Perfect Boo, l'être tout en rose invulnérable

par **sonluffy-z** le Mer Juil 27, 2011 20:17

Tendou Buu a écrit:j'ai pas tout compris sur Tenshinhan...

Je pense que c'est volontaire de la part de Vonvlad de laisser du mystère.

Je pense que Tenshin s'est fait "majinisé" après tout dans le manga Goku ne peut pas ressentir l'énergie de Sporovitch alors qu'il poutre Videl. là c'est pareil Gohan ne ressent pas le ki (pouts) de Tenshin parcequ'il est controlé.
C'es ce que je pense.

Edit : Tendou, en effet ton hypothèse est possible et perso ne me génerait nullement, ça expliquerait pourquoi Gohan n'ai pas vu de "M" sur le front de Tenshin.

par **Tendou Buu** le Mer Juil 27, 2011 20:22

sonluffy-z a écrit:
Je pense que Tenshin s'est fait "majinisé" après tout dans le manga Goku ne peut pas ressentir l'énergie de Sporovitch alors qu'il poutre Videl. là c'est pareil Gohan ne ressent pas le ki (pouts) de Tenshin parcequ'il est controlé.
C'es ce que je pense.

Ok;donc je ne suis pas si naze que ça :mrgreen:

Du coup j'ai une théorie;je pense plutôt que des particules de Buu sont rentrées dans Tenshinhan et controlent son corps.

par **vonvlad** le Lun Août 22, 2011 12:47

bon alors, mode reposting!

Chapitre 1: De nouvelles perspectives

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Chapitre 2: Un nouvel ennemi

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Chapitre 3: la fin d'une légende

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Sangoku ne savait pas vraiment quoi faire... Il venait de ressentir une montée en puissance très impressionnante chez Paikûhan, une puissance dévastatrice et qu'il n'avait jamais vue auparavant... Pour la première fois depuis son combat contre Freezer, le Saiyen se sentait aussi faible et inquiet. Ce n'était pas cette puissance phénoménale qui le troublait, mais le caractère malsain de celle-ci. Le guerrier de l'ouest dégageait en effet une aura sombre et maléfique. Comment cela avait-il été possible, Goku ne s'en doutait que trop. Tout comme Vegeta, Paikûhan était un guerrier un peu trop fier qui se laisser dévorer par l'orgueil à chaque combat. Regardant autour de lui, Goku comprit qu'il allait devoir se battre pour sa vie : Cell s'était relevé et semblait avoir récupérer depuis sa régénération. Paikûhan s'était lui retourné vers le guerrier en tenue orange. Sangoku remarqua immédiatement le M qui ornait le front de son ancien allié, le même M que sur le front de Cell et de Dabra. Seul le petit personnage n'en avait pas, excepté sur sa ceinture. Et ce même petit être était en train de jubiler, les bras en l'air, dans une sorte de danse stupide.
Instantanément, Goku se transforma. Le fait d'avoir frôlé la mort, puis mourir contre Cell avait largement augmenté sa puissance. Il fonça donc vers le petit extraterrestre en SSJ2, en espérant que sa mort libérerait les personnes qu'il devait surement contrôler. Il n'eu toutefois pas le temps d'arriver jusqu'à lui. Cell venait en effet de stopper la charge du Saiyen à l'aide d'un Kamehameha pleine puissance. Goku n'avait évité le projectile qu'au dernier moment, et il se dirigea aussitôt vers la menace que représentait son adversaire. Arrivé au contact, il décrocha un coup de poing directement sur le nez de Cell. Celui-ci para le coup et contre attaqua. Les puissances des deux combattants se valaient, ni l'un ni l'autre n'arrivant à prendre le dessus, Cell ayant déjà dépensé beaucoup d'énergie contre Dabra et Paikûhan. Ils attaquaient et paraient, leurs kikohas s'entrechoquant sans leurs causer de gros dommages. Sangoku, ne voulant pas que le combat s'attarde, rusa pour piéger Cell. Il se téléporta derrière son adversaire, puis répéta cette manœuvre une nouvelle fois avant de lancer un puissant coup de coude. Le personnage insectoïde avait anticipé la première téléportation, et s'était retourné, mais il n'avait pas eu le temps de le faire à nouveau, et la surprise permit à Goku de porter son coup. La violence du choc brisa le bras droit de Cell, ainsi qu'un bon nombre de ses cotes. Il s'écroula, tentant de se régénérer avec l'énergie qui lui restait. Sangoku reprit alors son premier but, et fonça vers Babidi.
C'est alors qu'il ressentit une vive douleur dans le dos, avant de tomber à genoux. Paikûhan venait de lui donner un coup de pied aérien, tant pour défendre son nouveau maître que pour engager le combat. Goku se releva tant bien que mal et attaqua son ancien allié. Sa force était clairement au dessus de Cell, et le Saiyen n'arrivait tout simplement pas à suivre la vitesse de son adversaire. Il se fatiguait à taper dans le vide, alors que le guerrier de l'ouest ne tentait même pas de riposter. Goku se souvint alors de ce que lui avait dit Maître Kaio. Se concentrant quelques secondes pour retrouver la sensation d'un pouvoir qu'il n'avait pas utilisé depuis longtemps, il activa le Kaioken. Sa puissance fut décuplée, au plus grand étonnement de Babidi, Paikûhan et Cell. Il attaqua avec une rage qui ne laissait aucun doute sur ses motivations, et qui, en vu du gain de puissance qu'il venait de subir, le rendait particulièrement dangereux, même pour Paikûhan. Bien que Goku se soit lancé à corps perdu dans le combat, il n'arrivait toujours pas à prendre l'avantage. Toutefois, son adversaire ne parvenait pas non plus à le blesser sérieusement : Goku était un génie du combat, à l'instinct aiguisé, et cela lui permit d'anticiper les techniques et les ruses de Paikûhan. S'échangeant coup sur coup, les combattants se fixaient tout en exécutant une danse des plus dangereuse. Plusieurs fois, le guerrier de l'ouest réussit à frapper son homologue du nord sans subir de contre attaque. Goku choisit d'exécuter la morsure du soleil, étant persuadé que c'était sa seule chance de prendre le dessus. Alors que Paikûhan était aveuglé, il fonça vers lui tête baissée, pour lui décrocher un coup de tête qui l'envoya au loin. Ne voulant pas laisser une chance au guerrier vert, Goku lança un gigantesque Kamehameha à l'endroit où il était tombé. L'explosion qui s'ensuivit projeta Cell et Babidi à plusieurs mètres. Même son lanceur fut pris dans le souffle de sa technique. La fumée se dissipait, laissant place à un cratère vide. Quelle ne fut pas la surprise du Saiyen lorsqu'il tomba à nouveau à genou, frappé par la même technique qu'au début du combat. Paikûhan semblait sain et sauf, il avait juste perdu son chapeau, mais pas son sourire orgueilleux. Sangoku n'avait plus beaucoup de puissance, le kaioken l'avait grandement affaibli…
- Maintenant, tu vas disparaître, lui dit en souriant Paikûhan.
- Tu n'as aucune raison de faire ça, tu étais au paradis, tu devrais avoir le cœur pur, lui répondit le saiyen à bout de souffle.
- Le paradis n'a plus rien à m'offrir. Je souhaite combattre les plus puissants, et que ce soit dans mon univers ou au ciel, je suis le meilleur. J'avais beaucoup attendu de toi, mais tu es faible… Je vais t'achever maintenant… et à jamais guerrier du nord…
Paikûhan se mit alors à tourner sur lui-même, juste au dessus de Sangoku. Celui-ci, qui avait déjà vu l'attaque à l'œuvre, savait qu'elle pourrait lui être fatale. Il se releva donc pour esquiver. Il ne put toutefois jamais s'éloigner, le poumon perforé par un rayon d'énergie concentré. Cell sourit avec mépris en regardant le Saiyen qui lui avait tant causé de problème se soulever du sol alors que la tornade prenait de l'intensité, le sourire fier d'un monstre qui avait amené sa pierre à la destruction d'un ennemi. Après quelques secondes, le corps de Goku valsait dans les airs, s'écorchant sur les multiples gravats qui volaient autour de lui. Un rocher de la taille d'une voiture lui fracassa la tête. Alors que Paikûhan ralentissait, le corps désarticulé de Sangoku tomba au sol. Tel un pantin, il n'était plus rien. Pour se venger de l'affront qu'il avait subi, Dabra changea le saiyen déjà mort en pierre, et le détruisit. C'en était fini, Goku n'existait plus, et personne n'était là pour le rapporter à ses amis.
- Bien, maintenant, rendons-nous à mon vaisseau, je vais vous expliquer ce que j'attends de vous…
Alors que Babidi et ses nouveaux hommes passaient par la faille noire, les corps de Puipui et Yakon tombèrent des nuages… le rituel était achevé…

Chapitre 4 : Dure réalité

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Chapitre 5: Le grand désert

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Le détecteur de Babidi n'était pas aussi précis que ce qu'avait pu espérer Paikühan. Cela faisait une heure qu'il se trouvait à l'endroit indiqué, sans pour autant trouver de trace de vie. Les guerriers l'accompagnant n'avaient pas eu plus de chance, et tournaient en rond en grommelant. Ils n'étaient pourtant pas dans un endroit très compliqué, ni offrant beaucoup de cachettes : une simple oasis, plantée dans le désert sans fin. Quelques arbres tentaient de protéger le peu de végétation qui poussait à leurs pieds. La source d'eau était peu abondante, mais bien présente. Toutefois, les serviteurs de Babidi savaient qu'un être vivant se cachait là. Ils avaient en effet découvert des empruntes de pas, ainsi que des ustensiles de cuisine. Il fallait croire que la population locale disposait d'un moyen de ressentir les puissances, et s'étaient cachés. Le guerrier vert n'en pouvait plus. Son maître avait été explicite: pas de tuerie. Pourtant, il n'avait qu'une envie, réduire ce pathétique endroit en cendres. Il se décida à utiliser son tourbillon. Peut-être cela allait-il dégagé des chemins cachés, ou bien les personnes se terrant ici tenteraient de s'enfuir. Il ordonna aux guerriers de s'éloigner de la zone, puis commença à tourner sur lui-même. Tout d'abord lentement, puis de plus en plus vite, la rotation qu'il effectuait souleva des tonnes de sable. Les feuilles des arbres s'arrachèrent, les racines de la végétation au sol ne pouvait pas non plus résister. Même l'eau commençait à disparaître, emportée par le vent. Les guerriers qui accompagnaient Paikühan luttaient eux aussi contre ce courant inattendu. Ils avaient déjà vu le guerrier vert à l'œuvre, mais étaient toujours autant impressionnés par sa puissance. Après quelques secondes seulement, il ne restait plus rien de l'oasis. Paikühan s'immobilisa rapidement. Il regarda autour de lui, à la recherche d'un quelconque mouvement. Les guerriers de Babidi avaient disparu sans laisser trace. Cela n'a rien d'étonnant pour ces lâches, pensa tout d'abord le guerrier vert. Mais il savait que ce n'était pas réellement ça, puisque tous les guerriers étaient sous l'influence du sorcier et qu'ils devaient lui obéir. Où étaient-ils donc? Il saisit le détecteur. La puissance des deux acolytes était indiquée exactement à l'endroit où il se trouvait. Il devait y avoir un tour, une puissance magique qui cachait une entrée en sous-sol se dit Paikühan. Ses adversaires voulaient se jouer de lui… bien, il allait jouer aussi. Oubliant l'ordre de son maître sous le coup de la colère, le guerrier envoya un puissant kikoha vers le sol. Ce qu'il vit alors l'étonna au plus au point. Il avait détruit une sorte de voute, et, en dessous, se trouvaient des cocons d'une taille importante, et, un peu plus loin, plusieurs silhouettes debout. Des extraterrestres de grande taille le regardaient. Ils possédaient un long corps, muni de nombreux bras. Tout leur dos était protégé par une épaisse carapace, dont la couleur se confondait avec le sable du désert. Cela expliquait pourquoi Paikühan ne les avait pas vus. Ils étaient quatre, et portaient dans leurs nombreuses mains les guerriers de Babidi, vraisemblablement conscients, mais incapables de se défendre. Le guerrier vert au service du sorcier commença à descendre vers les extraterrestres en souriant, une lueur malveillante dans le regard.

