toujours Heroes 3, le considérant comme le meilleur opus de la saga. Aujourd’hui encore, une communauté de passionnés s’acharne à garder ce titre en vie, à base de patchs, mods, et extensions, alors que de son côté, Ubisoft a depuis longtemps massacré la franchise, au point qu’il ne subsiste plus grand chose de ce qui a fait son charme.

Flashback spécial ambiance

Alors certes, la magie opère un tout petit peu moins bien que chez son prédécesseur. En tout cas, je trouve le 3 plus adulte, moins cartoon et un peu moins marrant que le 2. De même, les portraits des héros ne semblent plus avoir été réalisés sous l’emprise de psychotropes. Mais tout plein de trucs viennent équilibrer. Les thèmes des villes et leurs créatures mythologiques associées sont parfaits. Le terrain fourmille de détails animés et d’objets décoratifs qui créent un climat unique en son genre. Combien d’heures ai-je pu passer à admirer les chutes d’eau qui coulent et les moulins qui tournent ? Combien de fois ai-je ricané en écoutant des voix de nains bourrés filtrant de tavernes isolées ? Sans parler des sons magiques s’échappant de clairières enchantées, qui m’ont apporté le réconfort dont j’avais tant besoin pour affronter la déprime de l’adolescence. Et ce sentiment d’accomplissement lorsque l’on crée son propre niveau, où l’on pose chaque rocher, on cache chaque trésor et on écrit chaque petit bout de texte qui fait avancer notre histoire interactive ? Un peu comme si l’on peignait un tableau qui vaudrait des millions ; et après on s’étonne que le temps passe vite, bordel.

Réécoute de la bande-son

Là aussi, la musique sonne à la fois pareille et différente que dans Heroes 2. Un peu plus mature et moins amusante pour certains morceaux, moins osée, maintenant que les voix d’opéra ont disparu, mais qu’est-ce que c’est beau ! On ferme les yeux en se laissant emporter par les sons d’ambiance, on se met à battre la rythmique des titres qui accompagnent les combats... Tout ceci est encore un complot mis au point par les développeurs pour nous faire perdre toujours plus de temps, bien sûr, mais au moins c’est fait avec du bon son. N’empêche, j’ai pris conscience que la musique classique, ça peut être aussi génial que le big beat anglais ou le gangsta rap de la West Coast. Enfin un moyen de ramener sa culture mélomane en soirée, quand ça parle de Mozart, Chopin et tous ces mecs ! Moi je peux répondre Rob King et Paul Romero ! Les compositeurs de la franchise Heroes of Might and Magic ! Bon, j’ai pas encore trouvé la bonne soirée où le faire, mais peut-être qu’un jour viendra…

Heroes of Might and Magic 3 - Dirt Theme

Moment Nostalgie

Tellement de bons souvenirs liés à Heroes 3 se bousculent dans ma tête ! Rien que d’essayer d’y repenser, j’ai la larme à l’œil. Je crois que c’est avec ce chef d'œuvre que j’ai découvert le concept de jeu sans fin. Même si on termine tous les niveaux avec n’importe quel type de château (ce qui doit déjà prendre trois ou quatre siècles), on a le choix d’en fabriquer d’autres, pour peu que notre vie sociale frise le zéro absolu durant les mois à venir. En plus, comme c’est du tour par tour, on peut s’installer à plusieurs amis devant le même ordi et se castagner sur la même partie. Bon, là aussi, à partir de trois joueurs, il ne faut vraiment pas être pressé. C’était pendant ce genre de concours de qui a la plus grosse (armée), que mes deux fidèles compagnons de jeu finissaient par craquer et foutre le bordel chez moi. Et vas-y que ça fouillait dans le PC de mon beau-père pour tomber sur des dossiers affreux, ou que ça mangeait tout le pain au nutella, pendant que j’étais coincé dans mon combat contre trois cents gobelins à la con ! Parfois, on préférait se taper une nuit blanche à faire guerroyer nos héros virtuels, plutôt que de passer une vraie soirée avec de vrais gens. On n’avait même pas honte ! J’aimerais beaucoup savoir combien d’heures j’ai passées sur ce jeu. Je pense qu’il dépasse tous les autres, et de loin, surtout que j’y retourne toujours, de temps en temps.

