Concours de fanfic

Vous retrouverez ici les différents événements et concours que vous auront préparé les animateurs. N'hésitez pas à participer, plus on est de fous, plus on rit !

Quel est le délai que vous souhaitez pour rendre vos textes ?

1 semaine ?
8
31%
10 jours ?
18
69%
 
Nombre total de votes : 26

Re: Concours de fanfic. (Lancement.)

Messagepar Davebond 00S le Mer Fév 12, 2014 20:34

Copie rendue ! 8-)
Avatar de l’utilisateur
Davebond 00S
 
Messages: 3632
Inscription: Mar Mai 08, 2012 1:46

Re: Concours de fanfic. (Lancement.)

Messagepar Ginji le Mer Fév 12, 2014 20:36

niicfromlozane a écrit:Pourquoi?

Parce que le concours a déjà débuté, ce n'est pas pour changer un des principes important en cours de route.
Et surtout qu'il est déjà compliqué de juger différents textes avec un thème/contexte similaire, c'est pas pour rajouter encore plus de difficulté avec des thèmes différents par textes.

Nosferatu a écrit:*les incompris"

Non, non, "les moins bons". C'est plus rigolo et méchant, je préfère ça.

Edit :
Actualisation texte groupe 1 (-4h30 dernier délai.) :
Batroux : Oui
Lamantin_Furtif : Oui
Davebond 00S : Oui
Jak-Ich'an : Non
Nosferatu : Non
niicfromlozane : Non

Actualisation texte groupe 2 (reste 5 jours) :
Tierts : Non
San999 : Non
quent68 : Non
Dr_Leon_Soldier : Non
kouki : Non


Oui, vous avez bien lu, Davebond a rendu son texte, celui-là même qui a lancé la révolte. Tout ceci n'était qu'un plan de sa part pour vous distraire si proche de la fin du délai pendant qu'il remplirait lui son devoir ...
Machiavélique ce Davebond, sans doute pour ça qu'il est leader au lotofoot : o
Les étoiles sont comme des phares pour les âmes égarées.
Avatar de l’utilisateur
Ginji
 
Messages: 8409
Inscription: Mar Sep 13, 2011 1:24

Re: Concours de fanfic. (Lancement.)

Messagepar Davebond 00S le Mer Fév 12, 2014 21:08

Je suis démasqué 0:-)
Avatar de l’utilisateur
Davebond 00S
 
Messages: 3632
Inscription: Mar Mai 08, 2012 1:46

Re: Concours de fanfic. (Lancement.)

Messagepar Tierts le Mer Fév 12, 2014 22:11

Ginji a écrit:
Davebond 00S a écrit:laisser le vainqueur de la manche choisir un thème

Ca par contre, ça me branche carrément plus, même si j'ai un peu peur de défavoriser les "moins bons" que je nommerais pas. :D
Je pense que je vais y réfléchir quand même.


Si je puis me permettre, si on devait laisser à quelqu'un d'autre le choix du thème (idée qui ne me convainc pas, personnellement), ne devrait-on pas le laisser à celui qui a perdu la manche ? Pourquoi donner à celui qui a déjà un avantage la possibilité de choisir un thème qui lui parle ?
Chroniques de la Famille Cold
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.

Tome 3 En cours - 1 Chapitre toutes les deux semaines - Prochain chapitre semaine du 12/05/2025
Avatar de l’utilisateur
Tierts
Nihilien Légendaire
 
Messages: 1479
Inscription: Jeu Oct 07, 2010 20:18

Re: Concours de fanfic. (Lancement.)

Messagepar niicfromlozane le Mer Fév 12, 2014 22:42

+1 Tierts

Txt rendu :)
Avatar de l’utilisateur
niicfromlozane
Voyageur du Temps
 
Messages: 5467
Inscription: Lun Avr 15, 2013 23:22
Localisation: Lôzane, Rock City, mais ailleurs dans le temps

Re: Concours de fanfic. (Lancement.)

Messagepar Nosferatu le Mer Fév 12, 2014 22:53

C'est bon pour moi aussi :)

Pour le choix du thème, même si Ginji a, on est d'accord, des goûts douteux :) , autant continuer comme ça. Même si on est pas vraiment inspiré, on arrive quand même à rendre des trucs, c'est déjà ça.
Avatar de l’utilisateur
Nosferatu
 
Messages: 3652
Inscription: Mar Mars 13, 2012 13:18

Re: Concours de fanfic. (Lancement.)

Messagepar Tierts le Mer Fév 12, 2014 22:55

Nosferatu a écrit:Pour le choix du thème, même si Ginji a, on est d'accord, des goûts douteux :) , autant continuer comme ça. Même si on est pas vraiment inspiré, on arrive quand même à rendre des trucs, c'est déjà ça.


Je pense aussi. Et je ne pense pas que Ginji a des goûts douteux.

Tous les sujets sont pourris quand on a que 10 jours pour les traiter, c'est le concept d'un concours.
Chroniques de la Famille Cold
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.

Tome 3 En cours - 1 Chapitre toutes les deux semaines - Prochain chapitre semaine du 12/05/2025
Avatar de l’utilisateur
Tierts
Nihilien Légendaire
 
Messages: 1479
Inscription: Jeu Oct 07, 2010 20:18

Re: Concours de fanfic. (Lancement.)

Messagepar Nosferatu le Mer Fév 12, 2014 22:58

C'est juste un chambrage hein :wink:
Avatar de l’utilisateur
Nosferatu
 
Messages: 3652
Inscription: Mar Mars 13, 2012 13:18

Re: Concours de fanfic. (Lancement.)

Messagepar Tierts le Mer Fév 12, 2014 23:14

Nosferatu a écrit:C'est juste un chambrage hein :wink:


Je ne l'avais pas pris autrement, t'inquiètes ^^

C'est juste que oui, d'une certaine façon, tous les sujets sont nazes. Parce qu'il y a à la fois trop de façon de les traiter et pas assez, et quand on a trouvé une idée, on ne peut pas savoir si ça va être la bonne ou non, pas le temps d'en faire deux, le plus souvent. C'est très scolaire en fait, comme pour une rédaction, mais c'est l'intérêt du concours.
Si les sujets étaient plus simples, en étant plus précis par exemple, tout le monde ferait la même chose et ce serait un peu moins diversifié, je pense.

(Et je dis ça alors que je hais actuellement l'idée que j'ai pour le thème actuel mais vu le temps qu'il me reste et le fait que j'ai un chapitre à terminer pour conserver mon avance de fic, je ne pourrais l'écrire que ce week-end à l'arrache. Ca va être génial. :p)
Chroniques de la Famille Cold
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.

Tome 3 En cours - 1 Chapitre toutes les deux semaines - Prochain chapitre semaine du 12/05/2025
Avatar de l’utilisateur
Tierts
Nihilien Légendaire
 
Messages: 1479
Inscription: Jeu Oct 07, 2010 20:18

Re: Concours de fanfic. (Lancement.)

Messagepar Davebond 00S le Jeu Fév 13, 2014 1:01

Tierts a écrit:Si je puis me permettre, si on devait laisser à quelqu'un d'autre le choix du thème, ne devrait-on pas le laisser à celui qui a perdu la manche ?

Alors tout d'abord, oui tu peux te permettre :)
Pour ce qui est de l'idée de laisser le choix du thème à quelqu'un, y'a deux écoles :

1 : le vainqueur choisi car c'est un droit qu'il gagne et c'est légitime. C'est sa récompense.
2 : le perdant choisi, ça lui donne la possibilité de s'exprimer pleinement sur un sujet qui lui parlera plus que le précédent et c'est probablement plus équitable comme ça.

J'aime bien cette seconde solution. Après, c'est Ginji le boss, à lui de voir.

