elmejor a écrit:J' ai bien lu le topic je te rassure et je vais te répondre
San999 a écrit:Pour ma part, un embryon n'est physiquement qu'un tas de cellules. Au sens moral, il n'est que la représentation que les éventuels futurs parents s'en font. Il n'est donc pour moi pas un être vivant à part entière, du moins, pas plus qu'un foie ou qu'un rein.
Déjà si l'embryon n'est qu'un tas de cellules, il n'y aurait pas tout un processus legislatif controlant la recherche sur l'embryon. D'ailleurs je n'est pas vu comment ce sont déroulées les lois Bioéthique de cette année mais je crois que ça n'a pas changé : la recherche est tout bonnement interdite (sauf embryons surnuméraires).
Donc la question ne se résume pas à un amas de cellules sinon il n'y aurait pas tous ces problèmes éthiques.
Déjà, les lois sont différentes dans chaque pays. Donc prendre en référence les lois, cela ne va pas nous mener bien loin. Pour ce qui est des lois bioéthiques, il doit y en avoir, mais pas tellement pour le respect de l'embryon, mais plutôt pour éviter des dérives telles que l'eugénisme.
elmejor a écrit:Ce que je voulais dire dans mon post précédent, c'est que le raisonnement ponctuelle est une fausse excuse.
Quand on te lit, on voit "l'embryon", puis "le foetus", puis "le bébé", autant de terme qui découpe la vie en tranches succesives...
La vie (pour moi) est plus un processus continu et l'embryogénèse est justement une étape qui nous caractérise car fait partie de cette unité temporelle.
Il n'y a pas de discontinuités, si je supprime les 10 premières années de ta vie, ça n'a aucun sens, de même si je supprime l'étape foetale, embryonnaire...
Dans ce cas, il n'y a pas non plus de raison de séparer la spermatogénèse et l'ovogénèse du processus de la vie. Et dans ce cas, utiliser des pilules ou des capotes, c'est aussi tuer un être en devenir.
elmejor a écrit:Le fait de savoir si l'embryon est un être humain, je trouve ça stupide aussi.
On à tous nos propres définitions d'un être humain ( acquisition d'un patrimoine génétique donc zygote, ou bien acquisition d'une certaine autonomie donc foetus, ou bien à la naissance ect ...).
Déjà, un patrimoine génétique, chacune de nos cellules en a un, donc donner cela comme définition du vivant, c'est donner le même droit à une cellule de notre rein qu'à notre individu dans son entièreté.
elmejor a écrit:Et ces critères sont souvent appliqués de manière ponctuelle par les pro-ivg pour se donner bonne conscience.
Ce n'est pas très constructif de dire ça, puisque je peux dire aussi que les anti-IVG mettent telle frontière pour culpabiliser les femmes ayant avorté.
elmejor a écrit:Autrement dit : "Ha ouais, mais là c'est juste qu'un tas de cellules, donc ça sert à rien, je peux avorter"
Déjà, il est très rare qu'une femme ayant avorté prenne cela autant à la légère. J'ai d'ailleurs bien pris soin de séparer ce que l'embryon est de ce que projette sur lui ceux qui l'ont conçu et celle qui le porte.
elmejor a écrit:alors qu'on sait parfaitement que ce tas de cellules aurait donné de manière physiologique un être humain selon les propres critères de la mère si celle-ci aurait attendu x semaines/mois voir années pour certains.
Déjà, non, aucune certitude. Il aurait pu ne pas être viable. Ensuite, tu peux en dire autant des spermatozoïdes arrêtés par un préservatif. Dans le tas, il y avait un potentiel futur humain.
elmejor a écrit:Je sais pas moi, c'est comme si j'interdisait à vie à un gamin de 8 ans de passer son bac sous prétexte que au moment où il avait 8 ans, bah il correspondait pas à un quelqu'un qui avait les compétences pour passer le bac.
Sauf que moi, je pense que de fait, un gamin a des droits, alors qu'un embryon, son droit, c'est simplement celui des personnes l'ayant conçu et de la femme le portant en elle.