Supaman a écrit:Mais parler du canon manga est un peu bizarre car cela revient à dire que concernant l'univers de Dragon Ball, Toriyama n'a publier rien d'autre que le manga. Cela revient à dire que, malgré l'intention de l'auteur au travers de différentes publications (interviews, mangas et films), vous considérez que ces publications ne seraient pas de l'auteur ou ne seraient pas réellement des publications parlant de l'univers Dragon Ball qui nous est raconté/décrit dans le manga.
C'est pour cette raison que je vous dis que vous confondez des termes et notions avec d'autres.
Ichinose a écrit:C'est dans l'oeuvre que la diffusion d'information se passe. Pas à côté. Pas dans un autre médium.
C'est dans l'oeuvre que la diffusion d'information se passe. Pas à côté. Pas dans un autre médium.
En revanche, si tu sais que l'auteur a publié un autre contenu sur le sujet de son univers, alors tu sais que le canon, soit le recueil de ce qui est rendu public sur le sujet en question, comprends forcément le manga et cet autre contenu.
Supaman a écrit:L'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit sur cette oeuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous.
Article L111-2 :
L'oeuvre est réputée créée, indépendamment de toute divulgation publique, du seul fait de la réalisation, même inachevée, de la conception de l'auteur.
Définition d'une oeuvre de l'esprit :
Article 1 - Il s'agit d'une création intellectuelle : peu importe le type de création. L’article L112-2 du CPI dresse une liste non exhaustive d’œuvres de l’esprit.
Article 2 - Elle dispose d'une forme : l’œuvre de l’esprit n’est protégée que si elle est matérialisée. Une idée n’est donc pas protégée.
Article 3 - Originalité : l’œuvre est marquée par la personnalité de son auteur. Une autre personne n’aurait donc pas créé la même œuvre.
Article L111-2 :
L'oeuvre est réputée créée, indépendamment de toute divulgation publique, du seul fait de la réalisation, même inachevée, de la conception de l'auteur.
Définition de "conférence" selon le CNRTL :
"Exposé public fait à des journalistes par une ou plusieurs personnalités traitant de leurs activités, opinions ou projets et répondant aux questions posées.
RMR a écrit:Moi, je peux vous dire qui a raison. C'est Lenidem.
Lenidem a écrit:Je trouve tes posts très intéressants, Supaman, et je me range de plus en plus à votre vision du canon, bien que le « canon-manga » me semble beaucoup plus intéressant que le « canon-Toriyama » - ce qui me fait penser que si on ajoutait systématiquement un qualificatif au mot « canon », il n'y aurait plus le moindre problème, pour personne.
Toutefois, je trouve que le droit français n'a rien à faire ici. On parle d'art, pas de problèmes juridiques.
Nucleus a écrit:Foenidis juste admet que ça te fais chier que "les événements" de Dragon Ball Super soit canon au même titre que les interviews explicatives hors manga, Dragon Ball Minus et Jaco
Nucleus a écrit:Ichinose a écrit:C'est dans l'oeuvre que la diffusion d'information se passe. Pas à côté. Pas dans un autre médium.
Le Marvel Cinematic Univers et l'Univers Star Wars te disent coucou !
Nucléus a écrit:Foenidis juste admet que ça te fais chier que "les événements" de Dragon Ball Super soit canon au même titre que les interviews explicatives hors manga, Dragon Ball Minus et Jaco car là tu essais de trouver des excuses pour refuser que "les saintes écritures soit tâcher" de ce qui ne te plait pas dans le Dragon Ball version années 2010 !
Supaman a écrit:1) Tu confonds "idée" et "oeuvre". L'idée d'un héros qui part faire une quête, se fait des amis en cours de route, affronte des ennemis de plus en plus fort jusqu'à l'ennemi ultime pour sauver le monde, cette idée maintes fois reprise n'est pas une oeuvre. C'est une idée. Ce sont les détails qui démontrent le travail de création. Si je reprends les grandes lignes de Dragon Ball en changeant les personnages et les détails, je ne reprends qu'une idée. Le concept du héros aux milles et un visages, ce concept décrit bien cette idée qui est reprise dans un nombre incalculable d'œuvres. Bref, une idée n'est effectivement pas une œuvre de l'esprit. Mais Toriyama qui s'exprime publiquement au cours d'une interview sur son univers de Dragon Ball, ce n'est pas une simple idée, il dévoile son œuvre de l'esprit.
