C'est la vengeance du cochon! Pour toutes les misères qu'elle lui a fait subir dans les autres univers

Hors-Série: Double Putsch
Cela faisait désormais un an que le précédent roi avait abdiquer en faveur de Pilaf, sans que quiconque ne trouve à y redire. Telle était donc le pouvoir de Shenron. Lorsqu'il avait accompli le vœu de Pilaf d'être le maître du monde, il avait agi dans l'inconscient de la population mondiale pour qu'ils l'acceptent comme légitime souverain. Pilaf aurait pu agir comme le dernier des tyrans, mais ce ne fut pas le cas. Ce n'était pas un monarque difficile, régner sur un peuple qui le respectait et se courbait sincèrement à son approche lui suffisait. Un de ses seuls décret concernait le respect des mœurs et de la bienséance, dont il avait durcit les règles. Il était désormais interdit, par exemple de faire l'amour en dehors du mariage, où même de flirter si des fiançailles n'était pas engagés. Les règles de pudeurs, notamment au niveau des vêtements, étaient aussi très haute. La plupart des tenues dites sexy étaient prohibés. Mais exceptés ces règles qui peuvent sembler hors d'époque, personne n'était contre la présence de Pilaf sur le trône. Néanmoins, Pilaf passait le plus clair de son temps à s'amuser, se promener, profiter de sa richesse et de son empire qu'à gérer les affaires courantes. L'économie chuta drastiquement, la justice était rendu aléatoirement et la sécurité n'était plus véritablement assuré. Ce coté passif mis en exergue un groupe de rebelles, qui ont toujours voulu, même sous l'ancienne régence, prendre le contrôle de la planète. Ce groupe était une armée, connu sous le nom de l'armée du Ruban Rouge. Outre que contrairement à la populace, ils n'hésiteraient pas à renverser le nouveau roi, Shenron ne pouvant modifier ce concept dans leur esprit, car ces derniers l'aurait fait quand même, avec ou sans la présence Pilaf, ils connaissait la vérité sur les Dragon Ball. Ils ont étudié le phénomène qui, quelques jours avant la prise de pouvoir de ce dernier, avait vu le monde entier plongé dans l'obscurité pendant quelques minutes. Ils ont découvert que c'était lié à une légende séculaire sur un dragon exauçant n'importe quel vœu lorsqu'on réunissait sept boules étoilés, avant de disparaître pour un an pour une éventuelle prochaine invocation. Ayant compris le lien entre Pilaf et ce dragon, l'armée du Ruban Rouge avait passé toute une année pour trouver un moyen d'obtenir ces boules, les Dragon Ball. Ils ont eu tout d'abord confirmation, par satellite, de la véracité de cette légende, en observant les images correspondant à l'ancien palais de Pilaf de ce fameux jour-là. Ils ont découvert que ces Dragon Ball émettait des ondes de fréquence particulière, et qu'il serait possible de pouvoir les détecter à travers le monde, une fois ces dernières réactivés. Il leur a fallu un an pour cela, et la chasse au trésor commença. Ce ne fut pas si facile, le radar fabriqué par leur plus grand scientifique, un certain docteur Gero, ne pouvait délimiter qu'une vaste zone de territoire à chaque fois. Le leader, le général Rouge, avec l'assistance de son bras-droit, le colonel Noir, qui a été le premier à découvrir l'existence des Dragon Ball, confièrent les sept zones définis par leur radar à leurs meilleurs éléments. La gloire et la richesse était assuré par ceux qui réussissaient leur mission, mais l'échec était synonyme d’exécution immédiate. Par chance, une des Dragon Balls se trouvèrent près de leur quartier général et il fut facile pour eux de faire des fouilles sans éveiller de soupçons particuliers. Après plusieurs jour de fouilles dans une zone désertique, le capitaine Gris fut le premier à ramener une Dragon Ball. Il fut suivi par le commandant Blanc, qui gouvernait une zone enneigé, puis par le commandant Bleu, qui avait du explorer un vieux refuge sous-marin d'un ancien pirate, et dont il avait également récupérer le trésor. Le capitaine Jaune mourut au cour de sa mission. La Dragon Ball de sa zone était en la possession d'un puissant indien qui gardait la tour Karine. Pour lui obliger à céder cette boule, Jaune captura le fils de ce dernier avec son avion, mais l'indien, après quelques hésitations, comprit que ce soldat ne tiendrait pas parole et le transperça de sa lance, malgré la distance et l'altitude, avant de récupérer son fils sain et sauf. Le général Rouge n'apprécia pas cet échec, et la mort du capitaine Jaune n'était pas une excuse.
« Mon général, cet indien semble plus fort que n'importe quel de nos soldats. Nous ne subirons que des pertes si nous procédons de manières habituelles. Il faut agir différemment.
-Ah bon ? Tu m'en diras tant... Je suppose que tu as quelque chose à proposer ?
-Oui, je peux contacter le meilleur assassin du monde, mais c'est un civil.
-Qu'à cela ne tienne, engagez-le s'il est aussi doué. Mais s'il échoue, il devra subir le même sort qu'aurait subi nos soldats.
