Hone Dake No Brook a écrit:D@ny a écrit:Blague à part, imaginons un moment que l'une des trois religions monothéistes ait raison et que l'enfer soit le châtiment pour les non-croyants. Cette possibilité ne vous a-t-elle jamais effleuré l'esprit ? Personnellement, même si je ne pratique aucune religion pour l'instant, il m'arrive parfois de me dire, "Bordel, si tout ça est vraiment vrai, c'est chaud pour ma gueule, lol."
Du coup, je n'exclus pas totalement l'idée de pratiquer une religion un jour dans ma vie. Mais encore faut-il que j'arrive à bien déterminer laquelle est la vraie. J'veux po aller en enfer moi.

D'ailleurs, est-ce que j'ai bien compris le pari de Pascal? "Si Dieu n'existe pas, les athées ne perdent rien. Si dieu existe, ils l'ont dans l'os, donc vaut mieux croire en dieu?"
Parce que ça me semble monumentalement con, hors Pascal était sûrement cent fois plus intelligent et instruit que moi, donc je me trompe peut-être.
Mais si je l'interprète mal, je suis loin d'être le seul, parce que c'est un argument que je vois souvent. Alors qu'il peut facilement être contré par "et si Dieu existe, mais qu'il a horreur des lèche-culs?" ou "et si dieu existe, mais que c'est pas du tout celui de ta religion?".
La logique sous-tendant l'idée qu'une religion énoncée dans un ouvrage puisse être potentiellement véridique, justifiant ainsi la croyance en Dieu sans risque de perte apparent au moment de mourir, m'échappe un peu. Je m’explique.
La foi en l'existence d'une divinité ET la croyance en une religion spécifique sont des concepts distincts. Adopter la perspective du pari de Pascal revient plutôt à reconnaître l'existence d'une entité divine indéfinie, une puissance transcendant notre compréhension.
En revanche, les religions et mythes que je connais révèlent, dans leur intégralité, des incohérences manifestes, suggérant qu'ils résultent de l'imagination humaine, forgés à divers moments et lieux, conformément aux connaissances de leur époque.
Il n'y a donc pour moi rien de rationnel à embrasser l'une des religions existantes, une assertion que l'analogie de notre ami Axaca, avec son pote défoncé à la MDMA et la ketamine un soir de juin, souligne de manière très pertinente.
Pascal avait une autre "preuve" en faveur du christianisme
Tu as bien fait de mettre des guillemets. Personnellement, j’en aurais ajouté
Il y a tellement d’incohérences dans cette religion. La seule et unique chose de positive sur le christianisme est que le modèle ultime à suivre que représente Jésus pour les chrétiens est bien moins problématique que la plupart des modèles de nombreuses religions. C’est peut-être l’une des failles de cette secte qui est un des facteurs ayant permis l’émergence des lumières en Europe. Mais je dis peut-être une énorme bêtise. J’aurais bien aimé avoir l’avis d’Axaca sur le sujet.
D@ny a écrit:Un ami m'expliquait que dans la croyance musulmane, ceux qui ne croient pas en Dieu sont coupables du plus grand crime qu'on puisse imaginer, et que cet égarement rend vaines les œuvres de bienfaisance qu'un non-croyant a pu accomplir dans cette vie. Au point même que certaines personnes de confession musulmane refusent de côtoyer des mécréants car, du fait de leur non-croyance en l'islam, ils sont responsables du pire crime qu'un humain puisse commettre. La preuve en est que cela leur fait mériter des tourments dans les feux de l'enfer pour l'éternité. C'est vâchement dur quand même, l'éternité.
Ça ressemble beaucoup à de l’endoctrinement. Similaire à celui que beaucoup de parents font avec les enfants concernant le père Noël.
"Attention, si tu n’es pas sage, le père Noël le saura."Sauf qu’on ne révèle jamais au croyant que cette peur de l’enfer est totalement irrationnelle. Finalement, les croyants sont des enfants qui sont simplement terrifiés par la mort.
Au passage, j’adore le concept du Père Noël qui est un véritable complot mondial, au sens complotiste, des adultes envers les enfants