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Streets of Rage(Mega Drive, 1991)

Type de jeu

Véritable guide spirituel qui a inspiré toute une génération de pseudo-justiciers des rues… depuis leur canapé.

Premier contact

Au début des nineties, si tu n’étais pas accro à au moins trois Beat’em All en même temps, c’est que tu vivais sur une autre planète dans ta tête. Il y en avait partout ! Final Fight, Double Dragon et plein d’autres… Golden Axe, j’y jouais sur l’Atari de mon pote de CP, mais aussi chez un autre gars qui avait une Mega Drive comme moi. Un jour que j’entrais dans sa salle télé, Conan et Xena avaient été remplacés sur l’écran par deux jeunes bagarreurs en pantalon de cuir moulant. Quant aux monstres et squelettes, ils avaient cédé la place à des gangsters à crête de punk et des prostituées équipées de fouets. J’étais un peu jeune pour comprendre ce qui se tramait chez ces gens-là, je savais juste qu’il fallait taper dessus, rien d’autre n’importait. Streets of Rage, que ça s’appelait, et au niveau du fun que ça injectait dans mes veines, ça enterrait mille fois Golden Axe. Incroyable mais vrai.

Retour sur expérience

Ce jeu me donnait toujours l’impression (erronée, évidemment) que je pouvais tabasser n’importe qui dans la réalité sans risquer ma peau. Un sentiment encore plus grisant que de manger des Lucky Charms en regardant Cat’s Eyes à la télé. Heureusement, je n’ai jamais essayé avec trop d’insistance. Le panel de coups disponibles (dans le jeu, hein), avait de quoi rendre fou, à l’époque, surtout qu’on pouvait réaliser des attaques en s’aidant du partenaire, la classe ultime. La diversité des objets que l’on pouvait ramasser donnait le tournis aussi. Et la maniabilité faisait mordre la poussière aux concurrents direct. Sans parler de l’aptitude spéciale qui faisait apparaître une bagnole de flics, avec le passager qui sortait par le toit-ouvrant et tirait au bazooka sur tous les ennemis à l’écran. Ce jeu pouvait réconcilier n’importe qui avec la police, du moins jusqu’à une nouvelle interpellation dans la vraie vie, parce qu’on se retrouve à rétamer de pauvres innocents à coups de barre de fer. Streets of Rage m’a toujours donné envie de développer mon propre Beat’em All, et je l’aurais fait si je n’étais pas une aussi grosse feignasse incapable d’écrire trois lignes de code.

Flashback spécial ambiance

Les années 80 ont fait leur temps, place aux années 90, et ça se voit ! Ces rues illuminées de néons multicolores (mais crades), ces criminels fringués comme s’ils allaient à l’aérobic, la techno qui menace d’envahir la planète... Quelqu’un a-t-il envie de remonter le temps avec moi ? Personne ? Bon, OK. Peut-être le pote qui m’a fait découvrir cette légende, tiens. Bref, toute l’action se déroule de nuit, dans des quartiers craignos ou des bâtiments lugubres. Certains ennemis sont limite mutants, hauts de trois mètres et pourvus de griffes comme celles de Freddy Krueger. Qu’importe, il faut tous les envoyer au trou ! À base de grosse mandales et de coups de latte, bien sûr. Les héros que l’on incarne sont à peine majeurs, mais ils ont déjà vécu, et abandonné, une carrière de flic ; tout ça pour aller nettoyer les rues de manière plus... “efficace”. C’est pas un jeu pour les petites natures ! Et mine de rien, à six ou sept ans, cette avalanche de crime me choquait moins qu’aujourd’hui.

Réécoute de la bande-son

Yuzo Koshiro, une légende dans le milieu de la création sonore vidéoludique, a réalisé l’OST. La preuve, fait rarissime, il est même crédité dès l’écran d’accueil du jeu (j’en profite pour caler que son travail de The Revenge of Shinobi est tout aussi mythique). Ce doit être ce qui se fait de mieux sur Mega Drive, et de loin (ceci est un constat ultra subjectif et ultra pas argumenté mais partagé par des MILLIONS de personnes). Un concentré de groove, de house et de techno qui transcende notre adresse à la manette, quand elle ne nous fait pas perdre totalement le contrôle de nous-mêmes. Les titres font partie de ces perles rares, des bijoux 16 bits qui sonnent presque mieux que de vrais morceaux composés avec du vrai matos. Si quelqu’un passe un son de Streets of Rage en soirée, peu importe ce qui aura pu arriver d’autre ce jour-là ; pour moi ça aura valu le coup d’être sorti.

