Le "je pense donc je suis" de Descarte, c'est à peu près ça (j'étale ma science, terminale L oblige) :
Est-ce que j'existe ? Deux possibilités :
- Oui, j'existe. Bon, très bien.
- Non, je n'existe pas. Pourtant, j'ai bien l'impression d'exister... Alors comment est-ce possible ?
Si je pense que j'existe alors que je n'existe pas, c'est que quelqu'un ou quelque chose me fait croire que j'existe, alors que ce n'est pas le cas : c'est forcément ça, peu importe qui ou quoi et comment il ou elle s'y prend... Quelqu'un ou quelque chose me fait penser que j'existe, voilà. (je le répète encore ?

)
Mais alors, comment faire croire à quelqu'un qu'il existe s'il n'existe pas ? Comment influer sur quelque chose qui n'existe pas puisque... Ben puisqu'il n'existe pas ! Donc, si j'influe sur quelque chose, c'est que cette chose existe.
Donc si je pense que j'existe alors que je n'existe pas, c'est que quelqu'un influe sur moi, et que donc j'existe forcément. Je pense donc je suis.

Pour ce qui est de "doit-on calquer sa pensée sur celle des autres ou proposer la sienne", j'ai toujours fais comme toi Super Green Ranger mais j'ai toujours pris des taules ; par contre celles (oui Terminale L, 90% de filles) qui récitaient leur cours avaient de très bonnes notes.
Mais bon, ça a jamais été mon principal souci, les notes.
Sinon Mitsu, je pense que parler de Descarte peut être bien : on est sûrs que d'une seule chose, notre propre existence, et c'est tout. Ça te fera pas la disserte mais c'est un début.
Tu dois pouvoir placer l'allégorie de la caverne de Platon, y a toujours moyen avec un peu d'imagination mais alors avec un sujet sur la vérité, t'es obligé.
Tu peux aller voir du coté de Max Stirner (anarchiste allemand, il a côtoyé Nietzsche et/ou Karl Marx je crois, mais à vérifier) : il a toute une critique de la vérité selon l'ordre établi, qui laisse les gens croirent qu'ils sont libres pour mieux les exploiter... Il y a peut-être quelque chose à en tirer, comme tu le sens. (j'en avais déjà parlé je crois)
Tu peux t'intéresser aux syllogismes et aux sophismes, à tous les cotés tortueux du langage.
Le coup de "la vérité existe-t-elle, et où" comme l'a dit San999, c'est un passage obligé je pense : Descarte encore une fois. Par exemple, les scientifiques qui disent "la vie est impossible ici" et qui, six mois plus tard, se ravisent parce qu'on a découvert une nouvelle forme de vie ; et re-six mois plus tard, ils refont la même bêtise etc...
Bon par contre les problématiques j'ai jamais réussi, donc là je peux pas t'aider.