Nosferatu a écrit:Pour le choix du thème, même si Ginji a, on est d'accord, des goûts douteux :) , autant continuer comme ça.

il me semble que le choix des thèmes est fait au hasard. Et si c'est le cas, alors d'accord pour dire que le hasard a quand même des goûts douteux ! :twisted:

Minuit ! Fin des participations ! Pour ceux qui ne l'ont pas déjà fait, merci de rendre vos copies !
Avatar de l’utilisateur
Davebond 00S
 
Messages: 3632
Inscription: Mar Mai 08, 2012 1:46

Re: Concours de fanfic. (Lancement.)

Messagepar Jak-Ich'an le Jeu Fév 13, 2014 1:19

8 minutes de retard pour ma part, j'espère ne pas être hors-course. :o
(Je crois que j'étais le dernier.)

Personnellement, je trouve que le thème était sympathique. J'ai eu mon idée tout de suite après l'annonce du thème et je pense qu'elle est plutôt originale. Bien sûr, ma procrastination, comme pour la première manche, a fait que je n'ai pas pu rendre un texte aussi travaillé que je l'aurais souhaité. Du coup, j'ai pas pu vraiment mettre en avant ce que je voulais et je ne sais pas si ça vous plaira :?

Si je ne me trompe pas, le prochain tour sera pendant les vacances, non ?
ImageImage
Spoiler
Image
_____________________________ | (• ◡•)| (❍ᴥ❍ʋ) - Finn & Jake
Image
Progression chapitre 2 : [llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll]
Avatar de l’utilisateur
Jak-Ich'an
Modérateur
Modérateur
 
Messages: 2118
Inscription: Ven Juin 22, 2012 21:03

Re: Concours de fanfic. (Lancement.)

Messagepar Batroux le Jeu Fév 13, 2014 8:37

Jak-Ich'an a écrit:8 minutes de retard pour ma part, j'espère ne pas être hors-course. :o
(Je crois que j'étais le dernier.)


Bon du coup, -1 participant :twisted:

Allez Ginji envoie les textes, au lieu de dormir, de décuver ou de faire autre chose impliquant une main droite/gauche, un truc qui se relève et une pensée de moi tout nu.
Fan de Valérie Pécresse.
Vous allez voir flou.
Avatar de l’utilisateur
Batroux
Cancer de l’Union Sacrée
 
Messages: 6807
Inscription: Jeu Mars 18, 2010 15:19

Re: Concours de fanfic. (Lancement.)

Messagepar Jak-Ich'an le Jeu Fév 13, 2014 13:49

Monsieur aurait-il à ce point peur de la concurrence à vouloir éliminer tout le monde ? 8-)
ImageImage
Spoiler
Image
_____________________________ | (• ◡•)| (❍ᴥ❍ʋ) - Finn & Jake
Image
Progression chapitre 2 : [llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll]
Avatar de l’utilisateur
Jak-Ich'an
Modérateur
Modérateur
 
Messages: 2118
Inscription: Ven Juin 22, 2012 21:03

Re: Concours de fanfic. (Lancement.)

Messagepar Batroux le Jeu Fév 13, 2014 18:48

Jak-Ich'an a écrit:Monsieur aurait-il à ce point peur de la concurrence à vouloir éliminer tout le monde ? 8-)


T'as pas rendu ton texte en temps et en heures ! DISQUALIFICATION épicétou !
Fan de Valérie Pécresse.
Vous allez voir flou.
Avatar de l’utilisateur
Batroux
Cancer de l’Union Sacrée
 
Messages: 6807
Inscription: Jeu Mars 18, 2010 15:19

Re: Concours de fanfic. (Lancement.)

Messagepar Ginji le Jeu Fév 13, 2014 19:47

Nosferatu a écrit:Pour le choix du thème, même si Ginji a, on est d'accord, des goûts douteux

Toujours pas moi qui a choisi les thèmes :P


Fanfic du premier groupe - Thème : "Histoire traitée de deux points de vue à la fois".

Participant 1 :
Spoiler
Le second disciple ouvrit la porte.

Elle donnait sur une plaine d'herbe verte qui s'étendait à l'infini sous un ciel tout en nuances de rose. Il entra dans la salle et se mit en marche.

Il marcha. Il cherchait le bon endroit. Il ne devait pas se tromper.
Cette terre était bien différente de celle qu'il connaissait. Pas d'océan, pas de vie animale, pas de montagne ou simplement de colline : juste cette plaine verte qui semblait recouvrir le monde entier.

Enfin, il s'arrêta.

C'était . Le point du parfait équilibre.

« C'ést ici que Ça va avoir lieu »

Le second disciple s'assit en tailleur dans l'herbe chaude et ferma les yeux, uniquement concentré sur son objectif. Son ki palpita dans tout son corps.
L'instant était solennel. Bientôt, il ne serait plus lui-même. Il allait devenir quelqu'un d'autre. Mais ce quelqu'un serait meilleur que lui : ce serait un Dieu.

Il laissa sa puissance s'écouler lentement afin de communier avec cette terre et d'entamer le rite de purification. Et tandis qu'il concentrait ses forces, il eut une hésitation.
Jamais il n'avait pu véritablement déployer tous ses pouvoirs. Ici, il était seul, dans une autre dimension. Aurait-il à nouveau l'occasion de concentrer toute son énergie sans risquer de blesser quelqu'un ?
Et puis, il allait fatalement devenir moins puissant ; ce ne serait plus aussi intéressant, après…

Il était seul. Personne ne le saurait. Et ce n'était pas un mal. Il profitait simplement de cette ultime opportunité pour voir jusqu'où il pourrait aller.

Alors il céda à la tentation et concentra son ki brutalement. Une aura rouge apparut autour de lui, crépitant de toutes parts. Toujours en position assise, il commença à léviter légèrement, tandis qu'au-dessous de lui, l'herbe se mit à plier au rythme des vagues d'énergie qu'il dégageait, comme sous de violentes bourrasques de vent. Une pulsation sonore accompagnait les mouvements de son aura, de plus en plus rapides.
Sa force qui lui échappait jusqu'ici harmonieusement cessa de s'écouler pour habiter chaque cellule de son corps et former une enveloppe spirituelle autour de lui, toujours plus lumineuse et dense. Des arcs électriques déchirèrent l'horizon de toute part.

Alors il y eut une explosion, plus puissante et dense que tout ce que ce monde avait connu ; une explosion qui blanchit le rose du ciel et brûla la terre alentours. L'absence d'écho dans cet univers vide et silencieux contrasta d'autant plus avec le vacarme assourdissant qui accompagna le déferlement d'énergie.

Puis le calme revint.

L'herbe retrouva sa tranquillité et les éclairs d'énergie cessèrent de zébrer le ciel rose.

Le second disciple lévitait toujours à plusieurs mètres du sol. Au dessous de lui, un immense cercle de terre brûlée était dessiné dans l'herbe. Il regardait ses mains, entouré d'un fin halo de lumière blanche.

Quel pouvoir ! Jamais il n'aurait imaginé que sa puissance pût aller jusque là !

Une sensation de plénitude l'envahit. Il se sentait enfin complet.

Il ne comprenait pas pourquoi son maître avait tant insisté pour qu'il ne déploie jamais toute sa force ! Il avait bien fait de désobéir. Il savait maintenant que s'il n'avait pas cédé à l'appel du pouvoir, il aurait vécu avec des regrets, et que ces regrets auraient lentement rongé son cœur.

Il eut une pensée prolongée pour ce maître qui lui avait tant appris, qui avait purgé son âme de la douleur de l'abandon, l'avait recueilli sur les plateaux de Yunzabit et l'avait enrobé d'affection.

Son maître qui les avait traités, Garlic et lui, comme ses fils. Certes, il les avait aussi mis en compétition pour l'obtention de la Charge, mais il avait toujours veillé à expliquer que l'important était le chemin, et non la destination. Qu'il n'y aurait ni gagnant, ni perdant.

Puis Garlic avait fait son choix. Et il avait dû disparaître.
C'était en cette occasion que, pour la première fois depuis des siècles, le second disciple avait à nouveau concentré sa force à haut niveau, sauvant ainsi leur maître d'une mort certaine et la terre des manigances de son rival. Mais même en cette occasion, il n'avait pas utilisé toute sa force.

