Zhatan a écrit:Rien qu'ici, où tu te contredis toi-même. Quelqu'un qui n'aime pas telle ou telle caractéristique de son corps ne peut pas se sentir bien dedans ! CQFD
Ah bon ?
J'aime pas trop mes oreilles décollées mais je me sens bien dans mon corps.
Je hais mes grosses mains de charpentier, mais je suis très bien comme je suis.
Je déteste mes jambes arquées mais ça me va.
... etc.
Hé hé hé

Oui, je pense que Fo a un peu exagéré, ou tout du moins s'est mal exprimé. Des petits complexes, quasiment tout le monde en a, en a eu ou en aura.
Je pense qu'elle parlait vraiment de ceux qui souffre énormément de ce genre de problèmes : il y en a beaucoup. Personnellement, j'aurais tendance à ranger dans cette case (désolé pour ceux qui n'aime pas les "cases"

Zhatan a écrit:je suis pas sûr de comprendre. Tu veux dire que la différenciation est le résultat du combat de ceux qui ont milité pour sortir le transsexualisme des pathologies ?
Je veux dire que le problème du transsexualisme n'est probablement pas réductible à la version voulant qu'il s'agit d'un esprit qui n'est pas dans le bon corps.
D'ailleurs on préférera le terme "transidentité" que "transsexualité" parce que le premier sort l'identité du territoire bien balisé du sexe alors que le second ne fait que renforcer l'idée qu'en dehors des deux sexes point de salut.
Je n'ai pas voulu réduire le transsexualisme à cette version. C'est Inikisha qui m'a sorti cet argument/explication.
Bien sûr, le terme "transidentité" maquille bien le terme de "transexualité", mais il n'en reste pas moins que le transsexualisme semble (j'insiste sur "semble") tout de même revêtir un caractère pathologique.
D'ailleurs, toi-même tu parles de "prise en charge par le domaine médical". Pourquoi une telle prise en charge s'il n'y a rien de pathologique...? Je ne comprend vraiment pas comment on peut faire abstraction de l'un avec la présence de l'autre.
Je demande sincèrement à ce qu'on me précise où mon raisonnement pourrait s'être égaré.