J'adore le personnage d'Ades et je suis content d'en avoir surpris quelques uns avec lui, vous finirez pas savoir s'il est sincère, rassurez-vous. Je vous remercie tous pour vos commentaires, en espérant que cela continue comme cela.
Tendou, ça fait plaisir de te revoir, ça faisait un moment :p En effet, la mort de Cold a attiré du monde, ça se comprend, c'est un excellent perso.
Antarka a écrit:Il me semble qu'au contraire, Siberia est pas mal amochée actuellement (elle était inconsciente lors du départ de la planète du Guedester en tout cas).
Pas vraiment en fait. Elle était en pleine forme lors du départ, c'est même elle qui porte Cold à l'infirmerie. Et c'est normal : ça fait deux jours qu'elle s'est pris sa tannée, Goku et Végéta se rétablissent en quelques heures sur Namek alors elle a eu le temps ^^
J'espère que vous apprécierez le chapitre suivant malgré son côté calme et rapide, c'était une partie que je devais écrire, pour la cohérence de l'histoire, mais qui ne me semblait pas si intéressante que cela. Donc voilà. Bonne lecture !
Chapitre 97 : Attente désespérée.Pendant de longues heures, l’ambiance dans le vaisseau impérial avait été particulièrement tendue. Les communications étaient coupées, personne n’osait prononcer un mot. Tous ne craignaient qu’une seule et unique chose : que la créature qu’ils venaient à peine de fuir réussisse à les retrouver, ce qui signifierait sans aucun doute la mort pour tous. Etrangement, c’était cette attente silencieuse et plongée dans le doute qui portait le plus sur les nerfs des soldats. Eux qui étaient venus en étant parfaitement conscients qu’ils allaient affronter une armée et des monstres bien plus forts qu’eux, ils avaient bien plus peur maintenant que sur le champ de bataille. Sans doute était-ce dû à cette sensation d’inutilité profonde qui les tenaillait tous ; si Cell apparaissait au milieu du vaisseau, ils ne pourraient rien faire contre lui. Il n’y aurait pas de bataille, pas de charge finale ou héroïque, juste la mort.
Du côté impérial, le décès du Roi Cold n’arrangeait rien. Beaucoup des soldats qui étaient présents dans cette unité d’élite étaient là par conviction, il croyait en la famille de Cold, et encore plus en Cold lui-même. La mort de ce dernier, c’était la perte du plus ancien point de repère de la galaxie. Certains y voyaient même là la fin de l’Empire, car nul autre que Cold n’aurait pu s’en occuper correctement. Mais ceux-là étaient rares, la plupart savait qui reprendrait le flambeau, et n’en était pas déçu. Le Prince Kalta s’était forgé une excellente réputation dans l’armée, meneur d’homme émérite, il inspirait autant de respect et de crainte que feu son père, tout en étant bien plus proche des simples trouffions.
Lorsque l’Impératrice était ressortie de l’infirmerie, chacun avait pu sentir un vent glacial dans les couloirs du vaisseau. C’était la confirmation. Cold était mort. La gravité de la situation était telle que même les soldats rebelles les plus extrêmes n’avaient pas osés s’en réjouir. Ils étaient tous restés, assis pour la plupart, là où il y avait de la place dans le vaisseau bondé. Ils attendaient que tout cela finisse. D’une manière ou d’une autre.
Sur le pont, qui faisait office de centre de commandement, certains officiers rebelles et impériaux tentaient de préparer la suite des opérations. En particulier deux d’entre eux ; Dala et Palpi, les deux appartenaient à la même espèce. Ils se comprenaient très bien et étaient tous deux réputés pour leur efficacité, personne ne pourrait remettre en cause leurs aptitudes.
L’ancien général impérial suivait avec beaucoup d’attention le travail d’un technicien à quelques pas de lui qui surveillait les transmissions autour d’eux. Il tentait de retrouver le vaisseau rebelle qui les avait aidés ; dans la fuite, ils avaient pris deux directions différentes, sans même se concerter. Il pourrait cependant être très utile de les retrouver, apparemment se trouvait à bord un être, originaire de Freezer 82, qui était très doué dans l’art de sentir les auras et de déterminer la puissance maximale de quelqu’un. Ce pourrait être très utile pour évaluer Cell par rapport à ses deux futurs adversaires.
- Où est Madri ? Demanda soudain Palpi en se tournant vers la colonelle.
Dala ne détacha pas son regard des multiples écrans qu’elle surveillait, c’était la première fois qu’elle rentrait dans un vaisseau impérial mais elle n’avait mis que quelques minutes à se familiariser avec son fonctionnement.
- Il prend contact avec les dirigeants rebelles pour leur expliquer la situation … C’est une fréquence parfaitement sécurisée, rassurez-vous.