C'était également lors de cet épisode que son maître avait perçu son Vice ; qu'il lui avait parlé de la nécessité de s'en purger pour accéder au statut divin.

« • Tu ne vas quand même pas Le laisser faire, si ? »

Le second disciple se retourna brusquement.

Personne.

« • Allons ! Ne fais pas semblant de ne pas comprendre. Tu sais bien que je suis toujours avec toi. J'ai toujours été là, aussi loin que nous nous en souvenions. »

Le second disciple ferma les yeux. C'était donc ça. Il se prépara pour l'affrontement. Et le meilleur moyen de remporter la victoire consistait à ne pas combattre.

« – Je ne vais pas t'écouter. », dit-il. « Tu vas disparaître.

• Quoi ?! Maintenant que tu as vu de quoi nous étions capable, tu voudrais nous faire du mal ?

– Le Mal, c'est toi.

• Que tu es naïf ! »

Le ton de la voix s'était fait plus méprisant. Mais elle semblait également très sûre d'elle.

« • Pauvre imbécile, sans moi, nous ne sommes rien ! Sans moi, tu serais mort, tué par Garlic ! Il ne t'aurait laissé aucune chance !

– Je ne me souviens pas t'avoir vu me prêter main forte contre Garlic. »

Après un court silence, un rire moqueur et caverneux se fit entendre. La voix poursuivit :

« • Et pourtant j'étais là ! C'est moi qui nous rend si puissant ! Mais toi, tu étais si faible que tu ne m'as même pas entendu… Il a vraiment bien fait son travail ! Tu n'as plus de cerveau. Plus aucun esprit critique. Pourquoi crois-tu qu'il t'ait interdit d'utiliser tout ton pouvoir ?

– Il me l'a dit : je devais apprendre à me comporter en humain pour mieux les comprendre et voir le monde comme eux.

• La bonne blague ! Il avait surtout peur que tu me rencontres enfin !

– …

• Ah ! Je vois que tu commences à saisir ! », lança la voix d'un ton triomphant. « Jusqu'ici, nous étions trop faible. Mais en réveillant ton potentiel caché, tu as enfin pu m'entendre !

– Même si c'était vrai, ça ne prouverait rien. Il l'a fait pour me protéger. Ça a toujours été comme ça. »

Le second disciple avait prononcé ces mots d'un ton assuré, mais le doute s'insinuait plus profondément dans son cœur.

• C'est faux et tu le sais, dans ton cœur. Quand tu as enfin été en état de m'entendre, tu ne t'étais jamais aussi bien senti de ta vie. "Je suis complet." C'est ça, que tu as pensé.

- Je me suis trompé. C'est quand tu auras disparu, que je me sentirai complet.

• Que tu es naïf ! Toute cette histoire de Vice, c'est dans l'unique but de nous affaiblir ! Il sait que nous pourrions prendre sa place par la force, et Il cherche à la conserver ! Il veut reprendre l'ascendant sur toi pour mieux nous contrôler ! Il a peur de nous !

– Bien sûr que non ! Sans lui, je ne serais rien. Un être perdu sur la terre, une anomalie de la nature. Il a donné un sens à mon existence. Il m'a accueilli. Il…

• Sans lui, nous serions capables de tellement plus ! Il y a d'autres planètes dans l'univers ! D'autres horizons ! Nous les avons senties ! Nous savons qu'il y a, ailleurs, des êtres bien plus puissants. Bien plus à même de nous comprendre, de nous apporter de nouveaux défis !

– Ce n'est pas ce à quoi j'aspire. Devenir un Dieu satisfait mon ambition.

• Et tu crois qu'il va te laisser sa place aussi facilement ? Garlic avait bien compris, lui, que le vieux ne céderait jamais la Charge et que le seul moyen d'obtenir ce qu'Il nous avait promis, c'était d'utiliser la force ! D'ailleurs, il a bien failli réussir et sans nous, il aurait récupéré le le bâton et la toge ! Tu parles d'un Dieu ! Tous ses élèves le dépassent !

– Tu racontes n'importe quoi. Rien n'est éternel et le Tout-Puissant le sait. Il a consacré un temps précieux et divin à notre formation. Garlic était un traître. Tu ne m'entraineras pas sur ce chemin.

• Tu me fatigues. Soit tu es stupide, soit tu ne veux vraiment pas comprendre. Tu as besoin de moi, comme j'ai besoin de toi. Si tu me chasses, notre force s'évanouira dans cette dimension. Tu seras infiniment plus faible que nous le sommes. Tu redeviendras même plus faible que Lui. »

Le second disciple tiqua à cette remarque. Allait-il réellement perdre autant de puissance ?

« – Qu'est-ce que tu en sais ?

• Ha ! Ha ! Tu ne comprends donc pas ? Ce n'est pas l'Amour que tu prônes qui amène la puissance. C'est le Vice ! C'est lui qui impacte les coups, qui vous pousse à vous relever. L'Amour est l'arme des faibles. C'est l'anomalie, dans l'univers, pas la norme ! Nous sommes bien placés pour le savoir ! Ce n'est pas pour rien que tu m'as enfin entendu après avoir libéré ta puissance !

– Que je t'ai enfin entendu ? Ça fait deux fois que tu dis ça. Tu veux dire que tu m'as déjà parlé ?

• Tu ne crois quand même pas que je l'ai coincée tout ce temps ? Tu étais simplement trop faible pour m'entendre ! Tu étais incomplet ! A force de cacher ton pouvoir, tu n'avais même plus conscience de ce que nous étions ! Je fais partie de nous ! Ce n'est pas moi, l'ennemi !

– Ça suffit. Cette discussion est terminée.

• Non. Tu vas m'écouter. D'ailleurs, tu n'as pas le choix. »

Faisant fi de cette dernière remarque, le second disciple s'assit à nouveau sur le sol et recommença à laisser filer son énergie, concentré sur son ki. Il fallait qu'il accomplisse le rituel au plus vite ! Son Vice se faisait de plus en plus présent en lui, il sentait qu'il perdait du terrain. Chaque échange terminait à son avantage, et il sentait qu'il pourrait céder.

La voix reprit d'un ton pressant et autoritaire :

« • Arrête ça tout de suite ! Tu es en train de nous tuer !

– Tout le monde doit mourir un jour.

• Oui, mais tout le monde ne doit pas se suicider !

– Je ne me suicide pas. Je te tue.

• La belle affaire ! Et ensuite, quand tu seras assez faible, c'est LUI qui va te tuer ! Tu ne vois pas qu'il n'attend que ça ?! Depuis qu'il a compris, quand nous avons achevé Garlic, que nous étions plus puissants que lui, il nous voit comme une menace ! Il se méfie de nous ! Il ne tente pas de nous séparer ! Il tente de se débarrasser de nous ! »

Le second disciple hésita. Et s'il avait raison ? Ce que disait la voix était vrai : avant la révolte de Garlic, son maître n'avait jamais parlé de la nécessité de se séparer de son Vice.

« • Oui, ouiiiiii !! C'est ça ! Tu commences à comprendre ! Dis-moi : t'a-t'il jamais parlé de sa propre séparation ? A-t'il lui aussi accompli le rituel ? »

Il n'y eut pas de réponse. L'énergie continuait de se répandre aux alentours de plus en plus vite. Le second disciple avait sondé au plus profond de son cœur. Il ne pouvait pas permettre qu'une puissance aussi phénoménale que la sienne, certainement unique dans l'univers, puisse servir à des desseins aussi noirs que ceux qu'il y avait lu.

Il était dangereux. Il était une menace pour ces humains qu'il aimait tant. Il força encore la débauche d'énergie.

« •Tu es là ? Qu'est-ce que tu fais ? Tu as entendu ce que j'ai dit ? »

A nouveau, il n'y eut aucune réaction. Mais la voix était moins forte. Le second disciple se concentra sur son maître. Sur sa bonté, ses enseignements, son Amour ! Le maître parlait de l'Amour comme personne. Il en parlait comme de la plus belle chose qui soit, la plus pure !