Cell portait son attention au combat qui se déroulait devant lui. Les hommes qu'il avait à sa disposition se battaient contre un extraterrestre, une grande chenille se tenant sur ses pieds, attaquant à l'aide de ses nombreux bras. Les quatre guerriers avaient du mal à tenir tête à la créature, qui, malgré son imposante taille, se déplaçait à une vitesse impressionnante. Un guerrier se détacha du groupe et commença à s'élever, tout en concentrant son énergie dans ses mains. Pendant se temps, son absence se faisait sentir dans le combat, et la chenille, qui venait d'esquiver une attaque, s'était mise en boule et fonçait sur les trois combattants restants. La vitesse de rotation et la charge ne leur laissèrent aucune chance d’esquiver. La chenille les percuta de plein fouet, et Cell entendit distinctement les bruits d’os broyés. Il allait devoir se battre, au final. Néanmoins il restait toujours un combattant en train de préparer une attaque, il allait attendre de voir la fin de ce combat. La chenille se releva ainsi que, étonnament, un des guerriers de Babidi. L'extraterrestre s’adressa alors à Cell, mais celui-ci ne comprit pas un mot de ce dialecte étrange. Comme pour ponctuer ses propos, la chenille envoya une boule d’énergie de chacune de ses mains sur le guerrier qui venait de se relever. Celui-ci cria à Cell de le protéger, mais il mourut dans une grande explosion avant même de s’en rendre compte. C’est alors qu’un grand éclair d’énergie pure frappa le guerrier chenille. Le dernier combattant de Babidi avait fini de préparer sa technique, et était en train de montrer que l’attente n’avait pas été vaine. L’électricité crépitait autour de la chenille, qui semblait souffrir le martyr. Le guerrier de Babidi semblait toutefois lui aussi souffrir de sa technique, et ses mains prenaient une teinte sombre, comme si elles se transformaient en charbon. Un concours d'endurance, se dit Cell, qui trouvait cela très amusant. La chenille commençait elle aussi à subir des dégâts conséquents, alors que son corps s’assombrissait et prenait même feu par endroits. Le guerrier de Babidi semblait triompher de cette épreuve de force, malgré ses traits déformés par la douleur. C’est alors qu’une grande ombre surgit, percutant le guerrier et disparaissant avec ce dernier en quelques instants. Cell, qui regardait la scène de loin, eu à peine le temps de reconnaître un gigantesque papillon. Peut-être que cette planète serait-elle intéressante, au final.

Dabra détruisit la statue d’un coup de poing. Son maître, Babidi, avait été attaqué par cette grosse chenille. Ils étaient arrivés dans une sorte de village, si l’on pouvait appeler cet endroit de cette façon. Il y avait une série d’arches, disposées en étoile, qui menaient toutes à des entrées souterraines. Alors qu’il n’y avait personne au premier abord, ce village s’était en fait révélé être le repère d’une petite peuplade insectoïde. Ils étaient une demie douzaine a avoir chargé, sortant des tunnels, alors que Babidi et ses hommes se posaient au centre de l’étoile. Les soldats du sorcier n’étaient pas très puissants, et même à deux ou trois contre un seul des guerriers chenilles, ils ne faisaient pas le poids. On voyait partout des combattants roulés en boule foncer dans leurs adversaires, expulsant les soldats maléfiques dans les airs. Il n’en restait d’ailleurs plus aucun en état de combattre, la totalité des forces de Babid étaiti en train d’agoniser ou inconsciente. Babidi était sans protection, ou presque. En effet, Dabra se tenait toujours debout, et venait de prouver qu’il pouvait combattre ses ennemis. Cet élément n’avait pas échappé aux guerriers insectoïdes, qui semblaient vouloir venger leur compagnon.

- Arrêtez immédiatement ! Une voix venait de résonner dans la tête de tous les êtres vivants de la planète. Il suffit, ce combat n’a pas lieu d’être. Etrangers, vous êtes sur ma terre, car je suis Teteoninan, le grand cocon.
Tous les guerriers s’étaient à présent arrêtés, car ils ne savaient que faire. Babidi savait parfaitement que ses hommes attendraient avant d’agir. Il répondit donc, tentant de savoir ce que voulait ce Teteoninan.
- Je suis Babidi, un sorcier, et je viens ici en paix. Ce n’est pas mes hommes qui ont attaqué, bien loin de là, ils se sont plutôt fait sauvagement agresser.
Babidi avait lui aussi étendu la pensée à toute forme de vie sur la planète, si bien que ses guerriers l’entendaient. Il semblait toutefois que seul le maître des guerriers insectoïdes était capable de comprendre ce qu’il disait.
- Mes guerriers défendent leur territoire, ils sont ici chez eux et vous êtes des intrus. Je peux sentir le mal en vous, vous ne méritez pas de vivre. Si vous partez maintenant, alors nous ne vous attaquerons pas plus.
- Bien bien, des menaces à présent. Soit... nous pouvons partir maintenant, si nous obtenons ce pourquoi nous sommes là. Je n’ai qu’une question à poser, et je sais que l’un d’entre vous est un devin. C’est assez simple, à bien y penser... retrouvez la création de mon père, et nous vous laisserons vivre.
- Vous êtes vils, trop pour que je vous prédise quoi que ce soit ! Vous l’aurez cherché...
Alors que Cell, Dabra, Paikühan et Babidi sentaient l’intrus disparaître de leurs pensées, les guerriers insectoïdes recommencèrent à se mettre en mouvement.
- J’ai changé d’avis... ces larves ne sont que des pions, anéantissez-les ! ordonna mentalement Babidi à ses hommes.

Il n’en fallut pas plus à Paikühan, qui fonça la tête la première sur ses adversaires. Ceux-ci étaient sortis à sa rencontre, pensant avoir à faire à un autre soldat de basse classe. Ce n’était pas le cas. Les soldats de Babidi gisaient sur le sol, la nuque brisée, et le groupe de guerriers chenilles était persuadé de connaître le prochain sur la liste... jusqu’à ce que le combattant perverti traverse le corps de l’une des chenilles. Cette dernière n’avait pas pu réagir assez rapidement à la charge de Paikühan, et regardait maintenant un trou béant laissé dans ce qui avait pu lui servir de poitrine. Alors qu’elle s’écroulait, les autres réagirent rapidement, comprenant la menace de ce nouvel ennemi. L’un des guerriers attaqua l’homme de Babidi au corps à corps, alors que les deux autres tentaient de le contourner. Encore une fois, ils avaient sous estimé leur adversaire, qui ne semblait pas le moins du monde inquiété par la pluie de coups délivrée par la chenille qui l’avait chargé. Paikühan parait facilement toutes les attaques, prenant plaisir à se jouer de son adversaire. Il voulait tuer les trois combattants restant d’une seule attaque, et était donc décidé à attendre le bon moment. Bien qu’ayant parfaitement confiance en ses capacités, il était étonné de la maîtrise de ses adversaires, qui étaient, il fallait le reconnaître, de vrai experts en arts martiaux. Il semblait normal que les minables que Babidi avait recrutés se soient fait battre. Tout à coup, il sortit de sa rêverie : les deux guerriers qui l’avaient contourné s’étaient mis en boule, et roulaient à présent à toute vitesse vers lui. La chenille que Paikühan avait en face de lui profita d’une seconde d’inattention pour s’envoler et lancer sur son adversaire une salve de rayons d’énergie, partant de chacune de ses mains. Le guerrier vert se mit en branle, pris appui sur ses jambes, et sauta en arrière pour éviter les trois attaques d’un même mouvement. Les chenilles ne s’attendaient pas à une telle vitesse, et furent prises au dépourvu. Celles qui roulaient vers Paikühan tentèrent de changer de direction, alors que le dernier guerrier redirigeait ses tirs. Prenant à nouveau ses adversaires de vitesse, Le soldat de Babidi inversa ses appuis et chargea. Tapant de ses deux bras les guerriers chenilles roulant, il les expulsa vers leur compagnon. Il n’avait pas frappé avec beaucoup de puissance, non, il était bien plus subtil et sadique que cela. En effet, alors que les deux guerriers cessaient de rouler pour atterrir, ils se rendirent compte qu’ils étaient dans la ligne de tir de leur compagnon. Ils subirent alors un déluge de boules d’énergie avant que le guerrier volant n’arrête de tirer. Ses deux amis étaient à l’agonie, et par sa faute. On pouvait clairement lire dans ses yeux la haine, mais aussi la tristesse. Il se ressaisit alors, et chercha son adversaire. Il n’en eut pas le temps : Paikühan s’était déplacé rapidement, et, après s’être retrouvé dans le dos de son adversaire, venait de lui décocher un coup de pied enflammé. L’insecte s’écrasa au sol, en feu, à coté de ses deux amis. Il tenta bien de se relever, mais ce ne fut pas possible. Même, il se rendit compte que ses mouvements avaient enflammé ses amis, déjà dans un état critique. Le guerrier chenille, sentant la mort venir, ne put que maudire son adversaire, qui le regardait d’un air satisfait.