Le Général haussa les épaules, se doutant bien que Madri ne prendrait pas ainsi le risque de les faire découvrir. On ignorait encore de quels moyens Cell disposait. Et personne ne voulait prendre le moindre risque.
Un petit cliquetis métallique se fit soudainement entendre. Cela aurait pu ne rien être mais Palpi vit très clairement Dala tiquer, il se tourna aussitôt vers elle. La Niostienne sortit un petit tube argenté de sa poche, l’objet émettait une légère lueur verte, et un petit écran apparut sur le côté.
- C’est notre communicateur … Madri peut-être ?
Elle vérifia rapidement le numéro qui s’affichait, puis s’éloigna un peu de son partenaire pour répondre. Incroyable, il aurait survécu ? Sans doute n'avait-il plus que ce moyen pour communiquer avec eux, elle s'empressa donc de parler.
- Ades ? C’est vous ? Comment … ?
La réponse vint aussitôt et elle se bénit pour avoir pensé à s’éloigner et baissé un peu le son.
- Dala, écoutez-moi bien, c’est très important. J’ai converti Cell à notre causer, l’Empire va tomber. Mais vous devez profiter de votre situation, éliminez les derniers membres de l’élite impériale, ainsi que Siberia, profitez de l’effet de surprise. Puis prévenez les autres dirigeants de la rébellion. Nous avons gagné, Dala.
Elle resta un moment interdite, sans savoir quoi dire. Cela paraissait aberrant, mais si c’était vrai, alors ce serait une victoire facile avec Bra et Cell de leur côté.
- Bien.
Elle éteignit aussitôt le dispositif, sortant celui qui permettait de parler avec toute l’armée. Elle devait donner l’ordre rapidement et simplement.
Une main se posa doucement dans son dos. Palpi.
Dans la culture Niostienne, c’était un geste extrêmement déplacé, à part s’il s’agissait d’un couple bien engager. Et elle savait que ce n’était pas l’intention du général. Il le confirma lui-même, parlant doucement, tout près d’elle.
- Ne prononcez pas un mot tant que je ne vous l’aie pas demandé, ou je vous tue.
Elle savait qu’il en était parfaitement capable, sans le moindre effort. Dala n’était pas un combattante, alors que l’impérial cumulait à la fois la formation de stratège avec celle d’un guerrier. C’est sans doute ce qui le rendait très dangereux. N’étant pas réellement surprise, elle se contenta d’un soupir, continuant à marcher avec un rythme calme comme ils le faisaient précédemment.
- Dites-moi ce qu’Ades vient de vous dire, ordonna Palpi, toujours très doucement.
- Cell est de notre côté à présent, répondit-elle, sans même chercher à nier. Il voulait simplement m’informer que nous cacher était inutile.
Palpi n’afficha aucune réaction, se contentant de poursuivre simplement son interrogatoire.
- Vous n’auriez pas réagi ainsi si ça n’avait été que cela, dites-moi ce qu’il a dit exactement.
Dala déglutit, elle avait oublié les capacités d’analyse et le sens de l’observation de son adversaire actuel.
- Nous devions éliminer les derniers membres de l’élite impériale, ainsi que Siberia.
- Dommage pour vous, répondit simplement le général.
Il ne semblait pas particulièrement surpris, il souriait même. Apparemment, Cold n’était pas le seul à avoir prévu un petit plan de secours une fois que les choses seraient terminées. Finalement, ils allaient devoir le mettre en place.
- Ne bougez pas, ordonna Palpi. Et nous survivrons tous à tout ceci.
Il enclencha ensuite son scooter, sur une fréquence bien précise que bien peu pouvait connaître.
- Dame Siberia, commença-t-il. Nous avons une trahison …. Oui, je pense que le protocole Rideau … Oui … Je recommanderais de ne tuer personne, ils peuvent nous être utiles par la suite.
Quelques minutes à peine plus tard et la même voix glacée retentissaient dans l’oreille de chaque soldat impérial présent à bord du Rédemption.
- Les rebelles ont tentés de nous trahir, arrêtez les. Tous sans exception, ne laissez à personne le temps de communiquer avec qui que ce soit.
Madri lui-même en fit les frais. A peine ressortait-il des quartiers qu’il avait réquisitionnés pour passer un appel secret qu’il retrouvait trois armes pointés sur lui. Il aurait dut savoir que l’esprit de Cold survivrait après sa mort pour les hanter. Conscient qu’il devait rester en vie pour le moment, il leva docilement les bras pour qu’on lui mette les menottes électroniques.
Bien évidemment, ce ne fut pas aussi facile pour tout le monde. Sio fut heureusement trouvée à temps et Anik n’eut aucun mal à l’assommer pour un bon moment. Persée accepta de se rendre une fois qu’elle fit face aux deux membres du commando impérial survivants, sachant très bien qu’elle ne pourrait pas affronter les deux en un seul coup.
