Bonjour à tous ! Je suis enfin de retour !
Désolé San, je ne vais pas te répondre tout de suite, il y a beaucoup de choses à lires donc je vais déjà poster le chapitre pour les lecteurs en manque et ensuite, je vais bien prendre le temps de relire toutes tes remarques pour te répondre de la manière la plus appropriée possible, ça risque de prendre un peu de temps ^^
Pour ce qui est du rythme de la fic, comme prévu, ça va se ralentir, pour le moment sévèrement en attendant que j'ai acquis le bon tempo et que mon avance soit tranquille si vous me le permettez ^^
Donc, un chapitre par semaine à compter de maintenant pour une durée indéterminé. Je suis également navré de vous dire qu'un autre projet de fic m'a germé dans la tête, que je compte bien la mettre en oeuvre mais qu'elle ne risque pas d’atterrir sur ce forum ^^
Enfin bon, je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps, d'autant que j'ai un chapitre de l'Empereur Saiyen qui n'attend que d'être lu. Merci encore à tous !
Chapitre 23 : LondesPendant plusieurs longues secondes, un silence de mort régna sur la clairière qui s’était fermé au fur et à mesure des combats, les différentes attaques énergétiques ayant carbonisés la végétation la plus basse. Les différents soldats de l’Empire, qu’ils soient simples trouffion, général ou commando d’élites, se jetaient des regards interloqués. Personne ne s’était attendu à ce qu’une voix rauque et lourde sorte de la gorge de la créature qui s’était avancé, une voix qui parlait leur langue avec une aisance incroyable pour un être que l’on croyait encore à l’état animal. Ce fut finalement Anik qui se décida à exprimer l’étonnement de tout le monde à voix haute.
- Mais … vous parlez ?
La créature eut un genre de sourire qui découvrit ses dents longues et aiguisées.
- Évidemment que nous parlons. Votre langue n’est pas des plus complexe à apprendre, elle ne recèle pas le dixième de la subtilité de la nôtre si je puis me permettre. Mais c’est tout à fait normal, vous n’en êtes, après tout, qu’aux balbutiements de votre civilisation.
- Pardon ? S’étrangla presque Varidal.
Kalta observait son nouvel interlocuteur avec un calme feint, ses neurones s’agitaient au maximum dans sa cervelle. Cette chose parlait parfaitement bien, et pire, elle semblait se moquer d’eux. Comment personne n’avait pu remarquer que ses monstres étaient plus intelligents qu’il n’y paraissait ? On avait bien rapporté que leurs technique de chasse étaient parfaitement rôdées, calculées à la perfection et très variées. Mais cela relevait tout au plus d’une longue évolution, on parlait ici de la capacité de parler et, mieux encore, d’apprendre un autre langage.
- Je vous ferais remarquer que nous n’avons détecté aucune infrastructure et que, selon les données que nous avons récupérer dans les systèmes alentours, aucun vaisseau n’a quitté cette planète depuis bien longtemps ? A moins bien sûr qu’il n’y soit venu au préalable. Votre civilisation est à ce point développé technologiquement parlant pour que vous soyez indétectable ? Et dans ce cas, vous n’utilisez pas d’arme par soucis de sports ?
La voix de Kalta était d’un calme olympien même si on pouvait y sentir un soupçon d’ironie. Sortit alors de la gueule de la créature un son étrange ressemblant fort à un ricanement. Les autres bougèrent un peu mais ne semblèrent pas oser rire comme leur chef.
- C’est un raisonnement intéressant, jeune Prince. Mais il s’appuie sur l’hypothèse qu’une civilisation avancée doit forcément être développée au niveau technologique. Nous avons abandonné cette idée il y a bien longtemps, nous concentrant sur la sauvegarde de notre magnifique planète et de son écosystème.
Le Prince haussa un sourcil, le ton de la créature était difficilement déchiffrable mais elle semblait très sérieuse. Le sourire avait disparu de ce qui lui servait de visage et son non-regard était fixé sur lui.
- Très bien, c’est sans aucun doute très intéressant mais nous avons d’autres priorités pour le moment. Pourquoi nous avez-vous attaqué avant et pourquoi désirez-vous nous parler maintenant ?
La créature acquiesça tranquillement au propos du fils de Freezer.
