
Bon maintenant, voici le premier chapitre de ma fanfiction posté en avance car tout simplement, je l'ai finis en avance

Chapitre 1 : Ingrédient Manquant
Plusieurs années s'étaient déjà écoulé depuis l'arrivée du mystérieux Gero dans les rangs de l'armée du Ruban Rouge, devenant rapidement un des meilleurs chercheurs de la zone scientifique, il se lança dans son projet classé top secret sans l'aide de personne, ce projet étant prioritaire sur tous les autres et intriguant particulièrement les autres scientifiques qui ne purent découvrir ce que mijotait le docteur dans son laboratoire gigantesque creusé sous le quartier général. De son coté, le général continuait à conquérir le globe, devenant le criminel le plus redouté de la Terre entière.
Laboratoire de Gero – Quartier Général de l'Armée du Ruban Rouge
Dans la pénombre de son sinistre laboratoire aux bruits d'ordinateurs incessants, des lumières rouges se reflétant alors dans l'ombre de la pièce gigantesque. A l'intérieur de ce laboratoire spécialement aménagé pour le vieux savant, se trouvait une vingtaine d'ordinateurs derniers cris et d'autres technologies digne des plus grands. Un véritable luxe présentait dans un réel taudis ! En effet, à l'intérieur de ce laboratoire, ne se trouvait aucune lumière, l'endroit était sale et mal entretenu par le professeur et une multitude de papiers chiffonnés en boule ou déchirés sous la fureur d'un scientifique à bout. Après autant d'années de recherche, il n'avait pas encore réussi à trouver le moyen de créer ses machines de destructions, on trouvait dans le laboratoire des capsules verticales qui contenaient encore les restes des derniers travaux du professeur, ce dernier n'avait pas réussi à créer son robot parfait. Contre toutes attentes et, alors que plusieurs autres auraient arrêtés de creuser plus bas que terre, le vieillard lui, ne perdait pas espoir. Il était encore confiant et n'arrêtait pas de dire au général que prochainement, il aurait sous ses ordres l'armée la plus puissante que le monde n'est jamais connu. Ce qui intéressait réellement ce dernier, c'était que la Terre entière connaisse son nom, autrefois, à Capsule Corporation, personne ne voulait reconnaître le génie de cet homme appelé Gero, pourtant, il savait très bien qu'il était supérieur aux autres chercheurs et son orgueil prit vite contrôle de lui. Aujourd'hui, le voilà en train d'aider le plus grand tyran de tous les temps à savoir : le Général Rouge ! Le vieil homme décrépit était debout, face à l'un de ses grands ordinateurs à tapoter les touches de son clavier dans une symphonie synonyme de vacarme. Sur l'écran de son ordinateur, défilait plusieurs données incompréhensibles mêlant les numéros à des lettres qui n'avaient aucun rapport entre eux, c'était à peine si il avait le temps de lire une ligne que déjà elle disparaissait sous l'assaut d'autres lignes encore plus difficiles à lire et dont la vitesse n'arrêtait pas d'augmenté. Un véritable calvaire pour les yeux ! Cependant, le scientifique semblait habitué à cela et ne cligna pas un oeil, un grognement lui échappa cependant à un moment alors qu'il s'arrêta de tapoter son clavier pour frapper de son poing en annonçant :
« Toujours pas... Ce n'est toujours pas la solution ! »
Commençait-il à perdre espoir ? Certainement pas. Il n'avait pas encore dit son dernier mot, les données disparaissèrent alors et il se remit au travail sans un mot. Pendant des heures et des heures, il était capable de continuer à ce rythme sans jamais que cela ne concorde avec ses espérances. Ce projet ne restera donc qu'un rêve pour lui ? Il ne pouvait s'y résigner ! Il en était capable, il en était sur et n'arrêtait pas de se le dire dans son esprit, jamais, jamais il n'abandonnerait ce projet ! Soudain, il fut dérangé par de légers bruits de pas ainsi qu'un raclement de gorge qui le fit se retourner, un regard furieux sur le visage qui immédiatement disparu à la vue de ses supérieurs, c'était la première fois que quelqu'un entrait dans son laboratoire après une dizaine d'années d'inauguration et ce fut le général et son assistant qui lui firent le privilège d'entrer les premiers, après lui. Comme signe de respect, le vieillard courba le dos et s'inclina respectueusement devant ses maîtres en passant son bras devant son torse et en fermant les yeux, un sourire aux lèvres, le petit homme dit :
« Tu peux te relever, Gero.
