par Lalilalo le Mer Août 22, 2012 10:15
Alors c'est vrai que c'est très intéressant.
Vu le titre, je m'attendais à une simple comparaison foireuse entre le sur-homme de Nietzsche et le SSJ mais c'est beaucoup plus que cela en effet.
Seulement j'ai quand même l'impression que l'auteur de l'article voit des comparaisons à faire là où l'auteur du manga n'a jamais voulu en placer (pourquoi pas) et quitte à tordre un peu les données du manga (plus grave déjà).
C'est surtout cet exemple qui m'a étonné:
Conséquemment, Sangohan est celui qui a ses instincts pour ennemis (combat contre Cell), qui aspire à disparaitre dans la masse (période pré-Majin Boo) et qui n’agit que sous le dictat d’un maître ou d’un guide.
Reprenons:
Conséquemment, Sangohan est celui qui a ses instincts pour ennemis (combat contre Cell)
Certes.
qui aspire à disparaitre dans la masse (période pré-Majin Boo)
Oui en un sens, en ayant une vie rangée et en poursuivant ses études. Sauf que pas vraiment puisqu'il n'hésite pas à utiliser ses capacités pour devenir great sayaman, un type en costume qui attire sur lui tous les regards. A bien y regarder, celui qui agit le plus normalement dans la période pré-Boo, c'est Végéta qui vit comme un humain et fonde une famille. Mais ça va à l'encontre de ce que développe par ailleurs l'auteur sur ce personnage.
Et de plus (j'en reviens à Gohan), quand il est great sayaman, il agit de son propre chef, ce qui contredit cette phrase là:
et qui n’agit que sous le dictat d’un maître ou d’un guide.
Vrai pour l'arc Saiyens, vrai pour l'arc Cell.
Mais faux pour la période pré-Boo et Boo.
Donc au final, l'article est très bon mais n'est pas exempt de petits arrangements avec la vérité pour faire triompher le point de vue de l'auteur.
C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tous les problèmes par la violence.