Et il avait raison. On peut pervertir l'esprit. On ne pervertit pas l'Amour.

« Non, sérieusement, ne fais pas ça ! Tu nous tues. Ce qui restera de toi, ce ne sera ni nous, ni toi, ni moi ! Ce sera Sa marionnette ! »

Le second disciple augmenta encore sa concentration. La voix avait presque entièrement disparu. Et tandis qu'il la sentait perdre son calme et son assurance, il sut quelle était la meilleure chose à faire. Il avait d'abord pensé que ce rituel servait à le purifier. Mais il voyait maintenant ce qu'avait vu son maître. Ce qu'il y avait eu dans son regard lorsqu'il avait tué Garlic.

« • Arrête de faire l'andouille ! Tu gaspilles notre énergie ! Ça ne sert à rien ! Tu m'écoutes ? Mais écoute-moi, bon sang ! Arrête ! Mais arrê…

TAIS-TOI ! »

On ne se débarrasse pas de son Vice si facilement. C'est pour ça que son maître ne l'avait jamais fait…

Mais lui… Oui, maintenant, il comprenait ce que l'univers, ce que cet endroit attendait de lui.

Le silence se fit à nouveau sur la plaine. Le second disciple sentit une douleur légère se former dans son estomac tandis que ses dernières forces lui échappaient. La voix se fit entendre une dernière fois dans un murmure lointain et faible.

« • S'il te plaît… je t'en prie… laisse-moi encore un instant… juste… un… instant…s'il te plaît… »

Le second disciple eut une série de hauts-le-cœur et sentit quelque chose gonfler dans son ventre. Quelque chose qui lui remonta par la trachée, déformant son cou et sa gueule lorsqu'il cracha un œuf dégoulinant de sucs gastriques et de salive. Puis, le phénomène se reproduisit, une seconde et dernière fois.

Il tomba à genoux près des œufs, dans l'herbe, à bout de souffle et de force.

S'était-il enfin débarrassé de son Vice ?

Il voulut toucher un des œufs, mais sa main passa au travers. Puis elle disparut lentement tandis que ses dernières forces s'éloignaient déjà.

Le second disciple comprit qu'il n'était plus.

Comme son maître l'avait dit, personne n'avait gagné, ni perdu. Le chemin continuait, au loin. Il ne distinguait plus l'horizon.

Le combat de ses héritiers ne faisait que commencer. Ils auraient tous deux ses souvenirs, seraient autant de facettes de sa personnalité et il vivrait au travers de la parfaite représentation de son Amour et de son Vice, mais lui, lui ne serait plus…

Et l'esprit plein d'images fantastique de ce que pourrait leur réserver l'avenir, le second disciple rendit son dernier souffle à la nature et quitta le chemin de la vie et des mémoires.


Participant 2 :
Spoiler
Le milliardaire Thomas Wayne et sa femme Martha ont été assassinés cette nuit. Un portrait robot de l'auteur de ce crime a été établi et diffusé dans tous les postes de police de Gotham City. Nos pensées accompagnent, leur proches, leur famille et surtout leur fils, Bruce.


« -Tout était noir et sombre. J'étais assis sur une chaise devant un bureau. Il y avait un tas de papier entassé, sur le moment je ne savais pas trop ce que c'était. Aujourd'hui, je ne le sais que trop bien.
Je le voyais discuter avec un grand homme dans un costume que je n'avais pas l'habitude de voir. Ils rentrèrent tous les deux dans le bureau. L'homme en costume s'accroupit, il posa la main sur mon épaule et d'une voix qui se voulait chaleureuse me dit : « Nous allons l'attraper, Monsieur Wayne. Gardez espoir! »
Il y eut un bruit sur la vitre, il se voulait silencieux mais ne l'était pas vraiment. Le commissaire en costume regarda puis me dit : « Votre majordome arrive, monsieur Wayne. ». Il se releva, pressa mon épaule et sortit de la pièce me laissant seul avec l'inspecteur.
Cet homme fuyait mon regard, sur le moment je ne le savais pas, j'étais trop triste pour m’apercevoir de quoi que ce soit. Même Loeb qui voulait me réconforter, en me vouvoyant alors que je n'étais qu'un gosse, n'y arrivait pas.

-Bruce, je sais que cela va être difficile mais il faut que vous m'expliquiez ce qu'il s'est passé ce soir.

Je relevai la tête. Il ne pouvait plus fuir mon regard, il ne pouvait plus fuir mes larmes. Il ne pouvait plus fuir face à l'échec de cette doctrine qu'il servait. Cet homme avait l'air d'être comme tous les autres mais il y avait une différence, infime, que je ne remarquai que bien plus tard. Il avait été touché non pas par la mort de mes parents mais bel et bien par le fait que je les ai vu mourir. Pendant dix minutes au moins, je restais muet. J'avais écouté la question mais c'était comme si mon cerveau refusait de l'entendre, d'y répondre.

L'homme qui essayait à tout prix de rester caché loin de ma détresse se leva, contourna son bureau et se mit dans la même position que Loeb. Il quitta ses lunettes, posa deux doigts sous mon menton et me reconnecta à la réalité.
-Écoute Bruce... Je sais que ce que tu as vu est d'une atrocité sans nom. Je sais que rien ne pourra enlever ces images de ton esprit, mis à part le temps. Je sais que tu n'as pas envie d'en parler mais il faut que tu m'en parles. Il faut que je sache pour punir l'ordure qui t'a fait ça.

J'essuyai mes larmes d'un revers de manche, il m'avait convaincu et je me mis à discuter avec cet inspecteur.
-J'ai eu peur. Nous étions entrain de regarder ce film au cinéma : Le masque de Zorro. Cela faisait trois jours que je demandais à mon père d'aller le voir. J'ai eu peur, j'ai eu tellement peur pendant le film que nous sommes sortis avant la fin. Nous sommes sortis par derrière sauf que nous étions seuls. La rue était sombre. Il y avait un lampadaire qui clignotait. Et un homme est sorti de nulle part. Il avait une arme.
-Comment était-il ? As-tu vu son visage ?
-Il avait un chapeau et un long manteau gris. Je n'ai pas vu son visage. Ma mère a crié et m'a attrapé pour me cacher derrière elle. Mon père s'est mis au milieu. Je n'ai même pas entendu l'homme parler que mon père lui avait déjà donné son porte-feuille. Je pleurais derrière ma mère, j'avais très peur. Il avança son revolver vers ma mère pour qu'elle lui donne son collier. Et il tira. Il tira encore une fois. Ma mère me lâcha et tomba par terre. Mon père était lui aussi allongé. Il y avait du sang partout. J'ai entendu mon père prononcer mon nom. Je me suis approché et ses yeux étaient fermés. Ma mère avait encore les yeux ouverts. Il a commencé à pleuvoir. J'ai crié, des gens sont venus. Ils m'ont pris dans leur bras, ils m'ont...

Je me mis à pleurer. J'essayais de me cacher derrière mes mains. J'essayais de cacher mes larmes mais elles coulaient, elle passaient à travers mes doigts.

Gordon enleva ses lunettes et les posa sur son bureau. Il me prit les mains et me dit :
-Nous allons tout faire pour attraper cet homme et le traîner devant la justice. Il ne s'en tirera pas comme ça.

Aujourd'hui je sais que je ne l'ai pas aidé à attraper le meurtrier de mes parents. Le jeune Bruce était un brillant et gentil garçon mais ce soir là, quelque chose changea. Après la récitation de ce qu'il avait vu et vécu, le petit garçon céda sa place à autre chose. Il me laissa prendre le contrôle. Il me nomma que bien plus tard.

Ce qu'il avait vu était vrai. C'était bel et bien réel, mais il n'a su voir que la peine et la tristesse. Il n'a vu que ses parents morts. Il ne les a pas vu assassinés.. Non, ça c'est moi qui l'ai vu. Ce soir là je l'ai vu. Je n'ai pas vu deux personnes mourir, j'ai vu deux personnes se faire assassiner par un voyou, pour quelques dollars et un collier de valeur. Le type n'avait même pas conscience qu'il braquait l'une des plus grandes fortunes du monde, non...