- Bien mon général. »
Faisant déjà les cents pas dans le laboratoire miteux où résidait le vieillard, le riche passa rapidement un de ses doigts sur un des bureaux du vieil homme et observa la poussière présente sur celui ci. Comme réflexe, son assistant essuya le doigt de son chef et le bureau emplie de poussières sous le regard inquiet du professeur sachant très bien que la patience du général était limité. Ainsi, il se tut. Le roux remercia son secrétaire et plomba de son regard le vieil homme, un sourire toujours présent sur ses lèvres :
« Dit moi Gero, tu es bien silencieux. Aurais-tu peur ?
- Non mon général.
- Bien, je ne voudrais surtout pas effrayé l'un de mes meilleurs éléments ! Alors, venons en au vif du sujet maintenant veux-tu ? »
Il se frotta frénétiquement les mains l'une contre l'autre, un sourire carnassier sur le visage alors qu'il dévoila sa dentition. Comment expliquer au général qu'aucun robot n'avait encore était terminé ? Il n'en savait rien, il allait devoir lui dire de la façon la plus brute qui soit :
« J'ai bien peur en effet, peur que vous ne vous soyez déplacer pour rien général.
- Ai-je mal entendu ? Interrogea le général.
- Je crois que non général. Affirma le colonel.
- Expliquer moi ce que tout cela veut dire Gero, mes cyborgs sont bien terminés je me trompe ?
- Pour tout vous dire, il n'y a aucun cyborgs ici...
- Aucun ? » Hurla t-il, la colère commençant à s'emparer de lui.
Le vieil homme répondit d'un hochement de tête. C'en était assez ! Le nain marcha en rond autour de son aîné, lui lançant de multiples regards noirs alors que Gero, comme pour se trouver une excuse dit :
« Il me manque une pièce du puzzle, juste une !
- C'est une pièce de trop mon ami, vous allez devoir faire avec ou sans mais je veux mes robots ! Je ne vous laisse que deux minutes pour me trouvait meilleure excuse ou sinon... »
Le colonel s'arma d'un pistolet noir comme la nuit qu'il chargea d'une seule et unique balle sur ordre de son supérieur, il positionna l'embout de l'arme à feu sur le front du vieillard et mit son doigt légèrement sur la gâchette alors que le général finit sa phrase :
« Je vous tue ! »
Silence mortuaire... Aucun des trois hommes n'osa ouvrir la bouche, les lèvres closes alors que chacun faisait preuve d'une impassibilité à toute épreuve, d'une neutralité pas croyable. Un rictus échappa au général qui finit par dire :
« Dommage.. »
Au moment même où le doigt de l'assistant allez s'abattre sur la gâchette de l'arme, un étrange bruit retentit dans le laboratoire et déconcentra les trois hommes qui lâchèrent un gémissement d'étonnement, seul Gero savait ce que cela signifiait. Il écarquilla les yeux en grand et s'avança difficilement jusqu'à l'ordinateur central alors que le général se mit à dire en retenant le pantalon du vieillard :
« Que faites-vous ? »
Aucune réponse, il se contenta d'avancer en faisant lâcher son pantalon noir à son supérieur, complètement hors de lui, il arriva devant son écran, étonné. Les deux hommes devaient se demandés ce que cela signifiait, ce fut le vieillard qui dut les éclairer en susurrant :
« Après quinze prototypes incomplets et désastreux, voici la solution que je recherchais depuis tout ce temps !