Dabra tournait autour de son maître. Il avait son sabre en main, et chargeait un à un les guerriers qui tentaient de s’en prendre à lui. En plus de la chenille changée en pierre, deux autres insectes gisaient sur le sol, lacérés par le sabre du démon. Il ne restait que trois adversaires debout, qui savaient parfaitement qu’ils n’avaient aucune chance face au guerrier rose. Babidi rentra alors dans la course. Il détestait qu’on le sous estime, et surtout, il adorait faire exploser les gens. Il entreprit donc de faire disparaître l’un des guerriers. La barrière mentale de ce dernier était puissante, mais la chenille n’était pas concentrée sur Babidi, mais sur Dabra et le combat. Le petit magicien contourna donc avec facilité les défenses de sa cible, puis invoqua son pouvoir. Le guerrier chenille s'arrêta de bouger immédiatement, se crispant alors qu’il sentait sa tête grossir. Ses amis le regardaient sans comprendre ce qu’il se passait, jusqu’à ce que la tête de la chenille explose littéralement. Babidi adorait ça ! Dabra, lui, était lassé de ce combat, et tant par manque de respect que pour finir rapidement le combat, cracha sur ses deux adversaires distraits. Ceux-ci ne purent que se regarder l’un l’autre, en train de se transformer en statue de pierre. Après quelques secondes, le silence était retombé dans ce qui avait pu être appelé un village.

Cell venait d’achever la chenille blessée. Il l’avait coupée en deux, de haut en bas, à l’aide d’un disque d’énergie pure. Ce n’avait même pas été un combat. Toutefois, il souriait, il savait ce qui l’attendait, et il aimait cela.

- Bien, résonna une voie dans la tête des quatre personnages, vous avez tué mes fils... mes tout petits... je ne vous pardonnerai jamais ! Vous allez devoir affronter mes gardiens, les aînés de ceux que j’ai conçus !
Alors que la conscience disparaissait, des papillons d’une taille impressionnante apparurent devant tous les combattants.

Chapitre 6: Combat divertissant

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Chapitre7: L'entrainement de Vegeta

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Chapitre 8 : Réussites

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Cela faisait maintenant trois mois que Gohan et Vegeta s'entrainaient régulièrement ensemble. Le rythme de ces séances variait, le petit garçon allant en cours plusieurs fois par semaine. Il ne se passait toutefois pas une dizaine de jours sans que les deux saiyens ne s'affrontent. Et Vegeta maitrisait de mieux en mieux sa technique. Il arrivait peu à peu à prendre conscience de ses actes, tout en gardant concentrées ses forces. Les deux combattants étaient d'ailleurs en train de s'affronter, sous le regard critique de Piccolo. Ses conseils avaient été précieux au prince, qui avait réussi à mettre son orgueil de côté pour évoluer plus rapidement. Soudain, Gohan chuta lourdement sur le sol, s'enfonçant de quelques mètres dans la pierre. L'instant d'après, un coup de coude dans les côtes lui coupa net le souffle. Vegeta s'écroula, ces mouvements l'avaient épuisé. Gohan ne pouvait toutefois pas se relever, trop blessé pour esquisser le moindre mouvement. Vegeta avait gagné, il l'avait rattrapé, et il l'avait battu. Gohan était rassuré, mais aussi quelque peu gêné, sa fierté en prenant un coup. Ce n'était pas grave, il n'aimait pas se battre, mais être le guerrier le plus puissant de l'univers lui avait beaucoup plu. Il ne serait plus qu'un étudiant normal à présent.
- Bon, allons voir Dendé, vous vous êtes encore surpassés… dit Piccolo alors qu'il soulevait doucement le petit garçon. Vegeta, tu viens avec nous?
Le saiyen, qui se relevait péniblement, avait la tête qui tournait:
- Non, je n'ai pas grand-chose, enfin… J'irai voir Dendé plus tard, j'ai besoin de souffler…
Vegeta semblait à bout, Piccolo s'en alla donc, Gohan dans les bras.
- Ca y est, il t'a dépassé, dit-il au garçon, il lui suffit de devenir plus endurant et il ne craindra plus personne, tu vas enfin pouvoir avoir une vie normale Gohan…
Le jeune saiyen ne lui répondit pas, il venait de s'endormir.

Babidi jubilait. Il était arrivé sur terre depuis trois jours, et il avait déjà en sa possession quatre Dragon Balls. Cela n'était pas bien difficile de retrouver ces boules, tant elles irradiaient d'une puissance magique impressionnante. Le magicien des ténèbres s'étonnait de ne pas avoir rencontré d'opposition en allant chercher les boules. Cell leur avait conseillé de camoufler leur arrivée et leur force, ayant senti la puissance de Sangohan et celle de Vegeta alors même qu'ils étaient en train de voyager dans l'espace. Il avait avancé à son maître que combattre en arrivant était risqué, et que cela pourrait leur faire perdre énormément de temps. Sans oublier que les terriens étaient très proches de leur dieu, qui pourrait désactiver les Dragons Balls. Ils ramassaient donc les boules de cristal sans se faire remarquer.
- Maître Babidi?
Cell parlait mentalement avec son maître, c'était lui qui avait été chargé de retrouver les Dragons Balls, il connaissait mieux la terre et ses mœurs que chacun des hommes de Babidi.
- Qu’y a-t-il Cell? Babidi n'était pas d'humeur patiente, il lui tardait de retrouver son Boo.
- Nous avons un souci, j'ai trouvé deux boules, là où vous me l'aviez indiqué, mais elles sont dans la demeure d'un humain qui connait nos saiyens.
- Et bien, il semblerait qu'il soit temps que le sang coule mon très cher Cell, à moins que vous n'ayez peur ? Babidi savait comment titiller l'orgueil de chacun de ses serviteurs.
- Soit, la boucherie va donc commencer… déclara Cell en descendant vers l'édifice.

- C'est pourquoi je vous ai fait appeler en urgence! Maître Kaïo n'était pas à son aise.
- Je comprends, nous allons donc nous rendre immédiatement dans les enfers pour tenter de retrouver ce Sangoku. Vous êtes sûr qu'il nous sera utile pour notre affaire?
- J'en suis certain, c'est dans son tempérament de se battre, il vous suivrait pour des causes bien moins importantes.
- Soit, allons-y.
Les trois personnages s'éloignaient du Kaïo du nord et du Kaïo de l'ouest. Ces derniers ne savaient plus quoi penser, ils espéraient juste que leurs protégés allaient bien.

Chapitre 9 : Massacre

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Chapitre 10 : perte de contrôle

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- Maître Babidi, nous avons réussi à rassembler toutes les dragon balls, que faisons nous à présent? Dabra se tenait respectueusement derrière son maître.
- Nous allons réaliser tous les préparatifs pour que Boo puisse vivre à nouveau. Commencez par sortir le cocon, puis rassemblez nos soldats à l’extérieur.
Le démon s’inclina, et partit exécuter les ordres.

Vegeta avait totalement perdu la raison. On ne voyait plus que le blanc de ses yeux, seule la colère guidait ses actes. Sans prévenir, il lança une boule d’énergie sur Picolo. Cette attaque aurait du tuer n’importe quel combattant, mais les trois personnages en présence n’était pas des novices, et leur instinct les avez devancé. Tenshinhan détruisit la boule à l’aide d’un kikoho parfaitement maitrisé. Comme l’avez imaginé les combattants, l’attention de Vegeta se focalisa sur le gêneur et il s’envola à toute vitesse vers lui. Alors qu'il allait l'atteindre, il fut stopper net dans sa course par un poing géant, qui s'écrasa sur lui et l'envoya voler sur plusieurs mètres. Piccolo, qui avait augmenté sa taille de plus de 5 fois, ne s'arrêta pas à : il allongea son bras pour rattraper le saiyen et le ramener vers lui, pensant pouvoir lui donner un nouveau coup. Ce ne fut toutefois pas le cas, et sous-estimer le prince des saiyen n'était pas une bonne idée. Alors qu'il était attirait vers Piccolo, Vegeta eu le réflexe de s'envoler, attirant grâce à sa force le namek. Ce dernier, pour s'échapper, entreprit de retrouver sa taille normale. Malheureusement pour lui, Vegeta tenait fermement sa main, et Piccolo se retrouve donc très vite dans les bras du saiyen. Ce dernier entreprit alors de briser tous les os du namek en le serrant entre ses bras. Les hurlements ne durèrent que quelques instants, car Gohan était intervenu très vite. Il venait d'enfoncer son poing dans le flanc de Vegeta. La violence du coup n'était cette fois ci pas la même, et le prince s'en alla chuter contre ce qui restait d'un immeuble.
Gohan, qui s'était transformé, savait que cela n'allait pas suffire, et après avoir jetait un œil à Piccolo, se jeta à la poursuite de Vegeta. Le namek s'avait finalement que peu souffert de l'attaque et suivit Gohan, plus préoccupé par le sort du petit garçon que du sien. Tenshinhan lui prenait de la hauteur, se préparant à se servir de son kikoho en cas de besoin. Alors que Sangohan fonçait vers l'endroit ou Vegeta avait chuté, un poing l'intercepta, et, sortant du sol, Vegeta commença à donner coup sur coup. Gohan se sentait dépasser par la puissance du prince, mais pas par la technique de ce dernier. Étrangement, alors que leurs derniers entrainements avaient prouvé que son instinct était très efficace en combat, Vegeta se battait avec fureur mais sans logique, l'instinct avait emporté par la rage. Progressivement donc, et grâce à Piccolo qui s'était lui aussi jeté dans le combat, Vegeta était repoussé. Les combattants savaient qu'il suffirait de l’arrêter, ne serait-ce qu'un temps, pour qu'il reprenne ses esprits, mais la rage de combat du prince ne leur laissait pas une seconde de répit. Tout d'un coup, Sangohan réussit à repousser Vegeta sur plusieurs mètres. Alors que celui-ci allait repartir à la charge, il fut écraser par un kikoho d'une grande puissance : Tenshinhan venait de dépenser énormément d'énergie pour tenter de paralyser le saiyen. L'effet fut tout contraire : Vegeta, se relevant, lança lui aussi un kikoha d'une grande puissance. Gohan n'eut même pas le temps de réagir, il reçut la vague d'énergie qui l'engloba rapidement. Piccolo ne put même pas tenter d'aider le garçon, car l'explosion qui suivit l'impact le souffla au loin. Gohan retomba sur le sol, inconscient, et fut rattrapé de justesse par Tenshinhan. Alors que Piccolo pensait sa dernière heure venue, Vegeta s'immobilisa, comme retenue par une force extérieure. Au même instant, le ciel devint noir, et Piccolo réalisa ce qui avait amené la destruction sur la capitale de l'ouest.

