*** the After Party ***
Une série assez atypique oscillant entre les dix petits N. ( d’Agatha Christie , désolé le nouveau titre m’échappe
) et la série bonne enfant à l’humour - très - potache. Déjà si vous êtes né(e)s après 2006, elle vous passera au-dessus de la tête. Les références musicales et culturelles étant d’époque.
Le pitch? Oookaay...
on va essayer.En 2021, des anciens du lycée ( enfin « Hi-School » , on est aux «
States » ) de la promotion 2006 organisent une giga soirée où tous les anciens vont se retrouver. De la super star actuelle à la fille dont tout le monde était amoureux à l’époque, en passant par le type invisible dont personne se souvient et la fille gothique aux tendances morbides. Aucun cliché n’est épargné. Et c’est voulu. La star de la soirée fait une chute mortelle.
Tout le monde est soupçonné... Par une enquêtrice de police... elle aussi très...
bizarre.
Les épisodes un à cinq s’enchaînent avec un suspect à chaque fois. Chacun donnant sa version des faits. Sa perception de la soirée.
Et là je dis chapeau bas. Car l’on comprend que tout un chacun à sa - propre - perception de la réalité. Et ,
surtout , que les apparences peuvent être trompeuses. Les personnages apparaissant sous un angle, de prime abord, puis un autre différent ( leur propre perception d’eux-même ), et enfin les différentes facettes ( ce que les autres suspects perçoivent d’eux ) et peut-être le plus intéressant - à mes yeux - leurs «
point de départ » , ce qu’ils étaient en 2006 avant de devenir ce qu’ils sont - où croient être devenu - aujourd’hui ( en 2021 ) et qui nous est révélé dans ce cinquième épisode.
Si j’avoue qu’au départ j’ai trouvé la série un peu débile, voire fade au niveau de l’enquête policière, au fur et à mesure des épisodes, mon avis a évolué dans le bon sens. Certes , on évite pas les clichés ( y a que ça
) mais l’intrigue va crescendo et comme dans le roman d’agatha christie, on change d’avis d’un épisode à l’autre sur qui a tué la victime. J’en arrive même à me demander si - tout à la fin - on ne va pas avoir un dénouement extrêmement potache - façon
Deus Ex Machina dans laquelle la victime n’est pas morte ou un truc dans le genre...