Hercule Satan a écrit:dans un des chapitre tu dit que raditz va partir en mission, je suppose que nappa va partir avec lui, ça veut dire qu'il ne seront pas dans la saga buu?
non, ils seront présents.
bon, je m'excuse de ne pas avoir posté depuis tant de mois, mais j'ai eu un début d'année assez difficile, dans tous les sens du terme.
mais voilà enfin la suite.
Chapitre 104 : apprentissageVidel regarda la garde de Chichi. Une garde vraiment étrange, très haute. Elle ne couvrait presque rien, laissant les points vitaux à découvert.
« Je vais simplement l'immobiliser », pensa la jeune fille.
Décidant de ne pas utiliser de feinte, elle fonça vers son adversaire pour attraper son bras.
Chichi se décala et la frappa du plat de la main, la faisant tituber.
— Un peu de sérieux, s'il te plaît. Si tu veux sortir avec mon fils, il va falloir le mériter.
Videl se redressa d'un coup.
— Mais j'en ai pas l'intention !
— Maman… fit Goku, dépité, un peu plus loin.
— On ne me la fait pas ! Tu as le droit de choisir, mais uniquement parmi les filles dignes de toi.
— QUOI ! » Hurla Videl, furieuse. « Comment osez-vous dire que je ne suis pas digne !
— Parce que je suis sa mère. Mais porte-moi un seul coup, et j'y réfléchirai.
Videl commençait à bouillir. Son père, sa mère, et maintenant cette femme qui la jugeait sans rien savoir. Tous ces gens qui voulaient décider de sa vie. Elle n'était même pas intéressée par Son Goku, elle lui était juste reconnaissante de lui avoir sauvé la vie. Mais elle voulait donner une leçon à Chichi. Vu sa force, il allait falloir ruser. Mais Videl avait l'habitude des adversaire qui la sous-estiment.
Elle commença à lui tourner autour, en restant à distance.
Chichi avança et, en réponse, Videl recula, toujours en garde.
— Arrête de fuir ! Dit Chichi en fonçant sur elle.
Videl recula encore mais perdit l'équilibre. Chichi en profita pour s'approcher au maximum. Leurs têtes n'étaient qu'à une vingtaine de centimètre. Videl sourit en attrapant le col de son adversaire.
Elle enchaîna par une prise de judo qui envoya Chichi au sol, sur le dos.
— Touchée ! fit la jeune fille en s'écartant.
Chichi, pourtant, se releva d'un simple coup de rein et se remis en garde.
— Tu vas voir, je vais te...
— Stop ! C'est terminé ! cria Kakarotto en s'interposant entre les deux femmes.
— Quoi ? Mais je ne peux pas laisser passer ça !
— Elle a réussi ton challenge, et selon tes propres règles.
Chichi se renfrogna.
— Très bien. Je vais finir de préparer le déjeuner. » Elle regarda Videl. « Tu pourras venir si tu veux. Il y en aura assez pour tout le monde. Kakarotto, viens m'aider.
— Une minute. » fit ce dernier en regardant sa femme repartir vers la maison. Il se retourna vers Videl. « C'était pas mal. Au moins, elle semble t'avoir acceptée.
— J'en ai pas l'impression.
Kakarotto rit un instant.
— Ne t'inquiète pas, elle est toujours comme ça. Mais pour le combat, tu as joué finement. Tu as baissé volontairement ta garde pour contrer son attaque. Osé, et assez dangereux, mais ça l'a fait. Tu es plutôt douée, même si tu fait beaucoup trop de mouvement inutiles.
— Ah ? Heu… merci. Je suppose.
Kakarotto s'éloigna à son tour.
— Je pense que tu es déjà assez forte pour battre ton père, fit Goku.
— Tu crois ?
— Oui, même si ça serait un combat serré quand même.
— Hum. Et Est-ce que tu peux m’apprendre des trucs ? Comme le coup des cheveux dorés ?
— Ça, non. C'est, comment dire, héréditaire.
— Et voler ? T'avais volé en sortant de ma chambre ?
Goku réfléchit un instant.
— Ça devrait pas poser de problème.
Les deux adolescents s'étaient éloignés de la maison.