- Qu'est-ce que c'est à la fin ? Cria le roux en s'énervant plus qu'il ne l'était déjà, trépignant d'impatience en serrant poings et dents.
- Ce qu'il me faut, c'est un corps humain !
- Quoi ?
- Pour pouvoir créer mon cyborg parfait, j'ai besoin d'un corps humain vivant pour me baser sur l'organisme d'un être vivant puissant !
- Je vois, mais comment voulez-vous trouver cela ? Qui serrait assez fou pour se donner à ce genre d'expérience ?
- Il n'est pas obligé d'être consentant... »
Les deux tortionnaires se regardèrent alors, un air sadique sur le visage alors qu'un rire échappa à chacun d'entre eux, leur projet commençait à prendre forme et cela n'était pas un bon présage pour la planète Terre, entre eux, le colonel noir se vit secouer d'une vague de peur, une goute de sueur s'écoulant le long de sa joue...
Mont Paozu
A travers plusieurs collines vertes, des arbres à pertes de vue et des étendues de verdures mêlées à des falaises des plus hostiles malgré la richesse végétale des lieux donnant un certain aspect apaisant. Ainsi, au loin dans les collines verdoyantes vagabondaient librement une escouade de quelques personnes, un homme de petite taille au crâne rasé et une tenue orange, un homme aux cheveux fauves tombant dans son dos, habillé de la même manière que son compatriote ainsi qu'un homme, aussi grand que le précédent et aussi chauve que le premier, un étrange oeil au milieu du crâne et vêtu d'une tunique brune et verte entourée d'une ceinture pourpre. Aux cotés d'eux, volaient deux petits personnages étranges, un animal à la fourrure bleu sombre qui ressemblait de près comme de loin à un écureuil volant et l'autre, un petit homme à la peau pâle ressemblant trait pour trait à un clown, le sommet de sa tête étant couvert d'un bonnet noir. Le groupuscule s'avançait en silence à travers la prairie, le petit homme chauve tenait entre paume et pouce un étrange appareil semblable à une boussole avec une vitre verte. Etrange appareil.. Ce dernier clignotait un peu, laissant percevoir quatre petits poins dont trois étaient assemblés à un même endroit, un sourire parut sur le visage de ce dernier qui dit à ses compatriotes :
« Nous ne sommes plus très loin, c'est à deux kilomètres à l'ouest de notre position !
- Je me demande pourquoi Kami-sama tient tant à ce que nous retrouvions les Dragon Ball. Rétorqua l'homme à la chevelure rebelle tout en se passant les mains dans ses cheveux, levant ses yeux au ciel.
- Je l'ignore, mais il doit avoir une bonne raison pour cela, exécutons nous et je suis certain qu'il nous donnera des réponses à nos questions. » Affirma le grand chauve en continuant sa marche sans trop se plaindre.
Ils avancèrent alors, silencieusement en direction de l'endroit dont parlé le freluquet. Au dessus d'eux, sur le haut de la colline se trouvait deux hommes habillés d'un vêtement crème dont le bras était enroulé d'un ruban rouge surveillèrent les randonneurs d'un regard étrangement sombre. L'un des deux hommes était plutôt âgé, ce qui était démontrait par sa barbe noire assez épaisse alors que l'autre lui, était un tigre aux rayures sombres et à la fourrure orange, les deux hommes se regardèrent et entamèrent la conversation :
« Tu as bien entendu ce qu'ils ont dit ? Demanda le barbu à son compagnon.
- Oui, mais j'ai du mal à croire toutes ces balivernes ! Les Dragon Ball sont un mythe, une légende ! - Elles n'existent pas !
- Keuf, tu as surement raison mais, on a rien à perdre, autant les suivre tu ne crois pas ?