- Nous vous attaquions pour une raison simple : vous étiez des intrus. Vous n’avez rien à faire sur cette planète, vous la perturberez à la longue car vous ne la respectez pas. C’est pourquoi nous vous avons laissé penser que nous n’étions que des bêtes sans cervelle, je constate avec plaisir que cela a parfaitement fonctionné. Mais à présent, nous avons compris que nous n’étions pas de taille face à vos meilleurs guerriers, particulièrement vous ; Prince.
Le temps que chacun assimile les paroles de la créature, personne ne prononça un mot, pas même le Prince en personne. Chacun prenait conscience qu’ils avaient été dupés depuis le début, Palpi s’en voudrait sans doute terriblement s’il était conscient à ce moment.
- C’est pourquoi, en tant que Matriarche de notre plus grande horde et, par conséquent, de notre peuple. Je suis venue vous proposer un marché. Au fait, j’en ai oublié de me présenter. Dans votre langue, vous pouvez m’appelez Londes.
Tous les soldats de Cold avaient la tête tournée vers leur Prince. Ce dernier conserva longuement le silence, manifestement en train d’évaluer posément la situation.
- J’en prends bonne note, Matriarche Londes. Je vous écoute. Quel est donc ce marché que vous comptez nous proposer ?
- Vous pourrez exploiter une petite parcelle de notre planète. Jusqu’à ce qu’elle soit presque épuisée, puis vous la laisserez se reconstruire en entamant une autre parcelle. Et nous vous surveillerons pour que vous ne fassiez aucune entorse. Si par malheur vous le faites, je suis navrée de vous dire que mon peuple ne vous laissera pas faire et que nous nous battrons jusqu’à la mort. N’ayez crainte, Jeune Prince, votre force incroyable vous permettra d’y survivre. Mais je crains que vos soldats n’aient pas la même chance, même les plus puissants d’entre eux.
Alors que sa voix s’était faite plus basse lorsqu’elle énonçait sa menace, son crâne semblait s’être dirigé vers Anik, sans aucun doute le plus puissant de tous les soldats de Cold.
- Nous sommes bien plus nombreux que vous ne pouvez l’imaginez, Prince Kalta. J’ai bien conscience que ce marché semble surtout à notre avantage mais sachez que nous nous battrons avec vous si un jour cette planète doit être le témoin d’une bataille. Je ne peux cependant promettre que mes enfants veuillent rejoindre votre armée, toutefois s’ils le souhaitent, ils en auront le droit.
Le fils de Freezer évalua posément la proposition, ses yeux rubis scrutant intensément le visage de son interlocutrice, il ne pouvait toutefois pas y déceler la vérité ou le mensonge. Finalement, à l’étonnement de tous, il reprit la parole.
- Très bien, Matriarche Londes. Je transmettrais votre proposition à notre Empereur Cold. Je pense qu’elle sera acceptée, c’est pourquoi je n’accepterais pas un mort de plus à compter de maintenant. Tenez-vous tranquille et nous ferons de même. Je vous ferais parvenir la réponse au plus vite.
Londes baissa la tête, comme pour un semblant de salut.
- Je ne l’entendais pas d’une autre oreille, jeune Prince. Je savais que nous pourrions trouver un terrain d’entente.
Sur ce, elle se recula lentement, voulant sans doute signifier par-là que la discussion était terminée. Mais Kalta fit un pas en avant, l’interrompant dans sa démarche.
- Une dernière chose, Matriarche. Comment faites-vous pour nous … percevoir ?
Le même sourire étrange s’afficha sur la face de la créature.
- Chaque chose dans cet univers dégage une force vitale, Prince. Que ce soit vous, moi, les plantes, les pierres, vos soldats. Nous pouvons percevoir cette force, elle dessine vos contours, dévoile vos humeurs et l’énergie qu’il vous reste.
Le haussement de sourcil de Kalta fut visible par tous, ce qui le fut moins, c’est la descente progressive de l’énergie qu’il déployait. Anik fut le premier à le remarquer, le Prince ne dégageait presque plus rien ; il leur avait déjà parlé de cette faculté de contrôler son énergie mais c’était la première fois que le reptile le voyait faire. C’était impressionnant : il ne pouvait même plus sentir la présence du fils de Freezer.
- Et comme ça ? Demanda le Prince.
Le sourire ne disparut pas, bien au contraire.
- Vous pouvez diminuer la force vitale que vous émettez. Mais vous ne pouvez pas la cacher entièrement. Pas à nous, Jeune Prince.