J'ai vu le mal qui rongeait Gotham-City. Ce soir là, j'ai vu la pègre qui infiltrait les rues de la ville. Elle l'infiltrait et la nécrosait, poussant ces hommes et ces femmes à se transformer en meurtriers, en faiseurs d'orphelins, en catins droguées, en criminels. Bien que ces individus ne furent que des conséquences, ils n'en restaient pas moins impardonnables mais il fallait voir le mal dans son intégralité. Ils y avaient ces personnes désespérées en surface et en dessous, terrées sous terre il y avait les causes de ces maux. Il y avait la pègre, la mafia : les Maronis, les Falcone. Ils étaient un poison, un fléau grandissant qui se répandait dans les rues de Gotham.

Bruce ne vit que les yeux de son père se fermer alors que je perçevais un monde nouveau. Je compris que rien ne pourrait arrêter ce genre d'actes, rien d'ordinaire. Cette fameuse nuit, je compris que la peur était redoutable.
Mon père avait eu peur pour ma mère, il avait eu peur pour moi. Ma mère tenta de me protéger. Je compris que la peur pouvait soit être une ennemie soit être une arme. Le petit Bruce et ses parents avaient été les malheureux otages de sa peur.
Aujourd'hui je l'ai dompté, aujourd'hui elle est comme une aura qui m'accompagne dans chacun de mes déplacements et elles s'imprègnent de mes adversaires. Elle me sert à répandre l'antidote dans les rues de Gotham, elle me sert à panser les plaies. »


-C'est rare de t'entendre parler de cette époque de ta vie...Tu n'aimerais pas revoir le monde comme tu le voyais avant que tes parents ne décèdent, Bruce ?
-Non, je laisse ça aux personnes comme toi, Clark. Dans cette lutte qu'est la notre et malgré tout ce qu'il s'est passé depuis, j'ai l'impression que c'est une chance de voir le monde tel qu'il est.
-Tu es sûr ?
-Si ton éternel idéalisme est une bonne chose, je ne vois pas pourquoi mon réalisme ne pourrait pas l'être.
-Mmmh c'est vrai, pourquoi pas après tout !


Participant 3 :
Spoiler
[quote]Végéta mit enfin son potalas... Une lumière intense éblouit Boo...

*******************************

Ouf ! J'ai encore ma personnalité ! J'ai juste l'impression d'avoir la tête un peu vide... A cause de cet enfoiré de Kakaroto, c'est sur !

*******************************

J'ai la dalle ! Peut être parce que je suis dans le même corps que Végéta, à nous deux on doit avoir 2 fois plus faim ! Logique !

*******************************

-Je suis Végéto ! Assura le nouvel être issus de la fusion.

*******************************

Incroyable ! Nos pensées se mélangent pour faire parler ce type ! Faut que je prenne le dessus, je ne peux laisser Kakaroto me dominer, JE suis le prince.

*******************************

On pense pas pareil mais on dit la même chose, j'y comprends rien, mais c'est super !

*******************************

-Et là, c'est Super Végéto !

*******************************

Merde, c'est pas ça que je voulais faire !

*******************************

Végéta, pourquoi t'as fait ça ?

*******************************

Me parle pas toi ! Tu trouves pas que c'est assez compliqué comme ça sans qu'en plus on dialogue par pensées ? Allez, on pose le cerveau, c'est le mieux à faire.

*******************************


*******************************


*******************************

Ca c'est super facile quand même !

*******************************

Mais ferme là !

*******************************



*******************************



*******************************

Moi taper lui !

*******************************

Moi taper lui !

*******************************

Quelques combos plus tard et Boo passablement amoché, Végéto se tint l'air satisfait devant son adversaire.

*******************************

On va l'éclater ! Nous avons maintenant une telle puissance qu'il ne peut absolument rien contre nous ! J'en reviens pas, quelle force !

*******************************

Que faire ? Nous devons d'abord sauver nos fils...

*******************************

-Luke, je suis ton père, dit Végéto.

*******************************

Putain, mais ça veut rien dire ! Arrête de penser Kakaroto, on passe pour des guignols !

*******************************

Mais j'y peux rien ! En fait c'est pas facile !

*******************************

Avant que Végéto n'y prenne garde, il fut transformé en bonbon par Boo.

*******************************

Et voilà avec tes pitreries ! Qu'est ce qu'on va faire ? On a conservé notre force, mais nos cerveaux ont rétréci, j'ai du mal à réfléchir...

*******************************

Moi taper !

*******************************

-Un bonbon ? Et alors ? Je suis le bonbon le plus puissant du monde, s'exclama Végéto dans sa fâcheuse posture.

Quelques -nouveaux- combos plus tard, Boo sembla se rendre compte de son désavantage à combattre un adversaire si minuscule, puisqu'il retransforma Végéto tel qu'il était auparavant.


********************************

Voilà qui est mieux ! Nous devons absolument profiter de notre position de force pour le finir !

********************************

Que s'est il passé ? Je me souviens de rien ! Et, Végéta, nous devons d'abord sauver nos fils !

********************************

-Luke, je suis ton père !

********************************


********************************

Qu'il y a t-il Végéta ? Mais... tu pleures ?

********************************

-Laisse moi dix secondes pour faire une prière ! Demanda Végéto

********************************

Oh et puis merde, plutôt me faire absorber que de passer le reste de ma vie avec ce débile ! Au moins on pensera plus du tout, le calvaire sera enfin fini... oui... fini... quelle fin misérable...

********************************

Non Végéta, ne fais pas ça ! Je ferais tout pour te sauver, mon ami !

********************************

NON PITIE ! Laisse nous finir dans les méandres du néant, JE T'EN SUPPLIES ! JE NE PUIS SUPPORTER CETTE SITUATION PLUS LONGTEMPS!

********************************

Végéto se jeta de toute son énergie dans le bout de Boo destiné à l'absorber, tel le petit rossignol battu libéré de sa minuscule cage grisâtre qui aperçoit pour la première fois la magnifique et chaleureuse lumière du soleil.

Au dernier moment, une lueur énergétique entoura le corps de Végéto. Cet enfoiré de Kakaroto avait encore gagné
.


Participant 4 :
Spoiler
La Grande Banque de l'Ouest...
Cela doit bien faire une dizaine d'années qu'elle n'était pas retournée à celle-ci...
Je me demande combien de temps ça a duré cette fois-ci...

Examinons la situation. La porte principale est détruite : comme si un véhicule était rentré dans le mur à pleine vitesse. Tiens, le voilà justement, juste à côté de la salle des coffres. C'est un très gros camion, il a écrasé tout ce qui se trouvait sur son passage, heureusement que personne n'était dans les bureaux sur sa trajectoire. En parlant de ça, où est tout le personnel de la banque ? Ah ! Là-bas, dans le coin du fond. Ils sont à genoux les mains sur la tête, entassés comme des pauvres animaux. Pourquoi me regardent-ils tous d'un air apeuré ? Ah, oui... C'est vrai...

Tiens, j'ai déjà deux sacs remplis de billets dans les mains. Elle a sûrement dû se dépêcher. Je vois que le gérant a quand même eu le temps d'appuyer sur l'alarme. Bon ben plus qu'à attendre la police maintenant.

Parfois j'aimerais que tout cela s'arrête. Ne plus avoir à payer les conséquences de ce que je ne peux pas contrôler. Pouvoir vivre tranquillement, avoir une belle famille, des enfants. Pourquoi pas sur une île tropicale ? La mer... le ciel azur... Le doux son des vagues... des mouettes...

Ça y est, les sirènes arrivent...

Il fait un peu frisquet ici. Le vent frais se glisse sous mes narines, il y a comme une odeur d-
ATCHUU– ******************

Bordel ! Il faut toujours que ça arrive aux mauvais moments !
Et ne me dites pas que cette abrutie allait encore se rendre ?! Il ne manquerait plus que ça, aller encore une fois en prison à cause d'elle ! Et puis une fois en garde à vue, elle leur aurait encore fait des gâteaux... Bon sang, quelle plaie celle-là !