— Bon, je vais t'expliquer la technique qu'on appelle la danse de l'air. Elle est assez simple. Il suffit de canaliser son ki vers le bas pour flotter, puis vers l'arrière pour avancer.
— Le ki ? C'est quoi le ki ?
— C'est l'énergie qui circule à l'intérieur de ton corps. Tu appelles sûrement ça autrement.
— Je ne vois même pas à quoi ça ressemble.
— C'est ça. » le garçon tendit la paume vers un rocher et le désintégra. « Comment tu appelles ça ?
— De la magie, fit Videl, éberluée.
— C'est pas de la magie, il n'y a pas de truc.
— Mais j'ai jamais vu ni entendu ça de ma vie ! J'y comprends rien, hurla Videl.
— Tu ne connais pas le ki? Ça va un peu compliquer les choses. On va commencer par ça, alors.
Videl se concentrait de toutes ses forces.
— Hé, c'est pas mal, tu arrives à flotter un peu !
Elle retomba lourdement, essoufflée.
— Ne me déconcentre pas, s'il te plaît ! J'essaye de me focaliser sur mon ki intérieur.
Goku sourit. Il allait lui faire remarquer que c'était un pléonasme mais il s'abstint. Ce n'était pas si bête, en fin de compte.
— Bon, on va faire une pause, le déjeuner doit être prêt.
Videl était impressionnée par la quantité invraisemblable de nourriture qui encombrait la table du jardin.
— Finalement, je comprends pourquoi vous disiez qu'il y en aurait assez pour tout le monde.
— Oui, ça prend un temps fou de nourrir tous ces goinfres.
— Ah, voilà papa ! Dit Kakarotto en s'asseyant.
Videl se retourna. Elle n'avait pas entendu arriver l'homme derrière elle. Et il ressemblait vraiment à son fils, bien qu'habillé de vêtements plus modernes que la tenue d'agriculteur de Kakarotto.
— Grand-père, voici Videl, une amie.
— Salut. Tu peux m'appeler Baddack.
— Enchantée. Heu, vous faites vraiment jeune.
— Merci.
— Tiens, c'est vrai, je sais même pas quel age tu as, papa.
— Moi ? Ben, j'ai… heu… j'avais dis-neuf ans quand ton frère est né.
— Ah, et il a six ans de plus que moi. Ça fait… j'ai quel age, moi ?
— trente-six ans, dit Chichi.
— Ça fait soixante et un ans, calcula Goku.
— Vous ne les faites pas, fit Videl, tout en pensant < Ils sont idiots ou quoi ? >
— Tenez, j'ai apporté ça, Fit le doyen en posant une boite sur la table.
— Des chocolats yardrat ! Fit Kakarotto, un grand sourire aux lèvres.
— Des chocolats yardrat ? Mais c'est vachement cher ! J'y ai goutté qu'une seule fois, et c'était un cadeau qu'on avait fait à mon père.
— Oh, c'est Nappa qui me les a donnés.
— Nappa ? L'homme d'affaire bizarre ? Vous le connaissez ?
— Hein ? Oui, depuis des années.
Le repas était délicieux, et Videl, sincèrement, complimenta la maîtresse de maison. Qui fut aussi ravit de savoir que la jeune fille vivait dans un manoir immense.
Videl remarqua aussi plusieurs choses. D'abord, la nourriture. Certaine viandes lui étaient inconnues. Surtout cette espèce de gibier rôti à six pattes.
Et ensuite, malgré une vie assez simple, ils avaient le dernier cri en matière d'appareils de chez Capsule Corp.
Quand elle fit remarque, on lui répondit que Bulma leur donnait plein de trucs utiles.
— Maman, je pourrais aller jouer chez Trunks, cet après midi ? Demanda Gohan.
— Si tu veux.
— Je peux y aller aussi, demanda Natchi ?
— Tu veux y aller ? Pourquoi veux-tu voir ce petit voyou ?
— C'est pas un voyou !
— Moi je sais ! C'est parce qu'elle est amoureuse de lui, fit Gohan.
— C'est pas vrai.
— Si c'est vrai.
— C'est pas vrai !
— Si c'est vrai !
— C'EST PAS VRAI !