- Nous avons ordre d'éliminer quiconque se dresse sur notre chemin de toute manière et si jamais ces maudits voyageurs montrent les crocs... On les abattra de sang froid ! » Dit le tigre en se délectant déjà du spectacle funèbre à venir.
Sur ces paroles, les soldats descendirent de leur estrade, suivant discrètement les voyageurs tout en prenant de la distance avec eux, demeurant calme et silencieux, ils essayèrent de ne pas se faire remarquer et, fusils en main, s'apprêtaient déjà à tirer sur leurs cibles. Si ils avaient bien comprit, c'était cette petite machine qui détectait les dites boules du dragon, ils n'auraient aucuns remords à dépouiller des cadavres. Soudain, un des petits êtres volants fit volte face, il ne vit là derrière lui que des falaises et la plaine, fronçant les sourcils, l'un de ses camarades remarqua son absence et l'interpela :
« Chaozu ?
- Nous ne sommes pas seuls... Affirma le petit être.
- En effet... Je ressens des forces, assez faibles certes mais elles sont toutes proches de nous. Renchérit le petit chauve en serrant les dents, faisant volte face à son tour. »
De leur coté, les deux soldats de l'armée du Ruban Rouge se regardèrent mutuellement en se demandant ce que tout cela signifiait. Comment pouvait-il les détectait ? Ils étaient pourtant bien cachés derrière leur falaise, non ? Soudain, ils furent tirer de leurs pensés par une petite voix :
« Ils sont cachés juste ici ! »
C'était cet écureuil volant ! Ce dernier s'était mit à voler juste au dessus des soldats et afficha un grand sourire jusqu'à ses oreilles, lâchant un grognement, le barbu pointa son fusil en direction de ce dernier mais au moment où il allait tirer, le grand dégarnit apparu devant lui, prenant le bout du fusil entre son poing et le plia sans aucune difficulté, le tir eut lieu mais la balle partit dans les cieux sous l'étonnement bien prononcé de ce dernier. Le chauve fronçait les sourcils, se démontrant ainsi particulièrement effrayant face aux deux soldats qui restèrent bouche-bée devant la prestation de celui ci. Le tigre prit alors à son tour son arme, tirant deux à trois balles sur le torse de l'ennemi avant d'éclater de rire, un rire frénétique qui démontrait l'envie de meurtre de l'animal qui continuait à tirer coup par coup sur sa cible immobile sans que celui ci ne daigne bouger sous les balles qui le fusillait. Il fronça les sourcils, aucune balle ne l'avait atteint et toutes, finirent par tomber au sol, encerclant ce dernier qui disparut soudainement, son corps se déformant sous un effet de vague alors que son corps tangible venait de réapparaître devant la bête, armant son poing, il frappa le ventre de son ennemi qui lâcha sous cette violence un cri sans pareil qui le fit reculer en arrière avant de s'effondrer au sol, assit, tenant son ventre de ses deux mains, il se tourna ensuite en direction du barbu et demanda :
« Qui êtes-vous ? Vous faites partie de l'armée du Ruban Rouge ?
- Je... Oui... Je suis... Le soldat Grissom !
- Que voulez-vous ?
- Nous... Nous vous avons entendu parler de...
- Silence ! Interrompit alors une voix autoritaire venant de derrière.
- Commandant Bleu ! » Hurla de joie le barbu.
Le chauve se retourna alors, derrière lui se trouvait un homme blond portant le même uniforme que ses subordonnés avec un chapeau en plus de cela, se tenant droit face à son adversaire, il portait l'un de ses doigts à sa lèvre inférieure qu'il plissa vers le bas en lançant un regard à ses deux sous-fifres. La lumière du soleil levant aveugla le guerrier qui ne put admirer que la silhouette de son nouvel adversaire... Un adversaire qui semblait plus puissant que les précédents !