Bon, reprenons où on en était. J'ai pu remplir deux sacs. Je pense que ça suffira.
Ha ha ! Approchez bandes de blaireaux ! Vous allez voir ce qu'il en coûte de vouloir me mettre en cage !
Ah merde, c'est vrai que j'ai planté le camion contre le mur. Comment je vais me barrer d'ici ?
Hey toi ! File-moi ta moto si tu veux pas crever !

J'adore cette sensation de vitesse ! Les cheveux au vent ! C'est ça la vraie vie : vivre à cent à l'heure, les poches pleines de thunes !

Mais c'est qu'ils sont tenaces ces flics ! Ça doit bien faire une dizaine de kilomètres qu'ils me talonnent en bagnole. Putain, mais c'est qu'ils me tirent dessus en plus ! Ça y est on a quitté la ville alors ils peuvent tirer sur les pauvres gens ?! Je vais leur montrer, moi, comment on vise !
Tenez, bouffez-moi cette grenade !
Hop, par ici ils ne pourront pas me suivre avec leurs voitures. Quoi ?! Même là ils me collent aux basques ?! Ok ok ! C'est bon ! Je sors le pompe !

Ils sont juste derrière. Et mince, ces cheveux ! Non, c'est pas le mom-
ATCHII– ******************

Qu'est-ce que je fais sur une moto ?! Aïe !!!
Mince des policiers ! Ils pointent leurs armes sur moi ! Qu'est-ce qu'il s'est encore passé ?
J'ai peur ! Aaah ! Au secours ! A l'aide !

Hein ? Deux petits garçons sont tombés du ciel... Ils... ils se battent avec les policiers pour me sauver... Ils ont l'air si fort...

Je devrais sûrement accepter de les suivre. Ces petits gars ont l'air d'être important, et puis ils sont si gentils... Leur moyen de locomotion est étrange... Pourquoi volons-nous au dessus des nuages de l'océan ?

Oh ! Là-bas ! Je vois une île avec des palmiers et une petite cabane rose ! C'est si joli !
Peut-être que je pourrais m'installer avec eux. Arrêter cette vie de vagabond et vivre celle que j'ai toujours souhaité. Sur cette île isolée loin de la civilisation. Je pourrais tout recommencer à zéro, ne plus craindre ce que je suis, ne plus craindre ce que je ne peux contrôler et apprendre à vivre avec.


Participant 5 :
Spoiler
« Dis moi, que savez vous faire à part détruire et mourir ? »

Le regard rougeoyant et hautain du démon du froid ne lâcha pas les yeux de Hariel Peixès, alors que son pied à trois doigts s'abattait inexorablement vers le visage de la princesse.


L'univers avait un nouveau seigneur. Aussi impitoyable et puissant que Cold et Freezer, celui-ci ne lui réserverait sans doutes pas un meilleur sort. Tous les efforts de la princesse pirate s'étaient avérés vains, la victoire du super-sayen n'avait rien changé au sort des petits : Au final, tout le monde se retrouverait à nouveau asservi par ces monstres. Elle avait échoué. Non. Sept générations d'impératrices, dont elle était la toute dernière, avaient échoué. Toutes tuées par un de ces monstres, toutes leurs colonies ravagées, toutes leurs armées balayées, toutes leurs rébellions avortées. Elle avait senti la victoire proche, mais maintenant, c'était fini.

Les larmes n'eurent pas le temps de se former dans ses yeux que la mort la frappait. Pour la énième fois.


L'esprit de ce qui avait un jour été la pirate la plus dangereuse de l'univers revint au présent. Pour peu que « présent » veuille dire quelque chose, ici, dans la file d'attente la plus interminable de l'univers. Le petit nuage qu'elle était devenue, semblable en tout et pour tout aux millions d'âmes qui l'entouraient se perdit un peu plus dans le bruit des conversations environnantes. Les morts parlaient de tout, tout le temps, et dans un dialecte universellement intelligible. C'était tout ce qu'il y avait à faire, ici. On ne pouvait pas se mouvoir, pas se battre, pas se gêner mutuellement, pas dormir... Seulement parler, et se souvenir...


Après la mort, l'âme reste soudée au cadavre pendant encore longtemps. Les victimes non vengées peuvent également s'attacher à leur meurtrier, mais Hariel était bien trop dégoûtée et démoralisée par celui-ci et avait dès que possible brisé le lien psychique qui les unissait. Elle ne percevait plus rien non plus de son cadavre depuis longtemps, mais elle se souvenait encore de ses derniers pirates, qui avaient bravé le barrage impérial pour emporter sa dépouille profanée, ainsi que celles de ses lieutenants. Elle se souvenait encore de ses funérailles. Pas par ses yeux, mais par son esprit, elle avait capté toute la scène mieux que quiconque.


************


Nouvelle-Alera, une planète encore majoritairement sauvage, sans intérêt particulier et surtout, aussi éloignée du centre galactique et de ses rois infernaux que faire se pouvait. Là s'étaient réunies les miettes de son peuple, qu'elle avait réussi à sauver du génocide, après des années d'exil. Un million maximum, mais aucun zodian ne serait absent pour la fin de la toute dernière sang-fuchsia.

Des centaines d'arbres avaient dû être abattus et séchés en temps record, pour réaliser une tombe inflammable de telle ampleur. Disposé sur un plateau montagneux, le bûcher s'élevait haut, afin que nul ne puisse rater ses flammes, même à des centaines de kilomètres à la ronde. Elle reposait au centre, dans ses atours royaux, un splendide masque de porcelaine là où aurait dû se trouver son visage, et sur un lit aussi luxueux que ce que le mode de vie austère des zodians avait permis. Plus bas, sur une sorte de marche sous-élevée, reposait un second cadavre : son plus fidèle champion, le prince Nammor, s'était fait hara-kiri à l'annonce de sa mort, juste après avoir demandé à brûler sur le même feu que son impératrice bien aimée.

Et tout autours, la foule. Immense, et si ténue à la fois. Un million de zodians de toutes castes, rassemblés pour voir la plus grande et puissante d'entre toutes s'éteindre. Il avaient intimement conscience, que leur race ne perdurerait plus, qu'un jour ou l'autre, sans sang-fuchsia à leur tête, ils se déchireraient dans une guerre civile, ou se feraient tout bonnement attraper par les démons du froid. C'était le dernier hommage d'un peuple tout entier, pas seulement à l'impératrice déchue, mais à la vie elle-même qui les avait à présent quittés.

C'était Marouk qui menait la cérémonie. Avec la perte de Nammor, son sang mauve le plaçait au sommet de l'échelle de noblesse parmi les Zodians. Le torse nu recouvert de peintures cérémonielles malgré le froid mordant, il jeta la torche, et, les flammes rugissantes s'emparant du bûcher, porta sur sa formidable voix de basse la première note du chant funèbre qui durerait, repris par un million de gorges éplorées, jusqu'à ce que le feu se soit totalement consumé.


**************


Hariel revint à elle. Toujours les nuages, toujours la file d'attente. Depuis... Une éternité ? Elle n'avait aucun moyen de s'orienter dans le temps, cela pouvait très bien faire des centaines d'années. Lassée de se réfugier dans se souvenirs, elle entama la conversation avec un esprit voisin ; apprendre la vie des autres était tout ce qui lui restait, quand elle n'en pouvait plus de revivre la sienne.



