par XXI le Lun Fév 03, 2020 1:49
Le critère numéro un ? Sans doute pas.
Mais bon, je serais hypocrite d'affirmer que ça ne compte pas du tout, dans un shonen baston.
Pour moi, l'analogie peut être faite avec l'importance du physique en amour. L'apparence. L'enveloppe.
Derrière, on va chercher tout ce que la personne peut avoir de profond (ou pas), et vérifier si ça nous séduit ou pas.
Autrement dit, la puissance est indéniablement un facteur qui va m'attirer au départ (dans les premiers instants), vu la dose de fascination et de fantasmes qu'elle peut générer quand on aime les mâles alpha ; toutefois, si le reste ne correspond pas à mes attentes, alors ça restera un personnage qui me plaît bien, mais sans plus.
D'ailleurs, je crois qu'au-delà même de la puissance brute, ce qui m'attire encore plus, c'est l'impression de puissance dégagée, puisque je préfère Gohan SSJ2 à Végéto. La mise en scène, l'attitude, le niveau de badass (BADDACK, putain) jouent aussi un rôle important dans la fascination instinctive que peut nous faire éprouver un personnage.
Prenez le cas Zen'ô : il est surpuissant, tout le monde en a peur mais moi j'arrive pas à accrocher, tellement il a le charisme d'une huître.
Quant aux personnages faibles, il y en a comme Krilin que j'apprécie bien, et dont ça m'ennuierait qu'ils deviennent puissants (comprendre : au niveau des saïyens), surtout si c'est par un moyen facile, comme la cybernétisation (je suis à deux doigts de parler de triche alors que les saïyens ont la chance de power-up à gogo, mais que voulez-vous, ils ont ça en eux depuis le début, c'est comme ça ; de toute façon, on n'est pas tous égaux en capacités, il faut faire avec). Parce qu'il n'a pas besoin de ça, au fond. De par sa profondeur, son développement et aussi, c'est vrai, ses valeurs, il est déjà un grand personnage à mes yeux.
Donc non, la puissance ne me suffit pas.
Mais elle peut jouer un rôle à certains moments, au même titre que d'autres aspects.
But can he beat Gokû tho ?