Streets of Rage - Stage 1

Moment Nostalgie

1991, l’année de sortie de Sonic sur Mega Drive, une sorte de repère universel pour tout ceux qui veulent situer leur place dans la grande timeline vidéoludique… Bon, pour moi tout seul en fait. Mais même si j’ai souvent considéré le hérisson bleu comme mon meilleur copain, Streets of Rage fait vibrer ma fibre nostalgique avec autrement plus de force. Quand j’allais chez le pote qui m’a fait connaître (plutôt en 1993 ou 1994, en vérité), on éclatait du zonar à s’en faire mal aux pouces. Une fois qu’on ne sentait plus nos doigts, on passait des heures à marchander pour s’échanger des cartes Dragon Ball, des goodies ultra à la mode à l’époque. Je me faisais toujours blouser, mais j’arrivais à me convaincre que je faisais des affaires quand même. De gentils tabasseurs de loubards dans l’hémisphère gauche du cerveau et des Super Saiyens dans le droit, l’insouciance extatique à l’état pur.

[Davebond 00S]

C'est toujours un régal de lire tes retours Paulemile !
Je suis un lecteur de l'ombre depuis le début et on a eu la même enfance ah ah !
Ta nostalgie me parle !

Bon moi j'étais + branché Nintendo mais on a quand même partagé pas mal de kiffes et d'expériences.

Par exemple, j'ai :

- découvert Gran Turismo 2 comme tu as découvert le 1 chez tes potes. Donc moi, c'est sur le 3 que j'ai étanché ma soif de bitume.
Si je devais marcher le nombre de km que j'ai fais sur ce jeu, je crois que j'en aurai pas assez d'une vie !

- saigné des orcs en pagaille sur Warcraft II et ai kiffé la fin des humains avec le mage qui ferme le portail.
Bon, j'ai aussi saigné beaucoup d'humains étant donné que j'ai fini les campagnes des deux factions :p

- pris mon pied à finir un SMB2 que j'avais trouvé hyper décevant au premier contact

- trouvé Duke Nukem 3D hallucinant de trash, surtout sorti de Doom (c'était une autre époque lol)

- découvert Worms 1 chez un copain et me suis défrustrer de ne pas avoir pu y jouer à la maison quelques années plus tard avec Worms Armageddon (dont j'ai, soit dit en passant, terminé toutes les missions y'a 4-5 mois après me l'être re-téléchargé !).
J'avais changé les sons avec un pote et les "prends ça" étaient devenus des "shooooryuken" ou des "kamehameha !!" ou encore, lorsqu'un ver mourrait, on pouvait entendre la voix du grand Pope dire "va en enfer... EN ENFER !!" C'était le trip.
J'étais un pro de la corde et du mouton volant.
Ah la la, la belle époque !

- fait un nombre incalculable de parties sur Bomberman (le 2 sur SNES). Du fun à l'état pur !

- ai découvert Heroes II chez un copain et y ai joué beaucoup plus tardivement sur le... IV. Une révélation ce jeu !

- remonté le temps aussi sur TMNT Turtles in time avec un cousin, puis avec mon frère, puis avec mon fils sur émulateur y'a 1 an.
Un jeu toujours aussi cool à jouer et avec une bande son qui colle au cerveau et que j'ai actuellement en tête au moment où j'écris ces lignes xD
Envoyer des ennemis à l'écran, c'était tellement chouette comme idée ! Surtout pour vaincre Shredder !!

- passé des heures à enchaîner les tricks sur le skate de Tony Hawk avec, là aussi, une ost qui collait aux oreilles !

- suis passé à côté de ODDWORLD, qu'un de mes amis me vendait pourtant comme étant l'une des 7 merveilles du monde vidéoludique...

- passé des heures à jouer non pas sur Theme Park, mais sur SimCity2000, ce qui revient sensiblement au même non ?