Ailleurs dans la file d'attente, feu le commandant Obi décida de se couper des conversations ambiantes pendant quelques instants. La multitude et l'indifférence des âmes qui l'entouraient lui infligeait une importante leçon d'humilité : Aux yeux des dieux, il était, malgré sa force, sa loyauté et ses galons, du même rang que l'ouvrier alcoolique avec lequel il venait de parler. Ou était-ce il y avait des années ? Impossible à dire. De même que déterminer si la notion d'années avait cour ici. Il avait parlé, et découvert tant de vies depuis son arrivée... Cela lui avait remis les idées en place quant à l'importance de l'empire, des dirigeants, de la politique galactique. La plupart des gens ici ne savaient même pas qui était (ou plutôt avait été) Freezer ! Le nom de Cold trouvait un peu plus d'échos, mais sans s'avérer véritablement probant. Une tentative discussion avec une femme dont l'espèce voyait encore le feu comme un dieu protecteur et vorace avait achevé le moral du commandant. Que ce qu'il ferait ici, après sa mort, soit dépourvu de sens, passe encore, mais que toute sa vie n'en ait pas plus ? Comment l'accepter ? Il se terra dans son dernier souvenir, avant que son cadavre ne soit enterré avec les autres héros de guerre, et que les murs froids de son tombeau ne deviennent la dernière image qu'il emporterait avec lui.


*******************


Son enterrement . Sur Freezer 1, face au palais des héros. Là où il avait reçu ses galons de commandant des mains de Freezer en personne. Des centaines de militaires s'étaient rassemblés pour l'occasion, afin de lui offrir un ultime hommage. Tous parfaitement alignés dans leurs uniformes, ils se tenaient immobiles alors que le colonel Wandro se chargeait de mener la cérémonie, rappelant à tous le courage et la force d'Obi, qui s'était dressé entre la barbarie et la civilisation au prix de sa vie, pour permettre l'avènement d'un nouveau seigneur galactique. Tout l'univers lui était redevable d'avoir sauvé l'empire, et par là même, sans doutes des millions de vies. Si le grand roi n'était pas à pour la cérémonie, il n'en avait pas moins commandé les préparatifs en personne, et le commandant avait été gratifié d'un cercueil de toute beauté, dont le champ de stase destiné à protéger son cadavre durerait approximativement jusqu'à ce que la planète arrive en fin de vie.

Le vieux colonel finit enfin son discours, et, la larme à l’œil, posa une fleur bleue dans la gouttière prévue à cet effet qui entourait le cercueil. Uns à uns, les proches de Obi, militaires ou civils, vinrent apporter une fleur, une pièce, un colifichet qu'il lui destinaient... Une chose en souvenir de la personne qui s'en allait. Le cortège fut assez court : Obi n'avait pas grand-chose dans sa vie à part son métier. Quand c'en fut terminé, les automates de maintenance emportèrent le corps dans la crypte du palais, où il serait entreposé pour l'éternité, avec les autres héros défunts.


***********


Obi se rendit compte que plusieurs nuages l'avaient déjà plus ou moins inclus dans leur discussion politique alors même qu'il rêvait. Tout naturellement, il ajouta son grain de sel au débat. Étonnamment, même si les référentiels culturels étaient radicalement différents, tout le monde parvenait à se comprendre (sans toutefois se mettre d'accord, car il s'agissait tout de même de politique). Tous avaient eu vent de rois, de tyrans, d'empereurs, de démocrates ; seuls les noms changeaient, les actes restaient constants. Obi se pris presque au jeu, jusqu'à ce qu'il se rende compte que le grand héros militaire auquel son voisin de droite faisait référence n'était autre que le commandant Obi d'un autre lieu, d'une autre époque. Sa plaie ravivée encore une fois, il se replia dans ses souvenirs comme un bernard-l’ermite dans sa coquille.

Il tendit l'équivalent d'un œil vers la porte d'entrée du paradis. Il était pratiquement sûr qu'elle s'était éloignée depuis la dernière fois. Et que des gens arrivés des décennies après lui devaient déjà l'avoir franchie.

« Ce n'est pas une file d'attente » , murmura-t-il pour lui-même.
« C'est un purgatoire. »


************


« Votre nom ? »

Hariel fut brutalement éjectée hors de ses souvenirs par la voix bourrue du roi Enma.

« Alors, c'est quoi votre nom ? Reprit le roi, agacé par ces formalités

- Hariel. Hariel Peixès.

- Hariel... Voyons voir... Ah, oui. Vous allez au paradis, félicitations. Charon, tu t'occupes d'elle ?

Un petit fonctionnaire cornu comme le personnel du paradis en comptait tant apparut en un instant, et fit signe au nuage-Hariel de le suivre. Il avait des lunettes carrées et un air jovial, quoiqu'un peu maladif. Il s'adressa à elle d'un ton rassurant et professionnel.

- Bonjour, je vais vous accompagner dans vos premiers pas au paradis. Vous allez voir, l'endroit est génial ! Vous allez pouvoir y passer environs cinq cent ans, sauf si vous voulez vous réincarner avant, bien sûr.

- Hum, c'est gentil, mais...

- Avant toute chose, on va vous fournir un corps, vous voulez bien ? L'interrompit Charon.

De son vivant, Hariel l'aurait au moins fait mettre aux fers pour une telle impudence, mais sa fougue, sa violence, et surtout son orgueil avaient disparus, usés par la file d'attente, et elle se contenta d'opiner. Elle attendit sagement que le fonctionnaire lui place une auréole sur le tête, et que la fumée qui la composait se solidifie pour former un corps, pour poser sa question.


********


« Vous y êtes resté six mille cent vingt ans. » Fit Pluton, du ton jovial qui ne semblait jamais le quitter.

Obi resta interdit. Il ne savait si cette durée était ridiculement trop longue ou trop courte pour ce qu'il avait l'impression d'avoir vécu dans le file d'attente. À la réflexion, cela devait être la bonne. Cela faisait beaucoup plus que ce qu'on lui proposait de passer au paradis. Avait-il été si mauvais ? Et surtout pourrait-il revoir ses proches ? Mais le petit fonctionnaire rondouillard, prévenant, semblait avoir anticipé son angoisse.

« Je suppose que vous voulez retrouver quelques proches, n'est-ce pas ? Ne vous inquiétez pas pour le temps, c'est assez abstrait, ici. Commença-t-il en faisant apparaître un ordinateur portable. Quelqu'un qui vous est cher en particulier ? »

Le commandant s'autorisa un instant de réflexion, puis, se dit qu'il vaudrait mieux assumer ses erreurs au plus vite. Il lui devait tant, et devait faire ses excuses à son seigneur.

- Oui. Freezer. Ça s'écrit F-R-E-E-Z-E-R.

- LE Freezer, fils de Cold ? Fit Pluton dans une moue à mi-chemin entre le choc et le dégoût.

- Oui, voilà, exactement.

Obi ne savait plus trop comment interpréter la réaction de Pluton. De toutes manières trop las et heureux de pouvoir revoir son suzerain, il n'en avait plus vraiment cure.

- Monsieur, Freezer a détruit des planètes. Dit Pluton avec le ton qu'on réserve pour les évidence douloureuse. Il est responsable de milliards de décès, et d'innombrables autres crimes et vices. Il est en enfer, Obi.


*************


« En enfer ? Comment ça en enfer ? » Hurla presque Hariel avec ses cordes vocales tout justes revenues.

- Bah, c'est que votre ancêtre, là, c'était pas une enfant de chœur.

Le monde de Hariel s'écroulait autours d'elle. Toute sa vie, elle avait vécu sous l'égide de cette figure mi-historique, mi-mythologique : la dernière souveraine d'Alera, qui avait défié Cold jusqu'à la mort, et lui avait balafré la joue de son trident. Celle qui avait mené tout son peuple dans le plus grand combat pour la liberté, contre les démons du froid jamais entrepris. Plus qu'une simple héroïne, elle avait été son modèle, sa mentor silencieuse qui avait observé d’œil sévère et maternel chaque agissement de Hariel, la poussant à se surpasser sans cesse.
Comment que qui avait été un temps une déesse parmi les mortels pouvait-elle ne pas être la reine au paradis comme elle l'avait été sur Alera ? N'y avait-il donc aucune justice non plus en ce monde-ci ?

- Campagnes de propagande, remise en service de l'esclavage alors qu'il avait été aboli depuis 10 000 ans dans cette région, guerres inutiles à des fins cupides, génocide des sangs-ocre ! Cette femme a utilisé des armes nucléaires sur son propre peuple !