Un petit contingent de rebelle avait réussi à avoir vent de la chose avant de tomber sur des impériaux, ils s’étaient réunis dans l’un des hangars. Ils faisaient maintenant face à une légion impériale. Des tirs avaient déjà été échangés, noircissant les murs d’acier. Mais la résistance s’acheva aussitôt qu’une immense ombre à la cape flottante entra dans la pièce. La silhouette de Siberia en deuxième forme, portant une large armure et une cape tout aussi longue rappelait à certains celle de Cold, à en juger par le froid glacial qui envahit l’endroit après son entrée.
Elle pointa simplement sa main rayonnante d’énergie sur les rebelles.
- Je n’ai besoin que d’un tir pour tous vous tuer, soyez raisonnable.
L’un d’eux, parmi les plus téméraires, hurla.
- Vous pouvez y aller ! Vous allez juste trouer le vaisseau, vous allez tuer tout le monde.
- Non, rectifia la Nihilienne. Je peux respirer dans l’espace, et je peux conduire ce vaisseau même avec un trou dans un hangar.
Les soldats impériaux ne réagirent même pas, mais certains ne purent contrôler un frisson de terreur en entendant la menace. Finalement, les derniers résistants se rendirent docilement en entendant qu’ils seraient gardés en vie au cas où ils devraient affronter à nouveau Cell. En fait, toute l’opération avait paru étrange à la majorité des soldats qui avaient été tenus dans l’ignorance de toute information. Dala était enfermée à l’écart, et on avait confisqué le communicateur de Madri.
Sur le pont, il n’y avait plus que des officiers impériaux, qui surveillaient les écrans avec la même assiduité que précédemment. Tout en jetant des regards fréquents à l’immense trône qui se tenait au centre de la salle.
Siberia le contourna lentement, s’adressant calmement à Palpi.
- Je pense que nous avons échappé à Cell, s’il ne se téléporte pas immédiatement sur nous. Il est fort probable qu’il se rende sur Freezer 82 à présent, nous allons attendre que la dernière journée que doivent passer mon fils et la Saiyenne dans la Salle pour nous y diriger.
Le Général acquiesça aussitôt, cela semblait être le plus prudent.
- Nous ne devrions communiquer avec personne, on ignore si Cell a pu prendre le contrôle du centre de communication là-bas. Inutile qu’il apprenne où nous nous trouvons, ajouta le Commandant du Bras.
La Veuve de Freezer opina doucement de la tête. Elle recula tranquillement, avant de s’installer lentement sur le grand trône. Elle sentit les regards posés sur elle et n’en rendit qu’un seul, un regard circulaire glacé qui détailla chaque personne présente. Tous reprirent leur travail.
- Stabilisons-nous. Et essayons de rétablir la communication avec ce vaisseau rebelle qui nous a permis de nous enfuir.
Ades n’avait toujours pas reçu de nouvelle de Dala ou de Madri quand il sortit de l’infirmerie. Au bout de quelques heures, c’était inquiétant. Il était possible que la mission qu’il leur avait donnée fût trop dure, Siberia était un adversaire de taille pour eux. C’était regrettable, mais son objectif requérait des sacrifices. Il alla donc en informer le nouveau Seigneur de l’univers, Cell.
Celui-ci avait rapidement fait le tour du propriétaire et se trouvait maintenant dans l’un des nombreux couloirs du palais, fixant une porte en particulier.
- Ce… Seigneur Cell ?
Satisfait de son nouveau titre, la créature de Gero se tourna vers lui avec un sourire.
- Empereur Cell, Ades. Oh, ce cache-œil vous va très bien.
Le Stygien ne réagit pas à la pique, il commençait à peine à s’habituer au cache-œil sombre qui barrait dorénavant son visage, mais qui cachait au moins la cicatrice de son œil droit.
- Pas de nouvelle de Dala ou de Madri.
Cell haussa les épaules, regardant de nouveau la porte.
- Kalta et Bra sont là-dedans, déclara-t-il soudainement.
Ades écarquilla les yeux, observant la porte avec beaucoup plus d’intérêt maintenant.
- Comment … ?
- Cette salle renferme une dimension parallèle, où le temps s’écoule différemment. Deux jours ici, c’est deux ans là-dedans. C’est pour cela que Cold m’a demandé quatre jours, le vieux gredin. Apparemment, on ne peut pas y passer plus de deux jours …
Le Général rebelle haussa un sourcil, vaguement intrigué.
- Vous allez détruire la porte ?
Le sourire de Cell était effrayant.
- Non, ce serait trop facile. Je vais attendre de les voir sortir … je veux voir leurs visages quand ils apprendront les derniers évènements.
Ades ne répondit rien à cela, il commençait à peine à comprendre la façon de penser de cette créature. C’était malsain. Mais, il fallait faire des sacrifices. C’était la base de la guerre, la base de toute chose.