J'en ai un de prévu dans ma liste fantasmée quand même. Et j'aurais pu en mettre deux d'ailleurs. Je garde la surprise
Perso il reste
KotOR (version PC) dont je parlerais un jour si personne d'autre le fait. Ptetre
X-Wing mais voilà m'en rappelle pas très bien. Après sinon les autres jeux Star Wars auxquels j'ai joué sont trop boarfs pour que j'en parle ici, et je m'en rappelle pas tous très bien, donc pas trop envie. Y'a les 4 sortis sur N64 (
Shadow of the Empire est bof.
Rogue Squadron j'ai pas accroché.
battle for naboo non plus.
Épisode one Pod Racer est sympa mais moins que Wipeout 64 ou F-Zero X). J'ai aussi joué au
Pouvoir de la Force sur PC, plutôt sympa (sans être excellent) mais que je vois pas comme un jeu retro.
J'ai jamais joué aux suites de Jedi Knight, ni à aucun des jeux Star Wars sortis depuis 2006. Jamais touché non plus aux jeux des ères 8 et 16 bits.
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Bon du coup, jeu enormissime suivant.
Je vais déserter un peu la Mégadrive (y'a bien encore quelques jeux dont je pourrais parler, surtout les RPGs de la console, mais la flemme) pour parler un peu des consoler ou on a parlé que de 2-3 jeux. Genre Dreamcast ou N64.
Donc maintenant, je commence sur Nintendo 64.
Sorti en 1996 sur Nintendo 64.
Chose amusante, si moi et mon p'tit frère nous sommes roulés par terre devant les parents pour avoir la N64, c'est absolument pas pour ce jeu. En fait un pote commun avait eu la N64 avec Extreme-G et
Mario Kart 64 (dont Paulemile a déjà parlé). C'est vraiment ces deux jeux qui nous ont foutu une hype de fou.
Au final, on a eu la N64 en bundle avec Mario 64 (avec notre argent) + Mario Kart 64 pour mon annif (joie) MAIS pas de Extrême-G, cruelle déception (au final celui la je l'ai acheté 2-3 ans plus tard, après Wipeout 64, et ptain il était tout pourri en fait). Donc voilà, content d'avoir Mario Kart, et absolument rien à cirer de Mario 64. M'enfin bon, ma mère ayant vendu la Mégadrive parce que "une console à la maison c'est bien assez" (un des pires traumatismes de mon enfance et une des rares fois ou j'ai eu envie de frapper ma mère), on se retrouvait avec un total de
DEUX jeux consoles à la maison (j'occulte les jeux PC) . Donc autant y jouer hein.
Avec du recul, je sais pas pourquoi ce jeu m'attirait si peu. Je veux dire, j'avais pas joué aux opus SNES à l'epoque, mais j'avais quand même adoré ceux de la NES. Et j'avais pas encore d'appréhension sur la transition vers la 3eme dimension de grosse license de l'epoque. M'enfin voilà, Mario 64, j'm'en foutais totalement, ça je m'en rappelle bien. Ptetre que je lui en voulais quelque part, d'avoir été "échangé" contre ma Mégadrive et 5 ans de souvenirs vidéoludiques de fou.
Et bordel, cette claque de fou au final.
Premier contactDès le premier début, j'ai kiffé. Le parc du château de Peach est une bonne aire de jeu pour se familiariser aux commandes. Et la jouabilité était dingue. En 3 secondes on court, saute, on fait des sauts dans tout les sens, des flip-flap, des triples sauts avec flip puis glissade. On nage super bien ayssu. Donc ouais la manette 64 a été critiquée (dedicasse Kyoju) mais bien exploitée, c'était le top du top. En fait, on fait absolument ce qu'on veut avec Mario.
Bon par contre le scenario hein, passons. Princesse kidnappée, Bowser méchant blablabla. Récupérer étoiles de puissances pour libérer princesse.
Le principe du hub central (le château) et des niveaux dans les tableaux, la encore j'ai kiffé.
Le principe est simple : un seul niveau est accessible au début (ça ne dure pas). On peut débloquer des étoiles dans chaque niveau, en remplissant des missions (exemple : battre le roi bomb-bomb). 6 étoiles ainsi en fait (+ une septième en ramassant 100 pièces).
Les autres niveaux (15 je crois) se débloquent avec un certain nombre d'étoiles.
Le château dispose de 3 étages, avec 3-4 niveaux à chaque étage et un Bowser à degommer à chaque etage pour débloquer le suivant.
Donc, la première grande force de Super Mario 64, c'est sa maniabilité absolument parfaite. Vraiment. Si je pense "jeu vidéo + jouabilité parfaite", le premier titre qui me vienne c'est Super Mario 64.
La seconde grande force, ce sont les niveaux. Sont pas si grands que ça au final, mais très bien conçu. Suffisament différents pour ne jamais être trop répétitif. Au début on se contente de certains environnements (plutôt jardin pour le premier niveau, de la neige pour le 3eme, de l'eau pour le 4eme, manoir hanté pour le 5eme etc...) puis viennent de petites idées excellentes ici et là.