Sur ce, elle se retourna et partit. C’est à ce moment-là que les soldats remarquèrent que les autres créatures avaient déjà disparus dans la forêt, dans le silence le plus total. C’était tellement troublant que personne n’osa bouger jusqu’à ce que :
- On rentre messieurs. C’est terminé.
Alors qu’Anik s’apprêtait à récupérer son Commandant, il eut la surprise de le voir dans les bras du Prince, ce dernier avait déjà pris le chemin qui devait mener à la base impérial. Personne ne se permettrait de lui faire la moindre remarque mais chacun devait se poser des questions. Le jeune Nihilien était perdu dans ses pensées, il avait bien compris que ces créatures étaient plus intelligentes qu’elles n’avaient voulues le faire croire. Mais il y avait toujours quelque chose qui le chiffonnait. On parlait ici d’apprendre un langage entier puisque apparemment, ce n’était pas le leur. C’était quelque chose d’impossible, si l’on était seul. A moins que les monstres n’aient fait des prisonniers ? Non, ça ne correspondait pas avec leur manière de faire. Une autre idée germa alors dans le cerveau de Kalta : les scooter, nul doute qu’ils en avaient récupérés en abattant les soldats et si l’armée s’en servait encore pour communiquer alors ils avaient dut apprendre rapidement quelque mots. L’hypothèse pourrait coller mais avant qu’il n’ait put y réfléchir plus longuement, le Prince fut rejoint par le Général Nik. Il tâchait de respecter le protocole, cette étrange manie des puissants avec laquelle il avait tant de mal.
- Mon Prince, pardonnez-moi de vous déranger mais … J’voulais vous d’mander. Vous croyez vraiment qu’l’Empereur Cold va accepter c’t’accord ?
Kalta tourna ses yeux de sang vers le gradé, son regard était glacé mais il n’était pas agressif, il ne fit même pas de remarque sur le langage. Conscient depuis longtemps que c’était un défaut qu’il fallait accepter s’il voulait garder le Général dans leur rang. Il avait atteint un âge où l’on ne changeait plus ce genre de problème et il serait vraiment regrettable de le tuer pour pareille futilité.
- Je pense que mon grand-père est à même de comprendre les intérêts que nous y avons Général Nik. Ne vous en faites pas. Et si par malheur, il ne comprenait pas. Je m’occuperais simplement de lui faire entendre raison. Il serait inutile de perdre plus d’homme sur une seule planète alors qu’une solution pacifique peut être trouvé. Je le convaincrais.
Nik resta un moment bouche-bée, la seule réflexion qu’il arrivait à se faire était que le Commandant Palpi avait bel et bien finit par déteindre sur le jeune Nihilien. Il n’y avait que lui pour dire cela, c’était sans aucun doute le gradé le moins impitoyable de l’armée impériale. Toujours à essayer de convaincre les gens de se rendre. Non que ce soit une mauvaise chose mais ce n’était pas enseigné dans beaucoup de manuel.
- Très bien Seigneur Kalta … Merci.
Il crut que le regard du Prince allait le tuer mais finalement, le fils de Freezer détourna les yeux, fixant son but.
- Ce n’est rien général. Reposez-vous, vos troupes et vous. Vous quitterez bientôt cette planète, vous prendrez quelques jours de repos. J’aimerais que vous alliez calmer quelques contestations sur la planète Cold 313.
- 313 ? Déjà qu’on a bien du mal à s’la faire, va falloir qu’on y r’tourne !
Conscient qu’il venait peut-être de dépasser les bornes, le Général se rattrapa immédiatement.
- Merci beaucoup Seigneur. On va faire ça, pas de problèmes.
De toute façon, tout était préférable à cette putain de planète, songea le gradé. N’ayant pas de réponse, il suivit du regard son Prince. Il ressemblait beaucoup à son père du temps où ce dernier n’avait pas rencontré le Super Saiyen. Mais seulement du point de vue physique, il ne réfléchissait pas du tout comme son paternel, ça c’était certain. Et pas nécessairement une mauvaise chose. Nik ne s’était jamais posé beaucoup de question sur Freezer, il était fort, il le servait pour ne pas mettre son monde et sa famille en danger. C’était sans doute un grand chef de guerre. Mais son fils … Cela paraissait assez étrange mais … Le général commençait à le respecter.