- mis des raclées monumentales à quiconque osait me défier sur Tekken II et III.
Avec Law et Lei, j'étais injouable et avec Bryan Fury, j'arrivais à enchaîner les combos trop facilement !

- été tellement frustré de voir que mon Columns sur PC était bugué arrivé à un certain nombre de points !

- eu le sang glacé lors de la découverte de Diablo II, que je n'ai jamais réussi à finir tant je trouvais la difficulté élevée.
J'ai du passer à côté de quelque chose niveau gameplay, je sais pas...

- pris trop de carapaces bleus dans le fion pour rester copains avec des copains (oui, j'exagère le trait xD)

- toujours trouvé que SOM2 était le meilleur RPG de la console !
Ce jeu, omagad comme je l'ai surkiffé ! Tellement d'heures passées à monter le niveaux de mes armes et magies sur les loups de Polaira...
En plus, on pouvait y jouer à 3, c'était tellement cool !!

- jamais accroché aux FF.
Oui.
Je suis un hérétique, je sais.

- jamais eu l'occasion de vraiment jouer à SOR premier du nom, mais ai laaaaargement fait mon retard avec le IV sur Switch que j'ai DÉ-FON-CÉ en coop avec mon fils (et solo aussi).
Si je dis pas de bêtise, Yuzo Koshiro a fait tellement un super boulot niveau OST que c'est lui aussi qui a fait celle du IV !
Et franchement, l'OST du IV, elle est juste magique !
J'ai un pote, ça fait un an qu'elle tourne en boucle dans sa bagnole xD

Bref, j'adore lire tes retours d'xp Paulemile, donc surtout ne t'arrête pas !
Qui sait, peut-être qu'un jour je partagerai aussi les miens ^^

[Xehanort]

Je suis vraiment pas de la même génération.

[Paulemile]

Salut Davebond, et merci pour ce super message trop kiffant qui me met une pêche de malade
Je suis content de voir que ça résonne chez toi, et que tu as eu le même genre d’enfance. Parce que perso, mon enfance a été ultra cool ! Et en grande partie grâce à tous ces jeux.

Quelques réponses à tes retours :

- ai découvert Heroes II chez un copain et y ai joué beaucoup plus tardivement sur le... IV. Une révélation ce jeu !

Ah ouais ! La différence entre les deux est assez grande ! J’ai pas mal joué au IV aussi, il avait ses défauts mais aussi beaucoup de qualités. Je ne sais pas si je ferai un texte là-dessus. Pas dans le cadre de mon top 50 nostalgique en tout cas, il est trop récent pour ça.

- remonté le temps aussi sur TMNT Turtles in time avec un cousin, puis avec mon frère, puis avec mon fils sur émulateur y'a 1 an.

Ah là là ! Jouer à ça avec son gamin, ça doit être dingue. Le mien a 5 mois, donc c’est un poil tôt encore ^^
Mais je compte bien lui donner une petite culture vidéoludique un jour, et TMNT Turtles in Time fera partie des leçons, haha !

- suis passé à côté de ODDWORLD, qu'un de mes amis me vendait pourtant comme étant l'une des 7 merveilles du monde vidéoludique...

Je confirme les dires de ton pote. Oddworld, c’est juste magnifique. Si jamais t’as l’occasion de tester, n’hésite pas.

- passé des heures à jouer non pas sur Theme Park, mais sur SimCity2000, ce qui revient sensiblement au même non ?

Ah je pense que ça reste très différent, même si ce sont tous les deux des jeux de gestion, bien sûr. La création d’un parc d’attractions, ça reste très spécifique ^^ Sim City 2000 était très cool aussi, cela dit, même si j’y ai très peu joué (un pote à moi l’avait, moi j’ai juste eu Sim City Enchanced, une version upgradée du tout premier).

- mis des raclées monumentales à quiconque osait me défier sur Tekken II et III.
Avec Law et Lei, j'étais injouable et avec Bryan Fury, j'arrivais à enchaîner les combos trop facilement !

Bryan Fury, je me rappelle encore taper flèche avant - flèche avant - triangle dès le début du fight pour mettre une grosse mandale direct qui faisait tomber l’adversaire. Assez dure à esquiver, ça plombait tout de suite le moral du gars en face ^^

- eu le sang glacé lors de la découverte de Diablo II, que je n'ai jamais réussi à finir tant je trouvais la difficulté élevée.
J'ai du passer à côté de quelque chose niveau gameplay, je sais pas...

