
Sauf que je ne me trompe pas !
Tu confonds droits d'auteur et bénéfices sur les produits dérivés !
Tu confonds vendre sous une licence et ce qui fait cette licence !
Reprenons dans le calme, la joie et la sérénité.
Le film 8 a été produit par la Toei qui DÉTIENT les droits de la licence avec Toriyama.
Leur contrat prévoit visiblement que Toriyama a autorisé que la Toei puisse se substituer à lui en tant qu'auteur.
Le film 8 est publié dans le cadre de l'oeuvre, Toriyama, la Toei, et la Shueisha qui est l'autre partenaire de Toriyama en tant qu'éditeur du manga touchent donc tous l'ensemble de l'argent généré par la diffusion de ce film.
Le film Dragon Ball Cacavolution à été produit par un (con(bip)d) de tiers qui a ACHETÉ le droit au trio Toriyama-Shueisha-Toei d'utiliser la licence Dragon Ball.
Notez que dans ces cas là, le droit peut être cédé sous conditions avec un doit de regard pour vérifier que l'oeuvre originale est bien respectée par le produit dérivé, en l'occurrence, ici un film. À l'évidence, notre trio d'ayant-droits n'en a rien eu à foutre, ils se sont contentés de palper l'oseille.
Comment sont répartis les droits et l'argent générés par DB Cacavolution ?
Dans ce cas là, le principe de propriété intellectuelle fonctionne comme pour un fan-manga (sauf que le droit d'utiliser le nom est reconnu) : tout ce qui est tiré de l'oeuvre originale appartient au trio "Toriyama-Shueisha-Toei", le reste, au trio "scénariste-réalisateur-producteur".
Concernant les sous. Deux cas de figure pour les produits dérivés :
1 - Pour le droit d'exploiter la licence, les deux parties se sont mis d'accord pour une somme unique payée une bonne fois pour toute. C'est l'option la plus intelligente pour les ayants droits s'ils pensent que le volume de vente ne permettra pas de dépasser la somme de l'accord.
C'est la solution la plus intelligente pour l'exploitant s'il espère dépasser le seuil de rentabilité représenté par cette somme.
2 - Les deux parties ont préféré fixer une somme bien moindre en guise d'acompte (dans l'édition, on appelle ça un à valoir - il est acquis même si les ventes s'élèvent à zéro)... complétée par un pourcentage sur les ventes.
Ici, les ayant-droits parient sur le volume de vente pour se faire plus de blé.
Dans un cas comme dans l'autre, les exploitants de DB Cacavolution empochent le reste des bénéfices.
Pour le fim 8 : tous les bénéfices sont acquis aux ayant-droits.
Personne d'autre qu'eux même n'empoche de bénéfice.
En résumé :
D'un côté :productions du trio "Toriyama-Shueisha-Toei" = Dragon Ball = canon
De l'autre : productions de produits dérivés (adaptations diverses, jouets, vêtements, meubles, bibelots, vibro-masseurs, lampes, véhicules, jeux vidéo, albums d'autocollants et caestera) = achat du droit de se faire du fric sur le nom de la licence = pas canon
Cas particulier de Toriyama fournissant un chara-design pour un produit dérivé, un jeu vidéo Dragon ball, par exemple :
Dans ce cas là, Toriyama agit seulement en tant que prestataire, il est payé pour sa prestation comme n'importe quel autre dessinateur.
(les prix varient bien entendu en fonction de leur notoriété).
Concernant la propriété intellectuelle de ce chara-design, il existe des clauses de cession de droits qui font que contre la somme convenue, le dessinateur cède tous ses droits à son client. Je suppose que les grosses boîtes de jeux vidéos connaissent très bien le code de propriété intellectuelle et n'oublient pas d'inclure cette clause à leurs contrats.