-Il ne connaît pas l'échec. Il réussira sa mission. Autre chose, concernant la rébellion du modèle #8 que nous a fait part le commandant Blanc, il a été immédiatement détruit. Que devons-nous faire de son créateur ? Il est le principal fautif de cette histoire. Devons-nous l'exécuter ?
-Oui, c'est vrai... Normalement, c'est le sort qu'il mérite. Mais c'est de loin notre meilleur scientifique, outre la plupart de nos robots-soldats, il est également à l'origine du radar... Sa mort serait une grosse perte... Toutefois, il est hors de question qu'il se croit intouchable. Prévenez qu'à la prochaine erreur, nous ne serons pas aussi clément.
-A vos ordres, mon général ! »
L'assassin en question, qui se nommait Tao Paï Paï, accepta la proposition du général Rouge, y compris la clause en cas d'échec, persuadé de sa réussite. A raison justement, puisque c'est sans difficulté qu'il tua le vaillant indien qui leur posait tant de problème et dont il récupéra la Dragon Ball. Son fils n'avait rien pu faire et n'était qu'un moustique en comparaison. Il mourut encore plus rapidement que son père. Lorsqu'il rapporta la Dragon Ball, le capitaine Violet en avait ramener une également. Il n'en restait plus qu'une à trouver et en mettant toutes les ressources en commun de l'armée, excepté Tao Paï Paï qui avait déjà rempli sa mission et s'en était allé, la dernière boule fut rapidement découverte. Le général Rouge jubilait avec son fidèle bras-droit de la réussite de leur projet. Ensemble, ils convoquèrent le dragon sacré Shenron.
« Je suis Shenron, le dragon sacré. Quel vœu veut-tu que je réalise ?
-Je souhaite devenir grand, pour être à la hauteur de mon statue !
-C'est un vœu très facilement réalisable... »
A ses mots, le général Rouge, qui était jusqu'alors très petit, faisant à peine la moitié de la taille d'un adulte, grandit d'un bond pour atteindre une taille d'au moins deux mètres et dépasser même son gigantesque bras-droit. Ce dernier n'en revenait pas.
« Mais.... Mais pourquoi ? Pourquoi avoir fait ce vœu stupide ?
-Stupide ? Tu oses dire que ce vœu était stupide ?
-Je croyais que vous alliez faire le vœu de conquérir le monde ?
-Imbécile, comment pouvais-je régner avec la taille de nain que je possédais ? Maintenant, nous pouvons faire notre coup d'état. Nous avons la force nécessaire, et même si nous échouons, nous n'aurons qu'à utiliser de nouveaux les... »
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Le colonel Noir avait sortit son revolver et l'avait abattu froidement. Cet homme, qui était presque un modèle, avait gâché une formidable opportunité pour de simple futilités. Il ne pouvait laisser cet homme gouverner le monde. C'était à lui désormais de mener cette armée sur le toit du monde. Il convoqua tous les soldats, des plus haut gradés au simple troufion, pour leur expliquer la situation. Pendant ce temps, dans le palais royal, Mei et Sho voulurent signaler l'étrange obscurité qui s'était soudainement abattu.
« Euh... Sire ?
-Quoi ? Vous voyez pas que je suis occupé ?
-C'est au sujet du ciel noir qui vient d'apparaître. Probablement quelqu'un qui vient d'utiliser les...
-Fichez-moi la paix ! A cause de vous, je viens de perdre ma dernière vie ! J'étais au dernier niveau, bon sang ! Déguerpissez, je ne veux plus vous voir. »
Ses deux fidèles serviteurs, à qui il devait pourtant son titre de roi du monde, s'en allèrent s'en demander leur reste. Tant pis si Shenron était convoqué, mieux valait ça que de mettre leur seigneur en colère. Le désormais responsable de tout cela, le colonel Noir, s'adressa à ses hommes.
« Mes amis, écoutez-moi. Nous avons tous suivi les règles du général Rouge dans le but de réaliser notre rêve, conquérir le monde. Nous avons sué sang et eaux pour obtenir ses fameuses Dragon Ball. Nombre d'entre vous ont risqué leur vie pour cela, en connaissance de cause, dans le but de mener notre projet à terme. Et lorsque enfin, nous touchâmes au but, ce déchet nous trahit et utilise notre souhait dans un but purement personnel et inutile ? J'ai fait ce que n'importe quel soldat digne de cette armée aurait fait. Je l'ai tué sans un mot. Je prend désormais la tête de cette faction, en tant que général Noir. Mon acte officiel sera de renommer notre armée. A présent, nous sommes l'armée du Ruban Noir ! Et dans un an, jour pour jour, nous serons les maîtres du monde.»
Et comme, il avait promis, un an, après, jour pour jour, le général Noir forma le même souhait que ne l'avait fait Pilaf deux ans plus tôt. Et l'armée du Ruban Noir prit à son tour le contrôle de la planète. Un an plus tard, ils réunirent à nouveau les Dragon Balls, dans le seul but qu'un autre invoque Shenron pour les destituer également. Ils ne commirent pas la même erreur que Pilaf, qui dû fuir avec ses comparses la queue entre les jambes. Un long règne de terreur et de dictature commença.