J’avoue que selon la classe choisie, finir le jeu avant extension, c’était assez chaud. Bon, je l’ai terminé des dizaines de fois, mais je vois ce que tu veux dire. Et effectivement, si tu montais mal un personnage, tu pouvais très vite galérer. J’avais testé de faire un nécro qui resterait bon au corps-à-corps sur la durée, mais ça s’est vite avéré impossible.

- jamais accroché aux FF.
Oui.
Je suis un hérétique, je sais.

Héhé, nan bah je comprends aussi. N’étant pas ultra fan de beaucoup d’énormes licences telles que Zelda, FF et compagnie, je suis un hérétique aussi.

- jamais eu l'occasion de vraiment jouer à SOR premier du nom, mais ai laaaaargement fait mon retard avec le IV sur Switch que j'ai DÉ-FON-CÉ en coop avec mon fils (et solo aussi).
Si je dis pas de bêtise, Yuzo Koshiro a fait tellement un super boulot niveau OST que c'est lui aussi qui a fait celle du IV !
Et franchement, l'OST du IV, elle est juste magique !
J'ai un pote, ça fait un an qu'elle tourne en boucle dans sa bagnole xD

Connais pas l’OST du IV, mais oui, on dirait bien que Koshiro a moins participé à sa compo. Il paraît que le jeu est dingue aussi. Il faudra que je teste un jour. En tout cas, pour moi c’est l’OST du 1 qui me fait sauter de joie, dès qu’elle passe dans ma playlist “souvenirs de JV”. J’aime un peu moins celle du 2

Bref, j'adore lire tes retours d'xp Paulemile, donc surtout ne t'arrête pas !
Qui sait, peut-être qu'un jour je partagerai aussi les miens ^^

Merci beaucoup ! Malheureusement, on arrive à la fin de la liste. Il me reste 2 jeux à poster + quelques trucs bonus. Moi aussi ça m’emmerde d’arrêter, mais je ne peux pas m’inventer des souvenirs d’enfance, quand même Après, je verrai si je continue à écrire sur les JV, mais dans un format différent, quoi.
En tout cas, si tu partages les tiens, je lirai et commenterai avec grand plaisir !

[Davebond 00S]

Ah là là ! Jouer à ça avec son gamin, ça doit être dingue. Le mien a 5 mois, donc c’est un poil tôt encore ^^
Mais je compte bien lui donner une petite culture vidéoludique un jour, et TMNT Turtles in Time fera partie des leçons, haha !

Oui c'est un peu tôt encore
Mais tu verras que c'est magique de partager ces moments là avec ton petit !

Bryan Fury, je me rappelle encore taper flèche avant - flèche avant - triangle dès le début du fight pour mettre une grosse mandale direct qui faisait tomber l’adversaire. Assez dure à esquiver, ça plombait tout de suite le moral du gars en face ^^

C'est clair !
J'adorai son enchaînement qui commençait par coup de pied gauche, genou droit, poing gauche, poing droit. Limite après y'avait plus qu'à faire du freestyle pour enchaîner un long combo !
Quand on savait contrôler Paul, ça faisait mal aussi !

J’avoue que selon la classe choisie, finir le jeu avant extension, c’était assez chaud. Bon, je l’ai terminé des dizaines de fois, mais je vois ce que tu veux dire. Et effectivement, si tu montais mal un personnage, tu pouvais très vite galérer. J’avais testé de faire un nécro qui resterait bon au corps-à-corps sur la durée, mais ça s’est vite avéré impossible.

Je n'ai jamais joué avec les extensions et je me suis arrêté avec le barbare (seul perso que j'ai testé pour le mode histoire).
J'ai adoré la découverte du jeu mais j'ai vite été arrêté par sa difficulté et le fait que je découvrais l'amour au même moment xD

Connais pas l’OST du IV, mais oui, on dirait bien que Koshiro a moins participé à sa compo. Il paraît que le jeu est dingue aussi. Il faudra que je teste un jour.