Charon avait presque hurlé la dernière phrase, si choqué par ce qu'il retrouvait dans les archives de l'au-delà qu'il en perdait son flegme habituel. Pour Hariel, c'en était beaucoup trop. Sa résistance psychologique poussée à bout par les millénaires d'attente inutile, elle recula de plusieurs pas, cherchant un coin où se cacher, pour laisser exploser les larmes que, à bout de nerfs, elle ne parvenait plus à contenir. Mais il n'y avait nulle part où se cacher. Juste Charon qui, compatissant, l'avait attrapée par l'épaule, et tentait de la réconforter malgré tout.

- Hariel... Commença-t-il. Vous avez commis des choses dont vous n'avez pas à être fière, mais vous avez toujours fait ce que vous croyiez bon. Vous valez mille fois cette femme. Ne vous laissez pas détruire ou construire par quelqu'un d'autre, vous vous suffisez largement à vous même.


**************


Les éclats de voix ne parvinrent aux oreilles d'Obi qu'à travers le voile d'abattement qui recouvrait son esprit. Il émergea finalement, et tourna presque instinctivement la tête vers sa gauche. Ses yeux bleus vinrent se ficher droit dans ceux de Hariel qui, de son côté, avait agi symétriquement. Sans qu'ils y prêtent attention, Charon et Pluton leur souhaitèrent bonne chance et disparurent aussi vite qu'ils étaient apparus.

Sans qu'ils aient à esquisser un geste, ils se retrouvèrent à environs un mètre l'un de l'autre. Le face à face dura quelques instants, aucun ne sachant comment réagir face à cette nouvelle présence.

Finalement, quittes à tout perdre et recommencer, autant le faire à deux. Un bref regard fut encore échangé, qui fit naître un sourire triste sur leurs visages. Et comme ils avançaient côte à côte vers les portes du Paradis, ce sourire se fit de plus en plus grand et clair.


Participant 6 :
Spoiler
Deux corps suintant la sueur, deux visages boursouflés par les coups, un gong qui retentit, une ceinture en jeu, deux hommes perdus dans leurs pensés...

"Allez amène-toi champion, j'en ai encore pleins d'autres pour toi !"

"Je vais te faire ravaler ce sourire, avorton !"

Au cours des huit précédents rounds, aucun des deux boxeurs n'est encore tombé. Quelques coups violents ont pourtant bien été placé de part et d'autre, mais à aucun moment les deux poids lourds n'ont montré (ou n'ont voulu montrer) le moindre signe de faiblesse.
Néanmoins, l'oeil gauche tuméfié du célèbre champion du monde ainsi que les hématomes au flanc du challenger laissent deviner que le combat ne va pas s'éterniser...
La condition physique des deux monstres a bien remplit son rôle mais à présent, elle laisse le relai au mental et c'est souvent dans ces moments là que tout se décide. Dans ces moments là que l'expérience, l'abnégation et tout un tas d'autres facteurs entrent vraiment en compte... Dans ces moments là qu'on voit qui est le meilleur...

Un jab puis un crochet gauche, une esquive, une contre-attaque, uppercut, blocage, accrochage, intervention de l'arbitre...

"T'es au bout du rouleau hein l'ancêtre ? Tu vas tomber d'un instant à l'autre je le sais !
Laisse-moi juste une petite ouverture et je te promet que ma droite te fera faire de beaux rêves !"

"Je reconnais que tu es plutôt bon boxeur, petit... Mais t'es venu me défier dix ans trop tôt !
Tu ne m'auras pas. Je connais ton plan et jamais je ne baisserai ma garde !"

Quelques frappes au corps à corps, une puissante poussée, une droite dans le vide...

"T'as eu une sacrée veine le vieux, si celle-là était passée tu t'en serais jamais relevé !"

"... Pour le fair-play on repassera... Heureusement que j'ai réussi à esquiver, je m'en serai pas relevé."

Le public en effervescence, les coachs qui gueulent dans les coins, l'arbitre mal placé... : coup bas, garde baissée, une gauche qui touche...

"BADABOUM !!! Tu ne l'as pas vue venir celle-là hein ?!"

"... WOW ! Reprend-toi ! Si tu lui montres qu'il t'a touché il va t'allumer la gueule et ça sera fini ! Reprend-toi bon Dieu ! REPREND-TOI !!! MONTRE-LUI CE QU'A UN CHAMPION DANS LE VENTRE !!!"

Détermination, deux pas en avant, garde qui remonte, hésitation, observation, regard enflammé...

"J'arrive pas à croire que ça ne lui a rien fait ! Il aurait dû tomber !"

"Bien, je l'ai fait douter ! Maintenant avec ce petit pas en avant, il va croire que j'ai la force d'attaquer et ça va le pousser à défendre. Ça devrait me laisser encore un peu de temps pour récupérer."

"Ne me dites-pas qu'il veut venir m'en coller une après celle qu'il vient de prendre ?! Il est increvable ma parole !!!
Non, je vais être plus malin que lui en évitant d'entrer dans son petit jeu. Je vais le laisser venir me chercher, comme ça, il va se fatiguer à me courir après !"

Quelques tour de ring, des jabs balancés ici et là, deux-trois feintes, un peu d'esbroufe...

"C'est bon, je sens enfin mes forces revenir !"

"Alors vieux fou, tu fatigues ? C'est mon jeu de jambe qui te crève ? C'est sûrement parce que je suis trop rapide et trop jeune pour toi ! Ah ah ah !"

Garde qui se baisse, petits pas de danse, provocations, sourire, coup d'oeil furtif sur le timer...

"Fais le malin petit, fais le malin... Vu qu'il reste vingt secondes avant le gong, il est temps de te faire un cadeau ! Tiens, regarde ça..."

"Ça y est ! La voilà l'ouverture que j'attendais depuis deux rounds !!!
Ah ah ah vieux croulant ! T'es tellement au bout du rouleau que tu ne te rends même pas compte que t'as légèrement baissé ta garde ! Cette fois, je jure de me couper les couilles si je n'arrive pas à t'allonger pour de bon !!!"

La détermination dans le regard du challenger qui s'approche, la malice dans les yeux du champion qui attends, dix-huit secondes avant la fin du round...

"Il a mordu c'est bon !... Allez... Approche et frappe ! Tu me diras des nouvelles de cet uppercut qui a fait de moi le champion du monde une fois que je te l'aurais collé en contre !"

"Bon c'est simple... Un petit jab du gauche suivit de ma spécialidad et bon voyage pour l'enfer !"

Dix-sept secondes...

"Jab, droite... Jab, droite..."

"Son corps... Sa garde... Ses pieds... ... Je vois. Jab du gauche et crochet droit hein ? JE TE TIENS !"

Un pas en avant, un jab du gauche, une garde qui bouge, une ouverture qui se créée...

"Maintenant ! VA EN ENFER CHAMPION DE MES DEUX !!!"

Un appui, le poids du corps en avant, une droite surpuissante qui part, un sourire satisfait, un début d'esquive vers l'arrière et les cordes dans le dos qui bloquent le mouvement...

"QU'EST-CE QUE ?!..."

Surprise, perte d'équilibre, rebond vers l'avant, la droite fatale, des os qui craquent... Vacillement, lumière aveuglante, le plafond du Madison Square Garden, le sol confortable du ring, le décompte, le gong, le noir : un nouveau champion.


3 Points pour votre fanfic préféré.
1 Point pour votre deuxième.



Actualisation texte groupe 2 (reste 4 jours) :
Tierts : Non
San999 : Non
quent68 : Non
Dr_Leon_Soldier : Non
kouki : Non
Les étoiles sont comme des phares pour les âmes égarées.
Avatar de l’utilisateur
Ginji
 
Messages: 8409
Inscription: Mar Sep 13, 2011 1:24

PrécédentSuivant

Revenir vers Événements & Concours

Modérateurs: Animateurs, Animateurs temporaires

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 10 invités