Foenidis a écrit:Il ne faut bien entendu pas tomber dans le piège de la généralisation.
Je connais des tas de couples qui fonctionnent en toute harmonie... bien que si on y regarde de plus près, il y ait toujours un des deux conjoints qui domine un peu l'autre. Mais je pense que c'est obligatoire dans toute relation humaine... le purement égal à égal ne fonctionne pas, ou plutôt n'existe pas. Et puis souvent, c'est l'un des deux qui cède pour le bien du couple, mettre de l'huile dans les rouages comme on dit.
"Dans la plupart des amours, il y en a un qui joue et l'autre qui est joué ; Cupidon est avant tout un petit régisseur de théâtre."
[Friedrich Nietzsche]
C'est d'ailleurs souvent la femme qui domine lorsque sonne l'heure de la retraite, puisque l'homme ne travaille plus (la femme aussi) et à la maison, sur le terrain de la psychologie, c'est bien la femme qui domine.
La femme qui est naturellement plus faible physiquement (je crois qu'on est tous d'accords dessus), ne peut pas dominer l'homme par la force. C'est pour ça qu'elle a inventé d'autres moyens : la séduction, et tout le psychologisme qui va avec. C'est aussi avec ces moyens qu'elle peut faire violence à l'homme et qui sont des armes aussi redoutables que le poing.
Vous n'avez d'ailleurs jamais remarqué les différences de lecture entre les hommes et les femmes ? Qu'est-ce que les femmes lisent le plus généralement ? Les romans. Et les hommes ? Les essais. Regardez les écrivains tels que Marguerite Duras, c'est du psychologisme (on ne juge pas ici la qualité de littérature) qui représente bien l'univers féminin. Pareil pour les magazines féminin : "quel est votre profil psychologique ?" "quel régime ?" "astrologie" etc...
Exemple concret donné dans le livre de Soral :
" Le siècle des Lumières représente une première coupure dans l'histoire de la virilité [...] La chasse est devenue une distraction. Les jeunes gens passent plus de temps dans les salons ou le boudoir des femmes qu'à s'entraîner dans les garnisons. D'autre part, les valeurs féminines s'imposent au monde de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie. La délicatesse des mots et des attitudes l'emporte sur les caractères traditionnels de la virilité [...] La révolution de 1789 mettra un terme à cette évolution. "
Pour Elisabeth Badinter, l'héritage politique des Lumières se résume à ce que " les jeunes gens passent plus de temps dans les salons ou le boudoir des femmes " ou bien que "la délicatesse des mots et des attitudes l'emporte sur les caractères traditionnels de la virilité". C'est du psychologisme.