Différence du rapport au genre entre hommes et femmes.

Pour parler de tout et de rien : ça ratisse très large, tous les sujets qui ne vont pas dans les autres forums vont là.

Re: Différence du rapport au genre entre hommes et femmes.

Messagepar Zhatan le Lun Mars 17, 2014 1:27

En très très gros et de très très loin je suis d'accord avec SGR (c'est juste une réserve pour que je puisse me rétracter dans le détail si je veux, voilà, même). Je ne vais répondre que sur une chose Francky9g

Non, mais c'est exactement ce que je disais. La réflexion semble cohérente, mais elle ne l'est pas. Je passe sur la partie des "protections qui sautent" qui sous-entend quand même que le divorce, c'est le début de la fin de notre civilisation... :lol: J'ai bien compris que c'était pas ce que tu pensais, c'est juste que c'est un argument de religieux complètement con qui utilise une rhétorique qui a fait ses preuve dans le passé où des cons violents gouvernaient. "Si on autorise ci ou ça, c'est le début de la fin !".
Donc, je disais que je passe sur le début de la réflexion qui, déjà, est erroné. Je me demandais comment on allait en venir au mariage homo. Tout d'un coup, sans crier gare, "le mariage homo, c'est faire éclater un peu plus la famille..." :shock: On y arrive comme ça ! Pouf !
Là, tu vois, je suis déçu que tu puisses trouver ça cohérent et pas hypocrite.
Sérieusement, tu peux refaire la même, et remplacer "homo" par "noir": tu comprendras que c'est incohérent.

Il ne s'agit pas forcément de destruction totale et immédiate de la civilisation. Il s'agit d'impact différenciés de certaines pratiques : on parle d'individualisme négatif pour les classes populaires (de Singly, Paugam, je vous laisse chercher), or le divorce participe de cet individualisme. Je ne dis pas que ce n'est pas une chose formidable dans des couples pour lesquels ça ne peut plus marcher sauf à exploser mais il y a aussi les effets collatéraux, par exemple pour les enfants. Le problème c'est qu'on a d'autant moins les moyens de gérer les conséquences négatives que l'on est moins à l'aise financièrement (entre autres). Donc les problèmes que pose le divorce se concentrent dans les couches les plus défavorisées de la population. C'est la même chose pour tout un tas de solidarités qui se sont délitées au plus grand bénéfice des classes moyennes mais pas des classes populaires (notamment les ouvriers). Donc on peut être contre ces attaques contre le mariage et une certaine institution famiale. Et ce n'est pas erroné, je te remercie ;) encore une fois, il suffit de taper "individualisme négatif + sociologie" sur google et on trouve plein de choses passionnantes. Quant au mariage homo : j'imagine que pour toi le mariage c'est une question d'amour (deux hommes qui s'aiment et qui veulent fonder une famille dis-tu). Et bien pour le problème de ne faire du mariage qu'une question d'amour c'est qu'il peut être aisément rompu dès lors qu'il n'y a plus d'amour, donc on enfonce le clou du côté du divorce facilité, de l'individualisme dont la part négative est problématique. Donc pour les couches populaires on accentue le problème. Or, on pourrait considérer que le mariage c'est aussi des devoirs par rapport aux enfants, notamment. D'où autre chose qui peut poser problème : deux hommes qui s'aiment et qui veulent fonder une famille. Bah ouais mais on fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie. Pour le coup si le mariage homo pose plus de problème qu'il n'en résout, et bien tant pis pour les homos, ils n'auront pas leur mariage. C'est une vision qui n'est certes pas individualiste, mais bon, ça arrive.
Et non, vraiment, ça n'a rien à voir avec les noirs. Et encore une fois, tu confonds cohérent et soutenable : je peux soutenir un argumentaire parfaitement cohérent sur l'esclavage des noirs, bien entendu il ne sera pas accepté, mais pas parce qu'il n'est pas bon, simplement parce que les valeurs qui le sous-tendent sont inacceptables.

Donc pour te répondre, non, le concept de liberté est globalement le même, du moins l'idéal. Après, comme on dit, y a la réalité du terrain. Mais on peut tout de même espérer qu'un jour, on atteindra l'idéal (je sais, je suis optimiste et naïf, que veux tu ?).

Bah à mon avis ce n'est pas comme ça que ça marche : n'importe quel concept est travaillé mais on ne peut pas prévoir à l'avance ce qu'il en résultera. Donc il n'y a pas un idéal dont on se rapprochera de plus en plus. Il n'y a guère de "progrès" en morale, sinon local et circonstancié. Le progrès dont on parle est une illusion rétrospective.