— Ouh, la menteuse, elle est amoureuse !
Natchi envoya son poing dans la figure de son frère, qui fut éjecté de la table et atterrit trois mètres plus loin.
Elle lui sauta dessus, mais il se releva et répondit d'un coup de genou au menton.
Ils commencèrent à échanger des coups.
— LES ENFANTS ! ON NE SE BAT PAS À TABLE ! hurla Chichi.
Videl vit Kakarotto disparaître. En un clin d’œil, il tenait ses deux enfants par le col.
— Si vous voulez vous battre, vous ferez ça après. Et plus loin. Compris ? Excusez-vous !
—
Désolé.— On a rien entendu.
— On est désolé.
— Bon. » Il lâcha les deux enfants. « Vous pourrez aller chez Bulma jouer avec Trunks, mais vous allez me promettre de ne pas vous battre sur Kinto-Un.
— Promis papa, firent les deux petits, les yeux baissés.
Videl était effaré par ce qui venait de se passer. Et surtout par le fait que personne ne semblait trouver ça bizarre.
Goku parlait tranquillement, et amena la conversation porta sur son entraînement.
— Elle arrive déjà à décoller d'une dizaine de centimètres. Dit Goku.
— En une matinée ? C'est vraiment pas mal. Il m'a fallu des mois pour arriver à voler correctement. Dit Kakarotto.
— Comment on vous l'a appris, d'ailleurs ?
— En fait, j'avais vu Ten Shin Han le faire, et j'avais copié.
Videl regarda Goku.
— Toi aussi tu l'as appris tous seul ?
— Moi? Non. Mon ami Piccolo me l'a appris quand j'avais quatre ans. Ça m'a pris deux ou trois mois.
— Ton Ami ! »persifla Chichi. « Il t'avait kidnappé !
— Même à l'époque, il n'était pas si méchant, maman. Et toi, Grand-père, combien de temps ça t'as pris ?
— Cinq minutes.
— Si peu ?
— Oui. Quand on survivait assez longtemps aux fosses de combat, les adultes nous prenaient et nous lâchaient depuis l'orbite basse. On avait cinq minutes pour apprendre à voler si on voulait vivre.
Videl regarda Baddack les yeux écarquillés avant d'éclater de rire.
— D'accord, elle est drôle, votre blague. » Elle remarqua les airs sérieux autour d'elle. « C'est bien une blague, pas vrai ?
— Hein ? Heu, oui, bien sûr, c'est une blague ! Hahahahahaha ! Fit Goku
Videl serra les dents et pensa : « qu’est-ce que c'est que cette famille de dingues ? »
L'après midi était bien avancé, et Videl se trouvait à un mètre du sol.
Elle se posa pour souffler un peu. Non loin, Goku semblait méditer, les yeux clos.
Elle réfléchit un peu. Elle commençait à comprendre le truc.
Elle regarda ses mains, puis un petit rocher.
— Ça vaut le coup d'essayer. Murmura-t-elle.
Goku essayait une nouvelle approche. Le premier stade de super saiyan nécessitait de faire exploser sa colère. Le deuxième de se focaliser sur un but. La colère marchait aussi, mais n'était pas indispensable, il l'avait compris après Bojack.
Et là, il essayait d'augmenter son énergie, non pas vers l’extérieur, mais vers l’intérieur. C'était douloureux, mais il sentait que augmentait sa puissance d'autant, il n'avait donc qu'à…
Une explosion lui fit ouvrir les yeux.
— Videl ? VIDEL !
Il fonça vers le corps inconscient de la jeune fille, et compris ce qui s'était passé. Elle avait essayé d'envoyer un kikoha, mais n'avait pas pu s’arrêter, et s'était vidée de toute son énergie. Elle était aux portes de la mort.
Videl gisait, en sang, les membres brisés. Un bras musclé et sombre l'attrapa par le pied et la jeta en bas d'un muret.Goku frémit à cette vision, mais il n'avait pas le temps d'y penser.
Son grand-père avait des senzus, mais il était parti chasser avec son père sur une lointaine planète sauvage.
Goku se concentra alors sur une énergie familière et amicale, bien loin d'ici.
Il disparut.
À suivre...>>>