Si tu as aimé SOR, alors il faut obligatoirement que tu joues au IV.
Mes deux meilleurs amis qui sont des fans de la licence me certifient que le IV a été pensé pour eux et qu'il est génialissime.
Vas-y les yeux fermés et fais-toi plaisir avec ton fils quand il aura l'âge ^_^

Malheureusement, on arrive à la fin de la liste. Il me reste 2 jeux à poster + quelques trucs bonus. Moi aussi ça m’emmerde d’arrêter, mais je ne peux pas m’inventer des souvenirs d’enfance, quand même

Je serai ravi de lire tes découvertes plus récentes !
Car si je me met un jour à reprendre ton format pour poster mes tops, il y aura des jeux à l'ancienne, mais je parlerai obligatoirement de mes coups de coeurs de la dernière décénnie aussi !

[Paulemile]

Oui c'est un peu tôt encore
Mais tu verras que c'est magique de partager ces moments là avec ton petit !

Yes, j'ai hâte !

Je n'ai jamais joué avec les extensions et je me suis arrêté avec le barbare (seul perso que j'ai testé pour le mode histoire).
J'ai adoré la découverte du jeu mais j'ai vite été arrêté par sa difficulté et le fait que je découvrais l'amour au même moment xD

Ah bah c'est sûrement à cause de l'amour alors Parce qu'avec le barbare, normalement c'est moins compliqué

OSi tu as aimé SOR, alors il faut obligatoirement que tu joues au IV.
Mes deux meilleurs amis qui sont des fans de la licence me certifient que le IV a été pensé pour eux et qu'il est génialissime.
Vas-y les yeux fermés et fais-toi plaisir avec ton fils quand il aura l'âge ^_^

Yes, je vais y jeter un oeil, il a l'air vraiment dingue.

OJe serai ravi de lire tes découvertes plus récentes !
Car si je me met un jour à reprendre ton format pour poster mes tops, il y aura des jeux à l'ancienne, mais je parlerai obligatoirement de mes coups de coeurs de la dernière décénnie aussi !

Bon, je vais peut-être me lancer sur des jeux plus récents, alors. Je ne sais pas encore trop comment, ni si ça sera aussi intéressant que les jeux nostalgiques d'enfance, mais je ferai au mieux ^^
Et n'hésite pas à reprendre mon format pour écrire tes textes. Au contraire, ça me ferait d'autant plus plaisir. Je suis content si ça inspire d'autres personnes à faire pareil

Avant-dernier jeu du top 50 (de toute façon vous savez déjà lequel est le dernier ^^ )

Wipeout(PC, 1995)

Type de jeu

Jeu de course futuriste, je crois. J’en sais rien, ça va beaucoup trop vite pour que j'aie vu quoi que ce soit.

Premier contact

Encore une fois, merci le beau-père pour la découverte ! Enfin, merci un collègue à lui plutôt, qui n’avait manifestement rien à faire de ce jeu bizarre et qui le lui a donné. Jusqu'au début des années 2000, n'ayant pas d'ordi à moi, je me voyais obligé de squatter celui du patriarche familial. Je dépendais donc beaucoup des choix de ce dernier en termes de logiciels disponibles. Et à dix ans, moi, quand je voyais un CD-ROM traîner sur le bureau du PC… bah je le mettais dans le lecteur ! J’ai eu droit à de sacrées mauvaises surprises avec cette méthode mais cette fois-ci, ce fut une très bonne pioche.

Retour sur expérience

Parfois, je me demande si cet étrange objet appelé joystick a jamais existé. Peut-être parce que je ne savais pas l’utiliser aussi bien que le clavier et la souris, peut-être que c’est un gadget intrinsèquement mal foutu. N’empêche que j’ai fait un effort pour Wipeout, parce que pour maîtriser des machins anti-gravité qui fusent à 600km/h en s’envoyant des missiles sur des circuits saturés de couleurs, impossible de profiter de quoi que ce soit sans matos adapté. Nombre de potes s’éclataient sur la version Playstation, bien plus facile à prendre en main. Mais la console de Sony n’allait pas arriver chez moi avant un bon moment (deux longues années, vous vous rendez compte ? Une éternité), alors j’ai persévéré avec ce manche tordu qui collait à peine sur la table avec ses ventouses pourries. Entre ça ou être forcé d’admettre que je ne jouais pas au nouveau titre en vue du moment, j’ai vite choisi. Je crois qu’en une centaine de tentatives, j’ai dû finir premier une ou deux fois… du premier circuit seulement ! Il fallait gagner pour accéder à la seconde course et ainsi de suite. Inutile de préciser que je n’ai jamais vu à quoi ressemblait la troisième épreuve.

