Je tiens à souligner le fait que je n'ai pas dit qu'il fallait exclusivement parler de l'histoire de France à l'école !
Je suis partisane de se centrer sur l'histoire de France en primaire... puis sur l'histoire du monde (j'ai même parlé de géo-politique) ensuite (collège-lycée).
Justement parce que je trouve logique de procéder par étapes.
Il me semble beaucoup plus facile de pouvoir comprendre l'évolution du monde en ayant déjà des repères chronologiques et politiques solides avec l'histoire de France.
Je ne sais pas quelle classe est concernée par le cours évoqué par notre rouquin foforal, mais je ne trouve pas opportun de perdre des gosses si jeunes dans un contexte trop large.
Et puis oui, le titre "Histoire de l'islam", ça a de quoi mettre les boules aux parents gaulois alors que des représentants de cette religion tuent lâchement à l'intérieur de nos frontières.
Je suppose que "Histoire du bouddhisme" aurait sans doute fait moins de vagues...
Bon, par contre, si on mettait "Mein Kampf" au programme...
Les premiers ennemis de l'islam sont ses propres fanatiques.
Quant à l'importance de l'identité nationale, sans elle, nous serions soit allemands, soit américains, à l'heure qu'il est... et pour la tranche d'histoire la plus récente. Plus loin dans l'histoire, nous aurions pu finir anglais, allemands encore, belges, germains, espagnols, arabes, huns, romains... ah merde ! eux y z'ont réussis, eh oui, notre culture a complètement été polluée par la leur !... ou même belges (qui campaient aux portes du bassin parisien à une certaine époque).
Serions-nous moins heureux ? Plus heureux qu'aujourd'hui ?
Personne n'a de réponse...
Mais sans doute qu'un grand nombre d'entre nous n'existeraient pas aujourd'hui, leurs ancêtres ayant été tués par les envahisseurs.
Je suis toutefois bien consciente que l'humanité marche vers une mondialisation... qui ne se fera pas sans sang et sans douleur ! mais même dans la France d'aujourd'hui, à l'unité et l'identification stable depuis quelques siècles, une grande majorité de gens restent attachés à leur région, leur terroir... beaucoup sont encore bretons, basques ou jurassiens en même temps que français... ou qu'énormément de descendants d'immigrants américains restent fidèles à leurs origines irlandaise, italienne ou porto-ricaine, même éloignée de plusieurs générations.
C'est comme ça, tout comme un enfant adopté recherchera un jour ou l'autre ses parents naturels, l'homme a besoin d'appartenir à au moins une communauté, la plupart du temps, celle qui l'a vu naître.
Et puis, ça commence à faire plusieurs générations que nos frontières ne sont plus menacées par personne... je gage que si on était attaqués à grande échelle sur le territoire, avec le fait de voir sa maison brûler, la vie de ses proches en danger... etc... le sentiment d'identité nationale serait tout autre.
L'instinct de protection des siens et du territoire nécessaire à leur survie est sans doute le plus ancien qui soit.
C'est d'ailleurs sans doute lui qui est à l'origine de la plupart des xénophobies.