Le monde grand-petit (vous pouvez être minuscule ou gigantesque) ou le monde trempé-seché (avec un niveau de l'eau qui varie selon que vous sauriez en bas ou en haut du tableau pour entrer dans le niveau) ou l'horloge Tic-Tac, ou vous êtes dans un gigantesque mécanisme d'horloge qu'il est possible de bloquer (ou d'accélérer) selon le moment où vous rentrez dans le niveau.
Ce petit pingouin a révélé le sadisme de millions de joueurs.
Sa 3eme grande force, c'est son gameplay. Mario peut revêtir 3 casquettes diffèrentes apportant des bonus : voler, devenir intangible, et métal Mario (z'etes lourdaux, invincible et vous coulez dans l'eau).
Et la casquette ailée, bah parlons en. J'ai kiffé voler dans ce jeu. Cette sensation, jamais je l'avais ressenti, et très rarement depuis. Y'a le bruit du vent, on ressens vachement bien l'accélération quand on pique vers le sol, limite on sent les G quand on se redresse au dernier moment, du grand art. J'ai passé des heures à ne rien faire d'autres que ça : sauter dans le première niveau, chopper une casquette ailée, sauter dans un canon, et voler.
D'ailleurs, autant j'ai adoré d'autres grands jeux de plateformes sur N64 (genre Banjo et Kazooie), autant j'étais un peu déçu à chaque fois que les sensations de vols soient moins bonnes que dans ce Mario.
Bon y'a pas que ça. Si le jeu est globalement un jeu de plate-forme en 3D, quelques étoiles se gagnent ici et là avec des jeux de glissades très funs. Mario peut cogner aussi.
Yipee ! Yeah ! Graphiquement, bon c'est un jeu du début de la N64, qui fera BEAUCOUP plus beau par la suite (les deux Banjo, Donkey Kong, les Zelda, et d'autres). M'enfin c'est coloré, net, très agréables à l'oeil malgré des textures un peu simplistes et des éléments en 2D ici et là (genre les arbres). L'animation est nickelle, rapide et fluide. L'effet de flou et brouillard propre à la N64 est pas très présent, et au final je trouve que le jeu a plutot bien vieilli, voire TRÈS bien vieilli pour un soft 3D de 1996. Mais objectivement il est pas beaucoup plus beau que certains softs de la Saturn ou la PS1, genre Croc ou Spyro the Dragon.
La bande son est... Incroyable. Belle et adaptée à l'action. Gros coup de coeur pour la musique des niveaux aquatiques.
Et l'air de rien, si le jeu n'est pas très difficile, sa durée de vie est très correcte. Voire même, chopper les 120 étoiles (et avoir accès au toit du château) est un petit defi, certaines des dernières étoiles étant vraiment pas faciles à chopper. Le jeu a de quoi tenir en haleine un long moment.
Très subjectivement, même après avoir terminé les deux Banjo, je revenais à chaque fois sur Mario 64. Il a fallu Rayman 2 sur Dreamcast pour que je le lache vraiment.
Bref, un jeu excellent et révolutionnaire en son genre.
La version Nintendo DS Et ben oui, le jeu est également sorti en version améliorée sur DS.
Et au niveau des bonus, on est franchement gaté. Plus de 30 nouvelles étoiles déjà.
Le gameplay devient plus riche, parce qu'on incarne plus seulement Mario mais 3 autres personnages en bonus (Yoshi dès le départ, Luigi, et Wario). Chaque perso a ses spécificités. Genre Yoshi peut gober les ennemis et les recracher sous forme d'oeuf. Luigi saute plus haut que Mario mais ne sait pas rebondir contre les murs. Wario est moins agile mais plus costaud.
La fleur rendra Wario Invincible (comme métal Mario sur N64) , Luigi intangible (comme la casquette transparente sur N64) et Yoshi pourra cracher du feu comme... Heu ben non.
Les niveaux ont ici et là été légèrement modifié afin d'obliger à utiliser tout les persos.
Beaucoup de petits niveaux bonus... En bonus.
Graphiquement, c'est très proche de la version N64. Ptetre un chouilla mieux modélisé, mais comme on perd l'anti-aliasing de la N64 ça pixellise un peu. Le petit écran de la DS cache la résolution faiblarde, mais tant qu'on joue pas sur une 3DS XL ça reste très joli.

Bon le gros défaut du jeu, c'est sa maniabilité. Ça reste très bon, mais l'absence de stick sur la Nintendo DS se fait cruellement sentir, on perd beaucoup en précision, certains niveaux en deviennent très difficiles, et perso j'en chie à mort pour envoyer correctement un Bowser sur ses bombes avec la croix directionnelle DS. Du coup y jouer sur 3DS corrige quasiment ce defaut (vu qu'elle a un stick elle).
Un des meilleurs jeux de la DS pour moi. Sur une console ou y'a assez peu de concurrence en plate-forme 3D (Rayman 2 ayant foiré son portage, Banjo totalement absent). Indispensable.
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.