Définition d'une oeuvre de l'esprit :
Article 1 - Il s'agit d'une création intellectuelle : peu importe le type de création. L’article L112-2 du CPI dresse une liste non exhaustive d’œuvres de l’esprit.
Article 2 - Elle dispose d'une forme : l’œuvre de l’esprit n’est protégée que si elle est matérialisée. Une idée n’est donc pas protégée.
Article 3 - Originalité : l’œuvre est marquée par la personnalité de son auteur. Une autre personne n’aurait donc pas créé la même œuvre.
Supaman a écrit:5) les interviews sont considérés comme des œuvres. Dans les interviews de Toriyama où il donne des indications sur son œuvre original, son univers de Dragon Ball, il est reconnu comme l'auteur de l'œuvre qu'est l'interview.
Au pire, si le journaliste agrémente l'interview de quelque chose venant de lui-même, ce dernier est co-auteur avec Toriyama de l'interview.
Supaman a écrit:2) Lorsqu'elle a produit Dragon Ball Evolution, la Fox avait bien le droit d'adaptation de l'œuvre originale.
Comme la Toeï.
Supaman a écrit:3) Le scénario de FnF et du prochain film sur Broly sont de l'auteur original. Le scénario est donc uniquement de Toriyama. Dans le droit français, ces deux films ne sont pas des œuvres composites mais des œuvres collaboratives.
Oeuvre composite =/= œuvre collaborative.
Du coup, Toriyama est crédité comme auteur original, et scénariste. Il y a aussi l'auteur de la musique qui fait partie des auteurs.
Et j'ai lu avec attention l'article donné en lien, qui indique clairement que ce qui est protégé dans une interview, ce sont ses droits de diffusion. Aucun rapport avec les droits des œuvres éventuelles de l'interviewé.
Foenidis a écrit:2) Lorsqu'elle a produit Dragon Ball Evolution, la Fox avait bien le droit d'adaptation de l'œuvre originale.
Comme la Toeï.
Je n'ai jamais dit le contraire.
Foenidis a écrit:La différence entre DB Cavavolution et le film 8 est que la Toei est également titulaire des droits d'adaptation de l'oeuvre originale, ce qui lui confère une toute autre dimension en terme de représentation de l'oeuvre dragonballesque.
Foenidis a écrit:Canon, oui... mais un canon qui ne cesse de se contredire lui-même ! La marque d'un auteur qui n'en a rien à foutre de préserver la qualité de son oeuvre.
Supaman a écrit:Je t’ai expliqué que tu confondais l’idée et l’œuvre de l’esprit. Ce n’est pas moi qui confond ces concepts, mais bien toi. La différence entre les deux se situe dans les détails et le travail fourni.
Enfin TON article 2, je m’en fous. Je ne sais même pas quelle est ta source. Dans tous les cas, le juriste qui a pondu cela fait erreur ou s’exprime mal puisque qu’une œuvre de l’esprit peut tout à fait être immatérielle.
Supaman a écrit:Je m’arrête là parce qu’on va tourner en rond. Visiblement, tu as ta conception du monde et puis c’est tout.
La différence entre DB Cavavolution et le film 8 est que la Toei est également titulaire des droits d'adaptation de l'oeuvre originale, ce qui lui confère une toute autre dimension en terme de représentation de l'oeuvre dragonballesque.
Supaman a écrit:Non, ce sont bien les droits d’auteur dont font partie les droits d’exploitation. Et si le propos de l’interviewé est original (cequi est totalement le cas de Toriyama qui nous parle de Dragon Ball), alors l’interviewé devient a minima co-auteur.
Supaman a écrit:Bah oui, mais c’est sûr que si tu choisis la définition de « canon » qui t’arrange pour en arriver à cette conclusion… Bah je peux pas lutter. :lol :
Mais si tu respectes la définition du terme par analogie, eh bien le canon de Toriyama ne se contredit pas (hormis quelques bourdes comme le noyau de Cell par exemple). Tu verras, c’est magiquement logique.
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