Un exemple de ce que je disais tout à l'heure sur le fait que les policiers provoquent et agressent des manifestants sans raison.En résumé, des manifestants sont en train de scander devant les policiers: "Il n'y a pas d'émeute ici! Lâchez votre matériel anti-émeute!" Personne ne fait mine d'essayer de forcer le passage ou de jeter des objets. Un certain nombre de manifestants ont des parapluies, pour se protéger un peu d'éventuels tirs de gaz lacrymo. Puis, sans raison apparente un policier arrache le parapluie d'une des manifestants, qui essaie de le récupérer. Hormis ça, il n'y a toujours aucun signe de violence. Soudainement, les policiers se mettent à tirer le gaz lacrymo dans la foule, qui est obligée de se disperser.
Je n'ai pas l'énergie de vérifier en profondeur
cet article, mais celui-ci me semble crédible, et parle de tweets lancés par des suprémacistes blancs se faisant passer pour des anti-fas et des manifestants, essayant d'inciter les vrais manifestants à la violence. Il y a beaucoup d'allégations de ce genre, sur le fait que la majorité des violences et dégâts causés par les manifestations sont en fait dû à des interventions de groupes extérieurs aux manifestants, mais se faisant passer pour eux. Je ne peux évidemment (et personne ne le peut) les vérifier toutes. Mais si je ne crois pas que tous les dérapages soient dus à des provocations de la police ou à des extrémistes de droite essayant de décrédibiliser le mouvement, ce genre d'article tend au moins à montrer que non, les choses n'iraient pas aussi loin dans les pillages et la violence, sans manipulation, sabotages, provocations et interventions externes.
À noter aussi un détail, j'ai la flemme de re-rechercher l'article. Mais Twitter avait décidé de censurer un tweet de Trump, car celui-ci violait leur règlement contre l'incitation à la haine et à la violence. Trump avait aussitôt menacé de poursuites judiciaires et de créer des lois contre les réseaux sociaux. Finalement Twitter a remis le tweet, et indiqué un truc du genre: "Bien que ce tweet aille à l'encontre de notre charte, il a été décidé qu'il fallait le garder quand même."