Babidi exultait, s'était si facile. Comment ces stupides terriens avaient-ils pu laisser des objets aussi puissants sans plus de protections ? Le dragon se tenait devant eux, attendant les vœux de ses invocateurs. Il avait rassemblé ses serviteurs en dehors du vaisseau, une petite force d'une vingtaine d'homme qu'il contrôlait parfaitement. Dabra, Païkuhan et Cell étaient là eux aussi. Enfin, le cocon, sa fierté, était disposé devant eux. Le dragon s'impatientait, il demande une nouvelle fois à Babidi ce qu'il lui voulait.
- Dragon, je veux que tu redonnes à Boo toute sa puissance ! Je veux qu'il puisse vivre à nouveau ! S’écria Badidi.
- Hum, cela demande beaucoup de puissance ! J’en suis capable, mais tu n’auras plus qu’un seul vœu après celui là…
- Parfait parfait parfait ! Exécutes toi ! Babidi jubilait.
Le cocon de Boo se mit alors à briller d’une lueur intense. Chaque personne de la planète pouvant ressentir les puissances vitales surent que quelque chose d’extrêmement fort était en train d’apparaitre. Alors que le cocon n’était même plus visible, tant l’aura qui l’entourait été puissante, de la fumée s’échappait, formant un nuage de taille impressionnante au dessus de la boule lumineuse. Tout cessa d’un seul coup : le cocon tomba, comme une coquille vide, alors que les nuages commençaient à se regrouper. La tension était à son comble, Babidi ne savait pas si l’opération avait où non fonctionnée. Cell, lui, restait mué, mais il savait qu’il venait de trouver un adversaire qu’il ne pourrait jamais vaincre. Boo apparut alors, sortant du nuage en se laissant tomber sur le sol. On aurait dit un enfant qui sortait du lit, particulièrement heureux de commencer une journée au soleil. Pourtant, l’aura maléfique qui l’entourait ne trompé pas, il était mauvais, fondamentalement mauvais. Le silence continuait de régner alors que Boo regardait autour de lui. Babidi pleurait de joie, il avait réussi, toutes ses années d’efforts n’avaient pas été veine ! Ce fut le dragon qui rompit le silence :
- Ton vœu est exhaussé, il ne t’en reste plus qu’un, que veux-tu ?
- Tais toi donc Dragon, ne vois-tu pas que la créature de mon père vient d’apparaitre ? Il est invincible, il peut survivre à tout ! s’écria le magicien qui perdait quelque peu le contrôle de lui-même…
- C’est donc ce que tu veux ? Que je rende cet être invincible ? demande le dragon.
- Maître Babidi, vous devriez… commença Dabra, méfiant.
- Oui, voilà ! Rends cette créature parfaite, que Boo soit invulnérable !
- Bien, ton vœu est donc exhaussé, je m’en vais à présent…
Alors même que ces mots étaient prononcés, Boo se mit à briller. Se croyant agressé, l’être rose envoya immédiatement une attaque d’énergie sur le dragon, le réduisant en poussière en un instant. Une phrase retentie alors dans la plaine :
- J’ai faiiiiiiiin ! Boo était bel et bien réveillé.

Picolo s’inclina devant le personnage qui tenait paralysé Vegeta. Ce dernier commençait d’ailleurs à ce calmé, son subconscient lui avait rappelé ce que signifiait un ciel noir en pleine journée. Le petit être qui le tenait paralysé l’avait aidé, faisant appelle à ses pouvoirs pour l’aider à faire retrouver son état normal, même si personne ne l’avait remarqué.
- Maître Kaioshin, c’est un honneur, murmura Picolo.
- Plus tard, ancien dieu de la Terre, nous devons agir, répondit le Kaio. Kibito, va soigner celui qui est inconscient, et vite ! Vegeta, écoutes moi, je sais comment tu peux te venger, mais il faut que tu nous aides ! Nous avons besoin de toi…
Picolo se sentait terrifié, il ne comprenait pas ce qu’il se passait, mais il pouvait entendre dans la voie du Kaio de la panique, chose qu’il n’aurait jamais cru possible.

par **vonvlad** le Lun Août 22, 2011 14:36

Chapitre 11 : Première mort

Spoiler

Vegeta se tenait, debout, droit et fier. La rage lui dévorait les entrailles, mais il avait retrouvé le contrôle de lui-même, grâce à Kaioshin. Piccolo et Tenshinhan les avaient rejoindre. Kibito était en train de soigner Gohan, qui avait été grièvement blessé par l’attaque de Vegeta.
- J’attends que le petit soit guéri pour vous expliquer de quoi il s’agit ! La situation est dramatique, et nous avons besoin de vous.
Le dieu attendit que Kibito le rejoigne avec Gohan, puis leur expliqua la situation. Au fur et à mesure que Kaio avançait dans son histoire, les visages des combattants présents se décomposaient. Sangohan pleurait à chaude larme, son intuition s’était révélée exacte, son père n’existait plus… Vegeta n’en pouvait plus, il venait d’apprendre que la même personne était responsable de la mort de son fils, de sa femme, mais aussi de son plus grand rival et de son plus grand ami. La haine lui nouait le ventre. Alors que les combattants semblaient indécis, une immense vague d’énergie se fit sentir. Le monstre venait d’augmenter la puissance de manière impressionnante. Sans attendre, et sans prendre en considération les mises en gardes du Kaio, les guerriers s’envolèrent en direction de cette puissance, avec la ferme intention de se venger.

Boo hurlait de rage à présent. Babidi ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. Tous ses serviteurs s’étaient mis en position défensive, prêt à se battre. Boo avait lancé un rayon sur Cell, qui l’avait bien entendu esquivait sans se poser de questions. Cela n’avait vraisemblablement pas plu au gros bonhomme, qui avait considérablement augmenté sa puissance.
- Boo ! Je suis ton maître, je suis Babidi ! Mon père t’a créé, tu me dois obéissance ! Babidi paniqué totalement, il ne savait pas quoi faire. Jamais il n’avait pensé que le monstre aurait été désobéissant, et encore moins violent envers ses alliés.
- J’ai faim, NE ME DONNE PAS D’ORDRE !!! articula lentement Boo, avant de lancer sur Babidi une attaque d’énergie en forme de balle rosâtre.
- Maître, attention ! Hurla Dabra.
La boule d’énergie fut déviée par un pied en flamme. Païkuhan était intervenu au dernier moment. Il s’était jeté sur son maître pour le protéger dans un premier temps, mais il avançait maintenant vers Boo, jonglant sur les mains tout en faisant tournoyer ses pieds en feu. Il était l’un des rares êtres de l’univers à pouvoir transformer son énergie en feu, et ne s’en privait pas. Cell, qui avait commençait à préparer une attaque depuis qu’il avait du esquiver le rayon, se tenait prêt à soutenir son compagnon. Dabra lui aussi s’était jeté sur son ennemi, il n’avait pas supporté de voir son maître menacé et vouait à présent une haine sans nom à son adversaire. Babidi, qui se remettait peu à peu de ses émotions, ne savait pas quoi faire. Il ne voulait pas perdre sa créature, mais elle l’avait attaqué sans hésitations. C’était de toute façon trop tard, Cell venait de lancer son attaque. Sortant de ses mains, un rayon blanc vola à toute vitesse sur Boo, qui ne prit pas le temps d’esquiver. Ce rayon pourtant n’avait rien d’ordinaire, le namamidabutsu étant une sorte d’éclair blanc, à l’aspect instable mais à la capacité de destruction impressionnante. Le gros monstre se retrouva donc dans les airs, paralysé par des vagues d’électricités successives. Il ne semblait pas pour autant souffrir le moins du monde, mais son visage était assez inexpressif, il fallait bien l’avouer. Au moment où Païkuhan allait lancer son attaque, Cell cessa la sienne, se préparant à rapidement enchainer. Le corps de Boo n’eut pas le temps de tomber au sol. Son adversaire le maintenait en effet en l’air, enchainement les coups de pieds tout en tournoyant sur place. Chaque coup enlevait à Boo une partie de son corps, qui allait se consumer un peu plus loin. Son corps servait de ballon au guerrier vert, qui jonglait avec dans une capoeira meurtrière. Lorsque Païkuhan sentir que Dabra était prêt de lui, il décida de plaquer son ennemi au sol, et, écartant puis rabattant rapidement les jambes, il coinça la tête de Boo dans une prison de flamme. Rabattant rapidement ses pieds tout en donnant une grande impulsion de ses mains libres, il inversa sa place avec celle de l’être rose, qui s’enfonça dans le sol, la tête en flamme. Alors qu’il tentait de se relever, le roi des démons arriva à son tour, et d’un coup de sabre bien placé, il décapita purement et simplement le monstre. N’étant pas convaincu par l’efficacité de son attaque, il cracha sur la tête de son adversaire, qui alla rouler sur le sol, transformée en pierre. Il cracha ensuite sur son corps, pour achever ce monstre sans une once de pitié. Babidi n’en croyait pas ses yeux… la créature de son père avait été vaincu si facilement ? Ses gardes du corps étaient si puissants ? Non, cela n’était pas possible.
Puis une explosion retentie, Cell venait de lancer un Kamehameha sur le corps de Boo. Ce dernier s’était relevé, du moins son corps. Il avait brillé d’une lueur doré pendant quelques secondes, puis la couche de pierre avait disparu, ainsi que toute marque du combat. Les combattants n’en croyait pas leur yeux, l’enchainement qu’ils venaient de faire subir au monstre aurait normalement eu raison de n’importe quel adversaire. Ce dernier était pourtant en train de fouiller le haut de son corps avec ses mains, et tira là où aurait du se tenir une tête, pour faire finalement réapparaitre cette dernière.
- Ça fait mal… très mal… Je vais tous vous tuer, sans exception… expliqua calmement Boo. Son regard brillait d’une lueur malsaine.
Il lança à nouveau son rayon, qui fut facilement évité par les trois combattants. Mais, voyant l’armée de Babidi s’élever dans le ciel sans pouvoir rien faire, ils comprirent qu’ils n’avaient pas vraiment été ciblés. Boo lança un autre rayon sur l’amassement de soldats qui hurlaient de panique ou de frustration. Ils furent réduis au silence, transformés en petits sorbets à la fraise. Le monstre rose inspira alors, et tous les sorbets furent engloutis en quelques secondes. Boo souffla de contentement, le regard dans le vide. Puis, sans prévenir, il libéra sa puissance. Celle-ci avait encore augmentée, pour le plus grand malheur des survivants.

Le garçon salua sa mère de la main :
- Ne t’en fais pas maman, il ne peut rien m’arriver maintenant. Je me suis durement entrainé, et puis, je ne vais que voir nos amis. Sangohan me manque, tu le sais…
- Oui, je sais tout ça, j’ai quand même un mauvais pressentiment, alors soit prudent !
Le garçon lui sourit, d’un amour sincère et respectueux, et disparu dans l’instant.

