par Antarka le Dim Juil 14, 2013 13:15
Les voyous étaient vraisemblablement déja sur place.
Ensuite les secours, ils ont pas été rackettés hein, je devine comment ça se passe : des secouristes partout, un peu la panique parce qu'il y avait pas eu de Plan Rouge dans le coin depuis des décennies, et des véhicules laissés à l'abandon, ou les "voyous" ont du se servir pendant que personne regardait... surement pas agresser directement les secouristes (surtout qu'ils étaient nombreux les secouristes, pour la plupart des pompiers et des flics en plus).
D'autant que le matos peut valoir vraiment vraiment très cher dans une ambu ou un VSAV pompier (bon certes je suis un peu dubitatif sur le "comment revendre ça", c'pas juste des bijoux quoi). Un scope, ou Lifepack (pour prendre quelque constantes, et faire un ECG), qui ressemble juste à un vieux poste radio auquel on aurait integré un oscilloscope, ça vaut déja le prix d'une petite baraque (40 000 à 60 000 euros), Un défibrillateur tournera entre 1500 et 3000 euros, etc etc.
Perso je m'étais carrement fait piquer l'ambulance y'a environ 3 ans, on avait laissé tourner le moteur le temps de la prise en charge (surtout parce que c'était un hiver glacial et pour chauffer le véhicule), on est redescendu 5 min plus tard, l'ambu était partie sans nous (les flics l'ont finalement retrouvée 3 km plus loin dans un fossé).
J'ai jamais trop compris tout ça. Je veux dire, qu'on caillasse les flics, sans dire que j'adhère, je peux comprendre le POURQUOI (basé sur des stupidités souvent), par contre s'en prendre a des pompiers ou des ambulanciers, no comprendo, on est la pour le soin et la prise en charge de nos patients avant tout. Certes les pompiers sont pas soumis au secret medical, mais ils le respectent en général, donc même plusieurs gros cassos totalement shootés aux pires produits existants, JAMAIS on ne préviendra la police pour ça (par contre on transmettra au 15 pour une meilleure prise en charge). Bref, j'vois pas pourquoi en vouloir aux secouristes.
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.