Même un coupable qui se fait torturer, ça me pose problème.

Ah c'est gentil pour eux. Petite question subsidiaire : tu fais comment pour distinguer un coupable d'un innocent ? Et si tu le sais déjà, à quoi bon le torturer ?

Bah, tu vois, je me suis fait mon cheminement intellectuel tout seul concernant la peine de mort et, en gros, une fois que je met tout à plat sans influence religieuse ou philosophique, je me suis dit qu'aucun système judiciaire n'étant parfait, des erreurs étaient possibles.

Uhuh
Bon je veux pas être relou mais ton concept de liberté et de libre raison a une histoire, tu serais Grec (Antique), tu ne pourrais pas dire ça. Tu n'en aurais pas l'idée. A l'inverse, ça te viendrait sans doute pas à l'idée de dire que les élections libres sont le témoignage de l'aristocratie qui règne dans notre pays.
Avatar de l’utilisateur
Zhatan
 
Messages: 1703
Inscription: Dim Août 04, 2013 17:16

Re: Différence du rapport au genre entre hommes et femmes.

Messagepar Super Green Ranger le Lun Mars 17, 2014 1:49

Oui, mais là on parle de faire reculer la discrimination, pas d'autoriser tout et n'importe quoi. De plus, l'homme a une fâcheuse tendance à vivre dans le passé (ce qui est bien) en pensant que ce tout était mieux avant : le fameux "bon vieux temps" (sauf que c'est souvent faux car les souvenirs sont souvent tronqués). Enfin, tout le passé n'est pas à jeter, bien au contraire. C'est bien l'expérience du passé qui nous permet de mieux avancer et justement, les leçons du passé sont généralement intégrer dans notre société. Cela ne veut pas dire que l'on ne fera plus d'erreur, mais on se sert de l'expérience passé pour tellement de choses que oui, le "bon vieux temps" était peut-être plus simple, mais il n'était pas meilleur qu'aujourd'hui le 16/03/2014. Si demain une guerre nucléaire est décarée, ou un météore géant s'écrase sur Terre, là, je réviserai ma position, mais en attendant... :lol:


C’est vrai qu’on a souvent tendance à idéaliser ce fameux « bon vieux temps ». Généralement, il y a des avantages et des inconvénients. Mais il arrive aussi qu’objectivement, on ait eu un meilleur niveau de vie avant, sans nécessairement faire face par opposition à des situations extrêmes (guerre nucléaire, famine, maladie etc…), que ce soient pour le niveau économique, le sens moral, la qualité de la production intellectuelle et artistique etc…

Très peu, je sais pas ce qu'on peut appeler de "très peu" vu que les homosexuels sont une minorité. En plus, entre ceux qui s'assument homo sans pour autant avoir envie de se marier (comme beaucoup d'hétéro, quoi) et ceux qui s'assument pas homo...


En fait, j’avais entendu que la loi du mariage pour tous avait fait un flop par le faible nombre de mariages constatés (j’avoue que j’ai la flemme de retrouver l’info). Je suppose qu’on prend en compte le fait que le mariage homo reste minoritaire, quand même ! C’était surtout pour illustrer que le mariage homosexuel ne correspond pas forcément au désir de la majorité des couples homosexuels. On changerait donc tout un système pour la minorité d’une minorité.

Bien sûr. Mais ça ne veut pas dire que ce quelque chose est juste envers les êtres humains qui sont hors du groupe auquel on appartient (esclavage, droit des femmes,...).


Je vois ça différemment justement :p Les homosexuels ne sont pas exclus du groupe majoritaire, puisqu’ils disposent des mêmes droits qu’un hétérosexuel. Dans la loi, avant le « mariage pour tous », on ne faisait pas de distinction entre homosexuel et hétérosexuel. Ce sont des catégories qui n’existaient pas. En ce qui concerne le cas de l’esclavage et du droit de vote des femmes, on ne leur a assuré que l’égalité devant la loi. C’est-à-dire qu’il n’y a pas de distinctions entre homme blanc et homme noir, et homme et femme. Contrairement au mariage homosexuel, on ne leur reconnait pas une particularité.

Dans la vie civile, il y a plusieurs types d’union minoritaires. Il y en a qui vivent à trois, il y en a qui pratiquent l’inceste, d’autres sont ouvertement polygames. Ce sont des choses qui existent. Pourtant, est-ce que la loi doit suivre cela et leur octroyer un droit au mariage aussi ?