Chapitre 12 : Echange d’idées

Spoiler

Dabra se tenait le bras en hurlant de douleur. Boo n’avait mis que quelques secondes avant d’agir et s’était jeté sur le démon. Il avait bien été transpercé par un kikoho de Cell, mais cela ne l’avait pas ralenti plus que ça, et il avait au final arraché le bras du démon à l’aide d’un disque d’énergie pure. Le roi des démons était tout simplement le plus proche du monstre à ce moment là, et ce dernier s’amusait maintenant à le marteler de coups de poings. Le démon, qui sentait son forte vital diminuer, tenta de contre attaquer, et souffla sur Boo une attaque de feu, sortant de sa bouche une vague d’un noir intense qui se propagea devant lui. Le monstre, qui n’avait pas tellement apprécié l’attaque de l’autre guerrier vert, décida d’esquiver. Alors qu’il s’envolait pour se mettre hors de portée, il fut emporté bien plus loin que prévu par une tornade enflammé. Sa chair se mit une nouvelle fois à chauffer, puis à bruler, diminuant les forces du démon. De la fumée s’échappée du tourbillon alors que le monstre tentait de se sortir de l’œil du cyclone. Alors qu’il était sur le point de sortir de l’attaque du guerrier vert, la tête dépassant peu à peu les parois de vents qui l’emprisonnaient, il ne vit plus rien. Un guerrier insectoïde venait de disposer ses mains devant sa tête et de hurlait « la morsure du soleil ». Boo n’en pouvait plus, il subissait encore de lourds dégâts, qui étaient ces guerriers pour lui tenir tête ? Il tenta de sortir par d’autres endroits, alors que l’effet de la technique aveuglante se dissipait, mais, chaque fois, Cell l’attendait et le renvoyait immanquablement au cœur du cyclone.
Après quelques minutes, Boo tomba à terre, totalement disloqué. Païkuhan s’arrêta, éprouvé par l’effort. Cell montrait lui aussi des signes de fatigue, mais également des marques de brulures. Une nouvelle fois, une lueur doré se mit à briller à l’endroit où les derniers restes de Boo s’étaient consumés. Le monstre se reforma progressivement, même s’il semblait diminué. Le monstre hurla de colère, perdant son calme, il fumait des trous sur son corps, s’enveloppant d’un voile de fumée opaque. Il chargea droit sur Païkuhan, la cause de ses souffrances. Ce dernier, fatigué, se prépara toutefois à recevoir la charge de son ennemi. Le gros être rose fut une nouvelle fois stoppé par Cell. Ce dernier venait en effet de l’envoyer s’encastrer dans une colline en fonçant sur son ennemi.
- Je ne suis pas votre jouet ! hurla Boo. Je… je vais… graaaaaah !
Boo ne put finir sa phrase, sa tête tombant au sol, coupée par une épée aussi grosse que coupante. Dabra était passé derrière le monstre et l’avait décapité. Alors que Boo le reformait, naturellement cette fois ci, une autre voie ce fit entendre.
- Maintenant, c’est finit.
Tous, même Boo, semblaient terrifiés par cet être à la voie effrayante.

Tous les guerriers s’arrêtèrent au même moment. Kaioshin ne comprenait pas vraiment pourquoi.
- Que ce passe-t-il, pourquoi nous arrêtons nous ?
- On dirait moi, la première fois que je suis venu… moi en bien pire… cette aura… elle dégage une soif de sang sans limite… elle est si obscure… rien à voir avec l’énergie d’avant, même si elle est moins puissante… murmura Vegeta.
- Nous devons nous presser, il se passe quelque chose là-bas ! L’énergie de Cell et des trois autres a énormément diminuée, continua Gohan.
Alors que les guerriers allaient se remettre en route, le paysage devant eux disparu, enveloppé par une explosion sans précédent.

Bojack se souvenait. Comment cela avait-il pu être possible ? Il avait été enfermé durant des centaines d’années, il n’avait rêvé que de s’échapper, que de se venger des Kaios et de ceux qui les vénéraient. Il avait finalement pu sortir, sans vraiment savoir comment. Sa joie n’avait été que de courte durée ! Ils étaient tombés, lui et ses compagnons mercenaires, sur une petite planète, partiellement recouverte de glace. En fait, ils n’étaient pas vraiment tombés, ils s’étaient plus crashés, ainsi que de nombreux objets projetés par l’explosion. La planète avait alors été criblée de météores de toutes tailles et faites de nombreux matériaux. Il y avait de nombreux corps dans les débris, surement des planètes qui s’étaient fais détruire par le souffle de l’explosion. Ses vêtements étaient en miette, et il avait des traces de brulure sur tout le corps. Le froid était tel qu’ils avaient été gelés sur place, enfin, Bojack et ce qu’il restait de ses hommes, transpercés par la pluie de météore. Ils n’étaient pas assez puissant, dommage pour eux. Zangya ne s’en était pas non plus si bien sortie, en fait seule sa tête était arrivée à destination.
Le réveil de Bojack n’était pas forcement une bonne chose : il se rapprochait dangereusement d’un soleil, ce qui avait fait fondre la glace. Alors qu’il s’apprêtait à s’enfuir, une explosion de puissance et un cri de haine l’arrêta. Puis une immense boule d’énergie d’un vert azure apparut au loin, pour grossir, encore et encore… Bojack n’eut pas le temps de s’enfuir, et tous ses rêves de conquêtes disparurent en même temps que lui.

Chapitre 13 : équilibre précaire

Spoiler

La créature qui avait parlé ressemblait à Boo, elle portait les mêmes vêtements et semblait faite de la même matière. Toutefois, sa peau était bien plus sombre, presque grise, et sa silhouette était presque décharnée. Le personnage semblait presque dégouté de son apparence, mais plutôt amusé par la situation. En effet, après avoir jeté un coup d’œil à ses bras maigres, il avait fait une grimace franche et sincère, grimace qui avait disparu lorsqu’il avait remarqué l’état de panique de l’autre Boo.
Le Boo gris se laissa tomber au sol, et s’approcha du rose avec un grand sourire, aussi terrifiant que sadique. La tension était à son comble, les ennemis du gros Boo ne bougeaient plus, ils profitaient de cette confusion pour récupérer leur force. Babidi s’était approché, il ne comprenait toujours rien, jamais son père n’avait parlé de ça dans ses écrits. Il espérait pouvoir reprendre le contrôle, ce Boo semblait bien plus calme. Cette idée fut démentie quelques instants plus tard : le Boo gris venait de frapper son homologue, qui ne semblait plus avoir aucune envie de combattre. Il avait attrapé l’antenne de son alter égo et s’amusait à le faire rebondir sur le sol. Au bout de quelques secondes, il enfonça de toute sa force le gros monstre dans le sol, puis, ouvrant la bouche, tira une sorte de rayon, totalement invisible, qui détruisit purement et simplement le gros Boo. Personne n’osait bouger, ce qui venait de se passer était incroyable. Le Boo restant tourna la tête vers les trois guerriers, un sourire bien dessiné sur son visage. Les guerriers se mirent instantanément en garde. Au moment où le monstre gris allait s’avancer vers ses ennemis, le gros Boo ressortit du trou dans le sol, entouré d’une lueur dorée en train de disparaitre. Le monstre gris le regardait avec des grands yeux, l’air totalement étonné. Il ne semblait pas avoir les souvenirs et la mémoire de l’être dont il était issu, et ne connaissait donc pas la propriété d’invulnérabilité du monstre rose. Les deux Boo commencèrent à se battre, chacun lançant sur son adversaire des kikohas dont la puissance se valait presque. Le Boo gris semblait maintenant plus faible. Après plusieurs échanges infructueux, l’être gris faiblit et encaissa deux kikohas qui le firent tomber au sol. Le gros Boo en profita pour sauter sur son ennemi et l’immobiliser.
- Toi aussi tu m’as fais mal ! Tu n’avais pas à sortir de moi, je vais te manger ! dit le gros monstre, qui pensait totalement dominer son adversaire.
- Et si on faisait l’inverse gros tas ? le provoqua le monstre gris.
- TU TE TAIS !!! hurla gros Boo.
Il venait de lancer un rayon sur le Boo gris, vraisemblablement le même rayon que celui qui avait transformé les soldats de Babidi en nourriture. Au moment où le rayon allait toucher sa cible, celle-ci souffla tout simplement sur le rayon. Gros Boo, abasourdit et bien trop proche pour esquiver, fut transformé en bonbon alors que le rayon avait fait demi tour. L’être gris, toujours allongé, se contenta de laisser tomber le bonbon dans sa bouche et le dégusta avec plaisir. Le plaisir laissa place à la surprise sur le visage Boo, juste avant qu’il ne disparaisse du regard des témoins sous une vive lumière blanche. Alors que la lumière disparaissait, Cell tomba à genoux. Quelle était cette puissance ? Et au repos… c’était tout simplement impensable. Lui, l’être suprême, dépassé à ce point ? Il ne pouvait pas le supporter… Il ne pouvait pas y croire, il devait gagner, quoi qu’il arrive. Il s’énerva et augmenta sa puissance au maximum.
Babidi, qui avait deviné son intention, hurla :
- Cell, non, ne l’attaque pas, je peux le contrôler, j’en suis…
Il ne put jamais finir sa phrase, il venait en effet de disparaitre, purement et simplement. Boo, dont la main était encore fumante à cause de l’attaque qu’il venait de lancer, se mit à rire. Il était libre à présent. Il avait grandi, son corps s’était musclé, son regard s’était endurci, il semblait à présent taillé pour le combat à présent. Il avait aussi retrouvé sa couleur rose, mais il ne portait plus qu’un pantalon, sans cape et sans veste.
Cell, s’était jeté sur le monstre, mais il n’était pas le seul. En effet, Dabra, qui avait vu son maître disparaitre devant lui, était blessé dans son orgueil : il n’avait rien pu faire, rien pu faire du tout, et il ne pouvait pas accepter cela. Voyant que les combattants qui avaient mis en difficulté son alter égo fonçaient vers lui, Boo ferma les yeux et pencha la tête en arrière. Cell était arrivé au contact, il avait déployé toute sa puissance, une puissance bien plus grande que lorsqu’il avait combattu Gohan, quelques mois auparavant. Dabra lui avait fait apparaitre son épée et il était à présent lui aussi tout prêt de la créature rose. Ils frappèrent presque simultanément, chacun d’un côté, mettant toutes leur force dans leur coup. Ils furent arrêtés à quelques centimètres de Boo. Ce dernier n’avait pourtant pas bougé, il semblait même dormir.

- La force d’un être peu puissant vient de disparaitre, déclara Tenshinhan.
- Je ne vois que Babidi… qu’est ce qui se passe là bas ? se demandait Kaioshin, anxieux.
- Nous allons bientôt le savoir, nous sommes arrivés, répondit Vegeta en baissant les yeux vers le paysage devant lui.
Le groupe voyait maintenant une scène des plus étranges. Cell et un démon cornu semblait s’acharner sur un adversaire qui ne bougeait absolument pas. Pourtant, il ne semblait pas non plus subir de dégâts. Une autre silhouette était à genoux, se tenant la tête, elle semblait désespérée. On pourrait voir de nombreux trous dans le paysage, le sol zébré de dégâts causés par un combat, et, en vue de la taille des dommages, le combat avait du être titanesque.
- C’est Dabra, le roi des démons, s’étonna Kibito, que fait-il ici ?
- Babidi avait du le recruter… je ne connais pas le deuxième, mais ce monstre rose, il a les mêmes vêtements… C’est Boo, je crois… murmura le kaio, livide de peur.
Il n’avait pas fini sa phrase qu’il fut soufflé au loin, ainsi que Tenshinhan et Kibito. Vegeta et Sangohan venait tous les deux de se transformer, leur puissance augmentant encore.
- C’est à cause de cette chose que leurs plus chers proches sont morts, expliqua le guerrier à trois yeux aux deux êtres divins qui semblaient hésiter entre l’émerveillement et la peur, ils vont être sans pitié… J’espère que Vegeta va réussir à se maîtriser…
- VOUS ALLEZ CREVER !!! hurlèrent à l’unisson les deux saiyans avant de se jeter vers le groupe de combattant, tous deux en super saiyans 2.