Flashback spécial ambiance

Quand on prononçait le mot Wipeout, on pensait direct : le futur ! Le futur dans son aspect le plus dingue et le plus extatique ; trop rapide, trop violent, trop tout. L’obsession pour le passage au troisième millénaire qui a possédé les nineties a accouché de concepts qui n’auraient jamais pu voir le jour durant n’importe quelle autre décennie. Ça a souvent donné des choses qu’il vaut mieux avoir oubliées aujourd’hui, mais pas cette fois. Le design incroyable des vaisseaux, les noms bigarrés des écuries, les tronches éclatées des pilotes, les panneaux publicitaires criards… Inimitable ! À part dans les suites de cette franchise devenue culte, et encore. Même avec les graphismes tout pourris de l’époque, la coolitude transpirait par chaque pixel, et à grosses gouttes, s’il vous plaît.

Réécoute de la bande-son

Si j’ai autant persévéré sur ce jeu alors que j’étais supra nul, je le dois à la musique que j'ai SUR-KIF-FÉE ! Je parle ici de la bande-son composée par l’artiste Cold Storage. Sur PC, aucun autre titre n'a été ajouté au disque. Pas d'Orbital, de Chemical Brothers... En même temps, pas besoin d'autre chose que cette trance exaltée pour me rendre complètement barge. Et rien de mieux qu’une OST spécialement composée pour un jeu, plutôt que des morceaux déjà existants qu’on mélange un peu à l’arrache, aussi géniaux soient-ils. Avant Wipeout, la techno m’apparaissait comme un genre stylé, mais très obscur et un peu bizarre. Après Wipeout, je ne jurais plus que par la techno en tant que style musical incontournable, pourvoyeur d’émotions incroyables, transmetteur d’énergie infinie. J’insiste vraiment, cet album m’a marqué comme peu de choses m’ont marqué dans ma vie ; aussi bien les passages survitaminés qui donnent une pêche monstrueuse, que les boucles sombres, mais toujours empreintes d’un grain de folie, qui vous apprendront à aimer la dépression. Les deux ambiances se retrouvent parfois dans le même morceau, comme c’est le cas dans le titre proposé en bas de ce paragraphe. Encore aujourd'hui, je l'écoute comme une œuvre à part entière, et pas comme une B.O. de jeu vidéo. Dès que j’ai compris qu’il suffisait de mettre le CD dans une chaîne hifi pour succomber au charme frénétique de ces morceaux d'un autre millénaire, j’ai peu à peu laissé tomber le jeu. Le joystick a enfin pu prendre la poussière comme il le méritait.

Wipeout - Cold Comfort

Moment Nostalgie

Le CD-ROM, support alors en pleine expansion, pouvait stocker bien plus de données que les disquettes. Parmi les nombreuses améliorations qui ont découlé de cette invention : l’intégration de pistes musicales “conventionnelles” aux jeux : des morceaux composés comme n’importe quelle autre musique. Une vraie révolution par rapport aux limites imposées par les programmes propres aux vieilles consoles, dont les cartouches ne valaient pas beaucoup mieux que les disquettes, d’ailleurs. Le cas de Wipeout a littéralement changé ma vie, puisqu’il m’a fait découvrir la musique électronique ! En vrai, je connaissais déjà sans m’en rendre compte, ne serait-ce que via d’autres jeux comme Streets of Rage, ou presque n’importe quel tube qui passait à la radio à l’époque. Mais là, je tombais vraiment amoureux, quoi, et je préfère de loin ce scénario à n’importe quel autre, impliquant une fête foraine ou une patinoire, par exemple. Pour moi, Wipeout reste l’étincelle qui a enflammé tout mon être, qui m’a fait rêver de soirées sans fin, saturées de morceaux dont la rythmique entêtante vous rend fou de bonheur. Une première étape qui efface un peu l’enfance et laisse place à l’adolescence. J’allais encore jouer aux GI Joe et aux Dino Riders pendant quelque temps mais déjà, l’amour de la nuit germait tranquillement dans mon cerveau, pour ne plus jamais me quitter.

