Parce que Hamas ou pas Hamas, ce sont des choses que le gouvernement d'Israël fait depuis sa création, et ce qui a mené à l'escalade de la violence auquel on assiste aujourd'hui.
C’est faux. Il y a eu la déclaration d’indépendance d’Israël et tous les pays arabes autour l’ont attaqué. Israël s’est défendu et a battu ses agresseurs, dont l’état palestinien.
Au passage, une partie des palestiniens voulaient intégrer la Syrie.
Cela a commencé avec le mouvement sioniste achetant des propriétés et du territoire, alors que la Palestine était sous mandat britannique. Les actes d'Israël en tant qu'état sont, par définition, des actes d'expansions territoriales, de colonisation donc. Otage ou non, ces actes continueront. Otage ou non, les crimes contre l'humanité contre les palestiniens continueront.
Des juifs ont acheté légalement des propriétés à des arabes. Cela ne représentait que 7% du territoire, donc il faut arrêter avec cette histoire.
Il y a eu une forte immigration juive qui souhaitait retrouvait son territoire d’origine. Je répète : territoire d’origine.
Si vous souhaitez appliquer le terme de « colons », alors les arabes des territoires palestiniens sont en PETITE PARTIE les descendants des colons arabes et la très grande majorité sont le fruit d’une immigration.
La population totale de la région palestinienne est de 280 000 en 1800.
En 1928, il y avait 752 000 palestiniens dont 84 000 juifs.
En 1948, 1 955 000 palestiniens dont 650 000 juifs.
La majorité des palestiniens qui refusent l’indépendance d’Israël ne sont pas plus légitimes que les israéliens et n’en sont pas moins colons.
Et historiquement, les juifs ayant précédé les arabes sur ce territoire, ce sont ces derniers qui sont les colons.
Exactement comme en Amérique où les amérindiens seront toujours historiquement ceux qui se sont fait colonisés leur territoire.
Je répète que je n’approuve pas ce terme de colon dans un sens ou dans l’autre en ce qui concerne l’indépendance d’Israël. Ce peuple avait le droit et la légitimité à l’autodétermination.
Mais je considère abusif l’établissement armée de colonies israéliennes sur le territoire cisjordanien.
J’en profite pour rétablir la vérité avec la définition officielle du génocide d’après l’ONU.
Définition
Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide
Article II
Dans la présente Convention, le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :
Meurtre de membres du groupe ;
Atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;
Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe.
Éléments constitutifs du crime
La Convention sur le génocide précise, dans son article premier, que le crime de génocide peut être commis dans le contexte d’un conflit armé, international ou non international, mais également dans le cadre d'une situation pacifique, ce qui est moins courant mais néanmoins possible. Le même article pose l'obligation faite aux parties contractantes de prévenir et punir le crime de génocide.
L'idée que se fait le grand public de ce qui constitue un génocide va généralement au-delà de ce que renferme la norme au regard du droit international. L'article II de la Convention sur le génocide contient une définition étroite du crime de génocide, qui conjugue deux grands éléments :
un élément psychologique : « l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel », et
un élément matériel, qui comprend les cinq actes ci-après, énumérés de manière exhaustive :
le meurtre de membres du groupe
des atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe
la soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle
des mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe
le transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe
L’intention est l’élément le plus difficile à établir. Pour qu’il y ait génocide, il faut démontrer que les auteurs des actes en question ont eu l’intention de détruire physiquement un groupe national, ethnique, racial ou religieux. La destruction culturelle ne suffit pas, pas plus que la simple intention de disperser un groupe. C’est cette intention spéciale, ou dolus specialis, qui rend le crime de génocide si particulier. En outre, la jurisprudence associe cette intention à l’existence d’un plan ou d’une politique voulue par un État ou une organisation, même si la définition du génocide en droit international n’inclut pas cet élément.
https://www.un.org/fr/genocideprevention/genocide.shtml