Chapitre 14 : rage

Spoiler

- Mais qu’est ce que j’ai fais ? qu’est ce que je suis devenu ? Comment est ce que j’ai pu finir ainsi ? se lamentait le guerrier à genoux.
Paikuhan ne savait plus s’il était encore lui-même. Il s’était laissé séduire par une promesse de puissance, il avait été jaloux d’un terrien, lui, un être vieux de plusieurs centaines d’années. Il avait déjà tué, des êtres mauvais, des êtres injustes, des adversaires trop dangereux, mais jamais il n’avait purement et simplement fait disparaitre une âme pure, l’âme la plus pure qu’il n’avait jamais vu même. Il vomit sur le sol, le dégout et la culpabilité occupant la totalité de son esprit. Il n’entendait plus rien, il ne sentait plus rien, il ne voyait plus rien. Il avait mal, il était blessé au plus profond de son être intérieur. Il était en train de se perdre dans une folie sans fin, les questions se bousculant dans sa tête, la peur de mourir revenue, l’envie de revenir en arrière, la prise de conscience d’une solitude infinie… Il allait perdre le contrôle…

Cell n’en pouvait plus, il enchainait les coups de poings et de pieds, mais jamais il n’atteignait sa cible. Il pouvait facilement deviner que Dabra le faible était lui aussi dans ce cas. Ils étaient tous les deux en train de s’épuiser, alors que leur adversaire n’avait pas encore bougé. Les premiers instants de surprise passés, une frustration sans borne avait poussé les deux guerriers à continuer sur cette méthode. En effet Boo, pour se protéger, avait tout simple détaché de son corps quatre petites boules, de la taille de billes, qui tournoyaient autour de lui et paraient un à un tous les coups qui tombaient.

Boo leva soudain la tête, ressentant deux grandes puissances qui se jetaient vers eux. Un petit garçon et un homme de taille moyenne, l’un des deux entouré d’une aura dorée, zébrée d’éclair, et l’autre à l’aspect bestial. Ils fonçaient en hurlant, on aurait pu croire qu’ils étaient dans un état second. Cell et Dabra, trop concentrés dans leur combat, n’avait pas vu approcher les deux saiyens. Peut-être par instinct ou par chance, les deux créatures maléfiques décidèrent de se reculer pour lancer une attaque d’énergie sur le monstre rose. Les terriens avaient eux aussi préparés leur attaque, et les quatre combattants lancèrent chacun une vague d’une grande puissance. Ce que Cell ne s’attendait pas, c’est de ressentir une telle douleur après avoir lancé son attaque. Dabra ne voyait plus rien, un nuage de poussière lui bloquant la vue, il entendait seulement le son de coups échangés. Alors que la poussière retombait, il vit la tête de Cell tombait vers le sol, sans voir la moindre trace du corps de ce dernier. Boo était en train de se battre contre un petit garçon, ce dernier s’était jeté sur le monstre de la même façon que Cell et lui-même, mais il fallait croire que sa technique était plus puissante, Boo étant en train de parer les coups tout en régénérant les parties manquantes de son corps, à savoir tout le côté droit qui n’existait pour l’instant plus.

Alors qu’il se dit qu’il avait vu deux rayons de trop tomber sur Boo, Dabra tomba à genoux, le visage déformé par la douleur. Un humain d’une grande puissance, un rictus sévère dessiné sur son visage, le dominait malgré sa taille assez commune. Le démon n’eut pas le temps de pousser plus en avant sa réflexion : il reçut un coup de pied sur la joue. Dabra n’en revenait pas, son adversaire avait frappé d’une puissance peu commune une zone sensible, le laissant à deux doigts de tomber inconscient. Le démon tenta de se ressaisir, lorsqu’il se rendit compte que le coup l’avait expulsé dans les airs. Il fallait qu’il se stabilise, qu’il se prépare à contre attaquer. Du moins, c’est ce qu’il aurait voulu faire. Au lieu de cela, il fut noyé dans une attaque d’énergie. Le corps du roi des démons ne pouvait pas être détruit aussi facilement, mais ce dernier chuta à terre, sans que personne ne sache s’il était mort ou blessé.

Cell s’était reformé, assez difficilement il fallait l’avouer, tant à cause de la fatigue que de l’importance des dégâts qu’il avait reçu. Il regarda la scène qui se déroulait devant lui, il ne s’attendait pas à ça : Sangohan et Vegeta était en train de combattre Boo, qui semblait dépassé. Comment les deux guerriers avaient-ils pu obtenir une telle puissance ? Gohan devait avoir continué à s’entrainer, car sa force prouvait encore une fois que son potentiel était infini. Le plus étonnant était cependant le prince Vegeta : ce dernier avait, durant quelques instants, dépassé largement la puissance du jeune saiyen, il combattait parfaitement, sans jamais commettre la moindre erreur. Il semblait lui aussi être en super saiyen supérieur, mais pas exactement. En effet, il n’avait pas, comme Gohan, le corps entouré d’éclair, ni même d’aura à vrai dire. Seule la couleur de ses cheveux, presque blanc, prouvait que le prince était encore transformé. Pourtant, à chaque coup qu’il donnait, un éclair parcourait Boo, qui semblait souffrir, et pire encore, ne pas pouvoir se reformer. Cell ne savait pas s’il devait aider les deux guerriers, ou tenter de détruire ses trois adversaires d’un coup. Vu son état, il ne pourrait surement rien faire, et il décida donc d’utiliser pour la première fois une technique qu’il n’avait jamais vu à l’œuvre. Il s’éloigna rapidement de la zone des combats, baissant sa puissance au maximum.
- Où penses-tu aller toi ? murmura Tenshinhan avant de s’envoler pour suivre discrètement le guerrier insectoïde qui s’éloignait vers les montagnes.

Boo appréciait vraiment la venue de ces nouveaux ennemis. Il aurait pu se lasser très rapidement des deux autres, fatigués et assez peu puissant au final. Là, il avait à faire à des adversaires très dangereux, qui semblaient le haïr pour une raison qui lui était inconnue. Ils avaient prouvé leur force en s’occupant chacun en quelques instants de l’un de ses anciens opposants. Les deux guerriers n’avaient en plus pas l’air d’être à fond. Boo sourit, il allait tester son nouveau corps, avant qu’il ne soit trop endommagé. D’un simple hurlement, le monstre libéra sa puissance, réparant totalement son corps et creusant des sillons dans le sol de pierre. Sa puissance n’avait rien à voir avec son ancienne apparence, il allait pouvoir s’en donner à cœur joie. Enfin, il aurait pu s’en donner à cœur joie avec des adversaires normaux. Ces deux là n’avaient même pas fait mine d’être impressionnés, au contraire, ils avaient eux aussi augmenté leur puissance. L’adulte avait quasiment les cheveux blancs, alors que le jeune était maintenant totalement léché par des gerbes d’électricités. Les nuages réagissaient d’ailleurs au magnétisme toujours plus important de la zone, et commençaient à former une masse sombre au dessus des combattants. La pluie se mit d’ailleurs à tomber au bout de quelques secondes. Boo était au ange, ces deux là aller lui donner énormément de plaisir… Il l’élança, le poing en avant, en hurlant de joie, ses deux adversaires chargeant eux aussi comme pour répondre à son invitation.

- Maître, je ne peux pas croire ce que je vois… ils sont effrayants ! Kibito suait à grosse goute.
- Ils sont formidables tu veux dire ? Ils font plus que tenir tête à Boo, ils combattent à armes égales avec lui… et Babidi qui n’est plus… c’est… hein !? Le jeune Kaïo tourna brusquement la tête vers la droite. Mais, mais, qu’elle est cette perturbation? s’inquiéta-t-il.

Chapitre 15 : invincible

Spoiler

Lorsque le poing de Gohan rencontra celui de Boo, l’énergie accumulée attira à elle la foudre, qui frappa les deux combattants. La zone de combat se retrouva durant un instant illuminée, ce qui obligea les deux adversaires à se séparer, éboulis. Il n’en était rien pour Vegeta, qui ne se battait pas en utilisant ses yeux. Il venait d’attraper le monstre rose par les bras, ne lui laissant pas une chance. Il posa la jambe sur le torse de son adversaire, et, alors que celle-ci s’entourait d’un halo blanc, transperça le ventre de son adversaire d’un seul coup. Sans s’arrêter là, il tira d’un coup sec sur les bras qu’il avait dans les mains, et, après une faible résistance, balança les membres arrachés au sol. Boo et Gohan retrouvait enfin la vue, et si le jeune saiyen semblait étonné par la scène, le monstre lui avait commencé à ruer Vegeta de coups, l’absence de 50% de sa masse ne semblant absolument pas le gêner. Le prince lui ne s’était pas laissé distrait par son ennemi, et parait un à un tous les coups de son adversaire, qui pourtant faisait preuve d’imagination. En effet, l’être rose utilisait la propriété élastique de son corps pour transformer ses pieds et son antenne en des fouets qui claquaient l’air. Au bout de quelques échanges et parades, Vegeta prit à nouveau le dessus sur son adversaire et lui arracha une moitié de tête d’un Kikoha bien placé. Boo recula, il fallait qu’il se reforme, il ne voyait plus rien, ses yeux ayant fondu lors de l’attaque.

Sangohan, toujours aussi haineux, l’esprit empli de la perte de son père, se tourna pour trouver un adversaire, Vegeta se débrouillant au mieux seul. Il y avait ce démon rose, qui rampait difficilement pour s’éloigner des combats, mais plus aucune trace de Cell. Puis Gohan vit un autre homme à genoux. Il ne l’avait pas remarqué avant, tant il était recroquevillé sur lui-même. Il ressemblait à Piccolo, d’ailleurs Gohan crut que c’était lui, jusqu’à ce qu’il voit que le vrai Piccolo se dirigeait vers cet inconnue. Lorsque le namek tomba à terre, l’air blessé, le jeune saiyen ne se posa plus aucune question, et fonça sur l’étrange homme vert. Arrivé à deux mètres du guerrier, il se retrouva à l’envers, repoussé purement et simplement, le torse et les bras couverts d’écorchures. Il n’avait rien vu pourtant, il n’avait pas senti de changement dans la puissance de cet homme à genoux, seulement un courant d’air violent.
- Gohan, calmes toi, je vais bien ! lui cria Piccolo alors qu’il allait foncer une nouvelle fois sur l’inconnue. Regardes le, il semble perdu, il ne fait pas ça volontairement ! Je pense qu’il n’est pas contre nous, regarde, il ne combat pas. Laisses-moi m’occuper de lui !
- Mais, Piccolo, et si il te blesse ? murmura Goha
- Tais toi, je ne suis pas faible, vas combattre ! Tu as peur ou quoi ? le taquina Piccolo.
- Peur ? Tu vas voir ! répondit Gohan, qui après un rapide clin d’œil, retourna vers de Vegeta.
- Bon, à nous deux, dit Piccolo, qui avait bien compris que l’étranger sombrait dans la folie.
Il se mit à genoux, et faisant appelle à la sagesse du tout puissant, se concentra pour entrer en contact avec l’homme à genoux. Au lieu de lui parler, il allait plutôt essayer de parler directement à son âme.