[Davebond 00S]

Wipeout ! Cette claque à l'époque !!

Je me souviens de la première fois où j'ai vu les images de ce jeu.
C'était sur une K7 qu'on avait reçu à la maison par la poste (bien qu'aujourd'hui, ça me semble improbable qu'une telle campagne promotionnelle puisse avoir été faite de cette façon ?! Combien de K7 vidéo envoyées ?!! Ça a du coûter un bras... Remarque, c'est peut-être un peu pour ça aussi que la console valait 2000 balles à sa sortie ? (des francs hein xD) J'en reviens toujours pas à quel point c'était cher d'ailleurs... Aujourd'hui avec l'inflation, j'imagine que ça irait chercher dans les 400€ ! Complètement pété !!).

La K7 donc, était une vidéo promotionnelle de la Playstation dans laquelle on y voyait plusieurs autres jeux comme Ridge Racer (qui m'avait fait la plus grosse impression), Destruction Derby, Tekken, etc...
La vidéo en question : https://www.youtube.com/watch?v=8Te1Ret ... =Otakugame

Bon le blabla de la voix off, c'était vraiment branlette et confettis hein... Mais à l'époque, pour un jeune ado comme moi, fou furieux de jeux vidéos... Bah j'en avais eu la bave aux lèvres !
Surtout concernant une des dernières images de la vidéo avec un footballeur tapant dans un ballon. J'étais DIN-GUE !!

Et donc, quand j'ai vu les images de Wipeout, la beauté des graphismes, la fluidité et surtout, la vitesse frénétique du jeu... Bah j'étais sur le cul.
La dernière fois que j'avais été autant surpris par la vitesse d'un jeu de course, c'était avec F-Zero sur SNES <3.

J'ai eu l'occasion d'y jouer quelques mois plus tard et en fin de compte, je lui avais largement préféré Ridge Racer... Mais c'était fun quand même !

Bref, encore un retour sympa de ta part qui réveille en moi de sacrés souvenirs ! ^_^

[Antarka]

Wipeout ! Cette claque à l'époque !!

Je me souviens de la première fois où j'ai vu les images de ce jeu.
C'était sur une K7 qu'on avait reçu à la maison par la poste (bien qu'aujourd'hui, ça me semble improbable qu'une telle campagne promotionnelle puisse avoir été faite de cette façon ?! Combien de K7 vidéo envoyées ?!! Ça a du coûter un bras... Remarque, c'est peut-être un peu pour ça aussi que la console valait 2000 balles à sa sortie ? (des francs hein xD) J'en reviens toujours pas à quel point c'était cher d'ailleurs... Aujourd'hui avec l'inflation, j'imagine que ça irait chercher dans les 400€ ! Complètement pété !!).

Bah les consoles à leurs sorties, elles sont généralement plus chères que ça en fait. La PS2 valait 500€ à sa sortie (donc 700 avec l'inflation depuis), et ça l'a pas empêché d'être la console de salon la plus vendue du monde.

La PS5, elle vaut en gros 500 balles aussi non ?

En comparaison, la Dreamcast se vendait 200€ et a fait un flop de fou. Même la N64 se vendait pas bcp plus cher à sa sortie (bien moins chère que les consoles Sony en tout cas).


Bref, Wipeout, sur PS1, j'ai curieusement pas aimé perso. Bon j'avais pas la PS1, j'y jouais donc chez un pote. Mais par rapport à d'autres jeux qui avaient souvent rien à voir (Ridge Racer, Air Combat etc), Wipeout me faisait profondément chier.

Par contre, 3-4 ans plus tard, j'ai eu la version N64 du jeu, qui est incroyablement supérieure à tout les épisodes sortis sur cette génération de consoles. Le jeu ridiculisait la vitesse des épisodes PS1 (il était même plus rapide que F-zero X), il était immensément plus beau, bien plus jouable (parce que le Pad N64 est largement superieur au Pad PS1), et curieusement la bande son était toujours aussi excellente malgré le support cartouche. Mon seul regret sur cette version N64, c'est le peu d'intérêt des modes 3-4 joueurs (décors qui degagent, clipping effroyable, et bon à cette vitesse un écran partagé en 4 c'est trop petit).