Le remboursement du capital n'est pas vraiment attendu, du moins par les grosses structures ; ou plutôt, le capital emprunté est régulièrement remboursé grâce à de nouveaux emprunts. Ce sont les intérêts qui sont attendus, par les grosses structures prêteuses mais aussi par tous les petits épargnants - en France, il y a 18 millions de détenteurs d'assurance-vie, et elles sont pour une bonne partie (60%) constituées de fonds en euros : https://cleerly.fr/assurance-vie/chiffres-cles Et pour les petits épargnants, un remboursement du capital est attendu en cas de besoin.
Donc, déjà, si tu cessais de rembourser, tu aurais à peu près 18 millions de Français spoilés ; je ne suis pas sûr que ce serait une bonne idée pour les prochaines élections, mais ce ne serait que le moindre des problèmes.
Parce que la crédibilité internationale de la France, qui n'est déjà pas au beau fixe, serait complètement anéantie et il pourrait y avoir des mesures de rétorsion ; les fonds vautours pourraient aussi profiter de la situation, comme cela a été le cas pour l'Argentine. L'éconoimie serait dans un triste état, en particulier le secteur bancaire. Et pour les emprunts pour financer les dépenses courantes, on pourrait se brosser, ou alors à des taux très élevés (encore plus que maintenant) : les intérêts de la dette représentent 59 mds en 2025. Le défiit public est de 175 mds : https://www.ccomptes.fr/fr/publications ... debut-2025
Donc, même si tu supprimes les intérêts de la dette, il faut emprunter 116 mds chaque année. Le problème de la dette ne serait donc même pas réglé - sans parler de tous les problèmes supplémentaires.