Tenshinhan regardait avec inquiétude Cell. Le terrien avait été stupide, il avait suivi le monstre en pensant qu’il aurait une chance contre lui. Comment avait-il pu croire cela alors qu’il y a quelques mois à peine, il n’avait rien pu faire contre les enfants du guerrier insectoïde. Il ne pouvait pas non plus rester les bras croisés, Cell préparait quelque chose, c’était certain. Il n’avait jamais vu cette technique, mais ne doutait pas que si le monstre s’était éloigné pour la réaliser, elle devait être d’une efficacité redoutable.
Cell était tellement concentré qu’il n’avait même pas remarqué le guerrier humain. Il était en train de réaliser une genkidama, puisant des forces chez tous les êtres incapables de lui résister. Contrairement à Sangoku, il n’hésitait pas à voler de force l’énergie des êtres vivants. Cela lui demandait beaucoup de concentration, et ne marchait qu’avec les êtres très faibles, mais la Terre était le refuge d’un tas grouillant de cafards, qui commençaient à paniquer alors que les leurs tombaient, mort, en pleine rue, sans aucune explication. L’énergie commençait à affluer dans ses mains, il poussa encore sa concentration, il devait absolument garder le contrôle. Cell sourit soudain, il venait d’avoir une idée, il allait utiliser cette technique différemment !

Boo n’était clairement pas assez technique pour combattre son adversaire. Ce qu’il lui manquait, ce n’était pas de la force, c’était de l’expérience et de l’inventivité. En poussant cette réflexion, il puisa dans les souvenirs de son alter ego, il voulait acquérir ses forces et ses capacités, ce qu’il faisait jusqu’à maintenant n’était que de combattre par pur instinct. Il trouva rapidement ce dont il avait besoin, même s’il n’aurait jamais pu le deviner, à cause de ce qu’il avait vu. Ses premiers adversaires… ils avaient posé beaucoup de difficultés au gros lard, alors qu’ils étaient moins puissants que lui. Il lui fallait leur expérience à chacun. Boo se recomposa lentement. Vegeta lui préparait sa prochaine attaque, brillant d’une lumière blanche, presque aveuglante, qui lui entouré tout le corps, pour s’élever sur deux mètres dans le ciel, prolongeant ses cheveux devenus blanc. Il semblait se fatiguer lentement mais surement, et lançait maintenant sa meilleure attaque. Boo, qui aimait les challenges, se mit à son maximum, il monta sa puissance jusqu’à ce que toute la terre tremble. Puis, par pur fantaisie, le fit pousser deux bras supplémentaires. Le prince des saiyens ne réfléchit pas, et chargea une nouvelle fois.

Sangohan regardait le combat avec attention : Vegeta dominait totalement Boo, mais il commençait à se fatigué, alors que Boo restait le même. C’était problématique… Soudain le monstre rose hurla de panique en reculant. Le jeune saiyen n’en revenait pas, quelle technique avait encore inventé Vegeta ? Ce dernier donnait des coups à Boo, préférant un corps à corps restreint, même si son état de fatigue ne lui donnait pas l’avantage. Et pourtant, à chaque fois qu’il le pouvait, l’être auréolé de blanc donnait un coup au monstre à l’aide de ses cheveux, ou plutôt l’extension de lumière qui marquait la continuité de ses cheveux. L’endroit où l’appendice touchait le monstre explosait, et semblait se répercuter sur tout le corps de son adversaire. Mais Vegeta se fatiguait de plus en plus vite.

Dabra était sauvé, il avait réussi à s’éloigner de la zone du combat, il ne lui restait plus qu’à s’enfuir. Ce qu’il vit, debout devant lui, lui enleva tout espoir.

- Que, que se passe-t-il ? Tous les habitants de cette ville sont morts… et cette énergie ? Cell ? Mes amis, attendez moi, j’arrive ! murmura le guerrier en volant à pleine vitesse vers les énergies colossales.

Chapitre 16 : Peur du noir

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Chapitre 17 : Surprises

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Piccolo allait arriver sur le monstre noir alors qu’il se retournait vers le dernier enfant. Le namek accéléra encore, pour purement et simplement traverser le monstre sur lequel il fonçait, mais aussi l’enfant. Dans la panique, il s’était précipité, et il cru qu’il allait s’écraser sur le sol. Au contraire, il passa au travers, fantôme intangible de ce monde. Et, devant ses yeux tristes, désespérés, devant son impuissance marquée, le dernier des enfants perdit sa tête entre les mâchoires du monstre. Ce dernier hurla, poussant un crie digne de la plus féroce des bêtes sauvages, et, alors qu’il hurlait, son corps se transformait, comme en train d’évoluer grâce à son précèdent dîné. Son corps, trapu, couvert de piques, fait pour marcher sur la terre ferme, était en train de s’allonger, sa tête rentrant dans son torse pour fusionner avec, les bras s’affinant, des palmes apparaissant entre les piques, alors que ses pieds eux-mêmes se transformaient en piques. La mutation dura quelques minutes, durant lesquels le monstre ne cessa pas de hurler. Lorsque le silence tomba dans la crevasse, le monstre avait fini de muter. Il semblait plus rapide, plus vif, mais aussi plus intelligent, une lueur malsaine brillant au fond de ses yeux, devenus d’un vert rappelant désagréablement la peau de ses victimes. Le monstre fit quelques mouvements, puis se jeta dans l’eau, filant à une vitesse telle que Piccolo ne le vit pas disparaitre.

Soudain, le décor changea. Piccolo se trouvait toujours sur le même sol, mais le ciel était d’un vert bleuté qui ne souffrait d’aucune imperfection, pas même d’un nuage. L’eau sous le sol était jaune, brillante, et semblait dégager une chaleur douce et agréable. Les monstres qui évolués dedans étaient plus fin, mais aussi bien plus nombreux, ils semblaient danser sous l’eau. Le namek comprit soudain ce qui se passait : il était revenu dans le passé, dans les plus lointains souvenir de son hôte : en effet, partout autour de lui, des crevasses, peuplées de jeunes extraterrestres verts, habitant dans leurs œufs, et cultivant des fruits noires sur le flanc et les murs des crevasses. Les enfants jouaient dans l’eau, et les adultes, de la même race que celui que Piccolo essayait d’aider, s’occuper à entretenir leurs cultures, leurs maisons, ou à préparer des repas. Piccolo repéra même un ancien. Il s’était aplatit, et ressembler beaucoup aux monstres évoluant dans l’eau, comme s’il n’en était que l’embryon. Le namek s’envola tout à coup, ayant ressenti plus loin la présence de celui qu’il tentait de retrouver. Sa puissance, ainsi que celle de quelqu’une des personnes qui l’entouraient, dépassaient largement celle des autres habitants de la planète. Après avoir volé quelques minutes, il se retrouva au dessus d’une crevasse étrange : il n’y avait aucune habitation, seulement des lignes creusées et parfaitement droites, orientées pour se diriger vers le ciel. Piccolo reconnu son homme, se tenant à genoux, imité par deux autres extraterrestre, regardant et écoutant un ancien. Tous semblaient concentrés, et l’ambiance était respectueuse et solennelle.
- Païkuhan, Cerakun, Loïhon, vous êtes les seuls enfants de Derahan. Il était notre plus puissant guerrier, et notre plus grand sage. C’est lui qui a chassé les czarnys potwors, et nous a protégé des années durant. L’ancien s’exprimait difficilement, il semblait fatigué. Maintenant que la paix est sur nous, il ne faut pas se reposer. Nous avons décidé, le conseil des anciens, mais aussi votre père, de vous faire voyager sur d’autres planètes. Vous devrez revenir par vous-même, et pour cela, devenir fort, devenir les plus forts. Il en va de notre sécurité
- Nous devons donc sacrifier notre vie pour notre peuple… murmura Cerakun. Bien, j’irai !
- Devenir fort ? Découvrir de nouveaux peuples sur d’autres planètes. C’est exactement ce que je veux ! Déclara Païkuhan.
- Hum… je veux la puissance… si c’est le seul moyen, et bien c’est parti. Se dit pour lui-même Loïhon.
- Vous êtes courageux… très courageux… Bien, nous avons déjà tout préparé. Vous voyez ces œufs ? Ils sont spéciaux, ce sont les œufs des premiers de notre race. Ils sont très résistants, et auraient permis à nos ancêtres de voyager dans tout l’univers. Il faut toutefois une grande puissance pour voyager dans l’espace, puissance que nous n’avons pas. Vous devez rentrer dans ces œufs, nous nous chargerons du reste.
Sans attendre, les trois frères s’exécutèrent, se plaçant dans des œufs bien plus grands que ceux dans lesquelles ils étaient nés. Alors qu’ils s’installaient, les œufs changèrent de forme. L’ancien leur avait expliqué, si l’œuf les acceptait, il deviendrait une sorte de vaisseau. En effet, l’intérieur se transforma pour ressembler à un cockpit, alors qu’à l’extérieur il s’affinait à l’avant et s’aplatissait à l’arrière. De nombreux habitants commençaient à se rassembler autour des vaisseaux, pour finalement les porter et les déposer sur les lignes tracées dans le sol. Chaque vaisseau avait sa ligne, l’un vers le sud-est, l’autre vers le nord et le dernier vers l’ouest.
- Il est temps, appelez les ! cria l’ancien, d’une force qu’on n’aurait pu soupçonner.

Immédiatement, un des habitants, qui se tenait prêt de la rive, au fond du cratère, sorti un instrument étrange de son étui. Cet instrument était long de prêt de deux mètres, légèrement courbé, percé en son bout et munit de trois épaisses cordes, allant d’une extrémité à l’autre. L’extraterrestre s’agenouilla, plongeant les trois quarts de son instrument dans l’eau. Il se mit alors à jouer, soufflant durant de légers intervalles dans le trou du bout, et agitant parfois les cordes. On entendait une douce mélodie, une sorte de berceuse au ton clair, sortant de l’eau tel un pétale dans le vent. Le musicien s’arrêta soudain pour reculer précipitamment, son instrument sur l’épaule. Il courait à présent pour se sortir du cratère, et Piccolo remarqua qu’il n’y avait plus que les vaisseaux dans celui-ci. Un crie retentit, poussait par tous les extraterrestres présents : « Byvalej ! ». Ils répétaient ce crie alors qu’un son sourd, puissant, se faisait de plus en plus intense. Soudain, sortant du cratère, un monstre à l’aspect bien plus puissant et plus ancien sorti de l’eau, l’air furieux d’avoir été dérangé. « Byvalej ! », la foule scandait toujours le même nom, en sécurité sur les hauteurs. Le monstre ouvrit alors la gueule, et, tournant sur lui-même, libéra sur les vaisseaux un rayon d’énergie d’une puissance prodigieuse. Le namek se dit que même Goku n’avait jamais produit une telle quantité d’énergie. Le rayon toucha les trois vaisseaux, les englobant entièrement. Ceux-ci décolèrent, portés par la puissance de l’énergie. Leur vitesse était telle qu’en quelques secondes, on ne les vit plus.
- Pourvu qu’ils reviennent à temps, murmura l’ancien, l’air inquiet, alors que Byvalej, semblant satisfait, replongea dans l’eau.

- Hé Vegeta, tu ne croyais tout de même pas qu’on allait en rester là ?
- Quoi ? Cell ? Non… t’es qui toi ?
- Hahaha, tu n’as pas besoin de le savoir. Rugit le monstre avant de se jeter sur le saiyen.

Sangohan atterri précipitamment.
- Tenshinhan ! Tenshinhan, tu m’entends ? hurlait le jeune homme.
Le guerrier aux trois yeux était allongé au sol, le ventre percé d’un trou d’un vingtaine de centimètres. Sangohan tata le pouls de son ami… il était mort.
- Raaaaaah ! Enfoiré ! le jeune homme augmenta instinctivement sa puissance, enrageant pour ce meurtre inexpliqué.
Une explosion le souffla, l’éloignant du corps de son ami. Le garçon leva les yeux vers la provenance de cette attaque :
- Trunk ?! Mais, que ?
- Gohan, attention ! hurla son ami.

Chapitre 18 : Transformation

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par **vonvlad** le Mar Août 23, 2011 15:28

voilà, j'ai tout remis, et voici la suite :wink:

Chapitre 19 : Combat à l’ancienne

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Sangohan et Trunk arrivèrent juste à temps pour sauver Vegeta. En effet Cell le tenait par le coup, en train de l’étrangler, Vegeta était au bord de la mort. Gohan n’en revenait pas, comment Cell était-il devenu assez puissant pour vaincre Vegetta ? Alors qu’il chargeait, Trunk lança un disque coupant sur le monstre, libérant son père de son étreinte. Les deux saiyens se précipitèrent pour rattraper le combattant mourant. Cell les regardait en riant, son bras coupé ayant déjà repoussé.
- Hahaha, c’est trop tard, vous ne pouvez plus rien faire, je lui ai écrasé la gorge, il ne pourrait même pas avaler un senzu. Et maintenant, ça va être votre tour.
- Trunk, vers l’est, Kibito, un humanoïde rose, prêt de Piccolo ! Il pourra guérir ton père, vite, je te couvre. Ordonna Sangohan
- Je reviens vite, promis !
Le garçon aux cheveux violets s’envola rapidement, sous un regard amusé de Cell.
- Bien, Gohan, j’ai le droit à ma revanche ? Héhéhé, soit !
- Tu vas crever pour de bon, répondit Gohan, dévoré par la rage.
Sans plus attendre, il s’envola vers Cell, se transformant immédiatement et uniquement par rage en super saiyen 2. Lançant une attaque sur Cell, celui tenta de l’esquiver, mais le combat contre Vegeta avait du le fatiguer, et il subit le poing du petit garçon de pleine force. Ce que Gohan n’avait pas vu, c’est que ce coup de poing renvoyait Cell, qui avait tout calculé, droit vers Trunk. Le garçon se lança dans une course effrénée pour rattraper le monstre qui se rapprochait dangereusement de son ami.

Piccolo poursuivait son voyage dans l’esprit de Paikuhan, il l’avait suivit, regardant sa vie défiler à toute vitesse. Il était devenu fort, rusé, il avait acquis de la technique. De planète en planète, éveillant ses pouvoirs, le guerrier avait acquis la conviction d’agir pour le bien. Il avait sauvé des peuples de la famine, mais aussi de massacres ou de guerres civiles. Paikuhan était un héros, à ne pas en douter. Toutefois, une menace, sourde mais puissante, se faisait entendre. Piccolo le sentait à travers le guerrier, il redoutait une rencontre. Cela arriva bien moins vite qu’il ne l’avait attendu, Paikuhan ayant même le temps de revenir sur sa planète. Malheureusement, ce qu’avait vu Piccolo s’était déjà déroulé, la planète était vidée de toute forme de vie. Paikuhan, de rage, laissait court à ses sentiments, il parcourait toute la planète, à la recherche du meurtrier. Soudain, un éclair noir le percuta, l’envoyant à terre. La créature sortait de l’eau, encore bien changée. Son corps s’était allongé, hérissé de piques sur toute sa dorsale. Les nageoires se collaient au corps alors qu’elle sortait de l’eau, laissant place à huit pattes semblables à celles des fourmis. La tête du montre, toujours incrustée dans son torse, dépassée sur le devant, et, tel un centaure, deux bras puissants venaient l’encadrer. La bête était réellement monstrueuse, un malaise puissant se faisait sentir lorsqu’on la regardait.
Paikuhan s’élança de toutes ses forces vers la chose noire. Il voulait la détruire, lui qui était pur, lui qui avait fait le bien, il ne connaissait que la haine, son esprit n’était occupé que par la violente vérité, celle d’être l’un des trois derniers de sa race, si ses frères étaient en vie. Jamais plus cette planète ne serait peuplée. Il commença à tourner sur lui-même, appliquant sa technique favorite, allant de plus en plus vite, jusqu’à se transformer en une lance venteuse toute puissante. Il transperça le montre, détruisant ses épines dorsales et traversant son corps entre ses pates. Il pensait avoir vaincu, se retournant pour accorder le coup fatal. Ce qu’il vit alors le glaça d’effroi. La bête s’était séparée de sa partie arrière, qui commençait à s’étioler pour ne prendre au final qu’une apparence humanoïde. Paikuhan se mit à pleurer… là devant lui, mort, transpercé au beau milieu de l’abdomen, se tenait Cerakun, son frère.

Kibito gisait sur le sol, hoquetant de douleur, se tenant la profonde entaille qu’il avait sur le torse. Il ne pouvait pas bouger, tant la douleur était immense. L’épée de Dabra, forcement, elle était empoisonnée, il aurait du s’en douter. Il pesta pour lui-même contre ce démon qui agressait son maître. Le jeune Kaio était en train de se battre contre le démon, ou plutôt il encaissait une à une toutes ses attaques, protégé par son bouclier d’énergie pure.
- Tu ne vas pas tenir longtemps, tu vas mourir Kaio ! hurla Dabra, le visage déformé par la rage du combat.
Il ne comprit pas tout de suite la douleur qui venait de l’envahir. Quand il regarda son ventre, il vit une lame y dépassait. Alors qu’il tentait de se retirer, la lame lui sortie du ventre, le découpant horizontalement.

par **sonluffy-z** le Mar Août 23, 2011 21:52

Très bon retour, j'ai bien aimé ce nouveau chapitre, vegeta va-t-il mourrir ou pas...j'en doute.

par **vonvlad** le Mer Sep 28, 2011 11:59

Bon bah, ça fait un bout de temps :lol:

j'espère que ce chapitre vous plaira!

Chapitre 20 : Fusion

Spoiler

par **Paulemile** le Mer Sep 28, 2011 13:13

AHAH ! une armure trouvée à l'arrache sur un astéroïde :lol:

Bon dans DB tout est possible, mais là, c'est marrant :mrgreen:

On sait donc comment Paiku est mort, c'est triste :cry:

Et Buu qui revient. Ca va super vite ! En plus les chapitres sont courts.
J'imagine que ça va être un beau bordel dans pas longtemps !

par **vonvlad** le Mer Sep 28, 2011 14:47

l'histoire de loihon et de paikuhan n'est pas fini, loin de là, je vais détailler plus, mais plus tard

c'est juste que piccolo n'est plus dans le monde de l'esprit maintenant!

pour boo, ouai, ça va aller un peu plus vite :lol:

et il y a trois fous furieux dans l'univers maintenant! je vais essayer de continuer a écrire!

par **sonluffy-z** le Mer Sep 28, 2011 21:50

Paulemile a écrit:AHAH ! une armure trouvée à l'arrache sur un astéroïde

Tu es bien placé pour dire cela toi, dois-je te rappeler le chapitre 18 des sayajins :mrgreen:

Remarque moi aussi je vais exploiter un truc du genre donc.....

Sinon Vonvlad j'ai bien cru que la suite ne viendrait jamais.
Je suis rassuré de savoir que ce n'est pas comme ça que Paikuhan est mort, il me semble qu'il est mort en héros donc il a du venger son peuple et se suicider en emportant Loihon mais on verra ça dans un prochain chapitre.

Vegeta est de nouveau debout, ça va faire mal mais bon, maintenant que Bou a absorbé Dabra et les autres, tout est fini, qui des héros va mourrir ? Je suis sur qu'il y aura au moins un mort dans la suite de la bataille.

par **vonvlad** le Mar Fév 28, 2012 3:29

euh, bonjour

me revoila :oops:

je suis plus du tout actif en ce moment (jeu à terminer, trop de taff!) mais voilà un nouveau chapitre pour ceux qui se souviennent de cette fic :lol:

(ça doit pas faire grand monde :twisted:

)

Chapitre 21 : Voyage temporel

Spoiler

par **Eiji-kun** le Mar Fév 28, 2012 12:36

Wahou j'ai lu toute ta fic et c'est vraiment excellent la fusion Piccolo Paikuhan intéressant il a eu le temps de lui apprendre la fusion durant se laps de temps. Boo qui absorbe Cell Dabra et Tenshinhan sa fait mal.

Vont il partir pour le Kaioshinkai pour s'entrainé avec la Z-Sword ?

En tout cas tu as un lecteur de plus

par **sonluffy-z** le Mar Fév 28, 2012 12:51

Lol j'aurais du passer par içi avant de te demander sur le cadavre exquis si la fic était au point mort.

En tout cas, un très bon chapitre : Païccolo, une bonne trouvaille innatendue.
Buu ressemble vraiment plus à rien maintenant qu'il a absorbé Cell, Dabra et Tenshinhan.
Par contre, je suis assez déçu de la mort de Vegeta :cry:

Enfin quittes à le faire mourrir il a eu une belle mort il faut le reconnaitre.

Perfect Boo, l'être tout en rose invulnérable

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