Oui, tu peux te poser des question. Aucun problème. Permet-moi juste de te signaler que ton questionnement est mal orienté ! Faut vraiment te mettre à la place d'un homosexuel totalement homosexuel (ouais parce qu'il peut y avoir des degrés). Donc imagine un monde dans lequel le couple homosexuel est la norme. Toi, tu nais hétéro (je pense que c'est ton cas), et on te dis que tu pourras pas fonder une famille avec la femme que tu aimes. Pour toi, cela serait une aberration. Notamment si l'on t'explique qu'en autorisant le mariage hétéro, cela risque de faire encore plus sauter les verrous (de la porte du barrage qui maintient la civilisation :lol: ). Bref, mon exemple est pas terrible, mais bon. Un couple homo, c'est comme n'importe quel couple, t'inquiètes pas : y en a des "bons" et des "mauvais" :wink: .


Peut-être que je me suis mal exprimé, mais mon propos n’est pas de dire si un couple homosexuel est bon ou mauvais, respectable etc… Je ne porte pas de jugement moral. Simplement, est-ce que le mariage homosexuel répond à d’autres attentes, espérances qu’un couple hétérosexuel ? Est-ce qu’ils sont interchangeables ? C’est-à-dire que ça ne change rien à la relation le fait que ce soit deux hommes ou deux femmes et pas un homme et une femme ? Pareil pour un couple à trois.

Bah, tu vois, je me suis fait mon cheminement intellectuel tout seul concernant la peine de mort et, en gros, une fois que je met tout à plat sans influence religieuse ou philosophique, je me suis dit qu'aucun système judiciaire n'étant parfait, des erreurs étaient possibles. Donc bon, un innocent qu'on tue par erreur au nom de la peine de mort, bof. Même 1 sur 100 000, bof ! Et moi, ça me suffit pour être contre. Pas besoin de partir dans un long débat philosophique. Tous les éminents esprits qui sont pour la peine de mort partent du postulat qu'il n'y a pas d'erreur de justice et/ou que cette dernière est nécessaire pour maintenir l'ordre en dissuadant (toujours le concept de décadence...).
J'ai découvert par le suite (je te rassure) que je n'étais pas le seul à avoir eu ce raisonnement, et cela depuis plus de 150 ans... Je parle uniquement du côté irrévocable de la peine de mort et pas d'autre chose, hein !


Plusieurs études ont montré que la peine de mort avait un effet dissuasif. Concrètement, on calculait par exemple que pour 1 condamné à mort, on sauvait 5 personnes innocentes en moyenne. Après je pense que la question qui se pose est de savoir s’il est moral de « laisser passer » un certain nombre d’erreurs judiciaires sachant que le nombre de réels criminels condamnés à mort se verrait largement compensé par le nombre de vies potentiellement sauvées.
Rêveusement,

Un topic par partie pour le jeu du LG ! Aidez-nous !

http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?p=402437#p402437
Avatar de l’utilisateur
Super Green Ranger
 
Messages: 948
Inscription: Dim Jan 09, 2011 21:26

Re: Différence du rapport au genre entre hommes et femmes.

Messagepar Zhatan le Lun Mars 17, 2014 1:58

Plusieurs études ont montré que la peine de mort avait un effet dissuasif. Concrètement, on calculait par exemple que pour 1 condamné à mort, on sauvait 5 personnes innocentes en moyenne. Après je pense que la question qui se pose est de savoir s’il est moral de « laisser passer » un certain nombre d’erreurs judiciaires sachant que le nombre de réels criminels condamnés à mort se verrait largement compensé par le nombre de vies potentiellement sauvées.

Euh là j'aimerais bien les voir, les études. Parce que le durcissement des peines n'a rien à voir avec l'augmentation ou la diminution des délits considérés la plupart du temps, par exemple.
(d'un point de vue personnel, je pense que l'Etat n'a pas à se donner un tel droit sur des individus)
Avatar de l’utilisateur
Zhatan
 
Messages: 1703
Inscription: Dim Août 04, 2013 17:16

Re: Différence du rapport au genre entre hommes et femmes.

Messagepar Batroux le Mar Mars 18, 2014 19:38

Batroux fait "toc toc" sur la porte du sujet. "Chouette personne n'est là !" Se dit-il. Relativement effrayé, il jeta de rapides coups d'oeil à droite et à gauche. C'était bon, il n'y avait personne... D'un coup, il balança au milieu de la pièce, un vieux papyrus, datant d'un jour.

Papyrus (toujours vieux d'un jour)

Franchement la France 45ème, c'est pas si mal...
Fan de Valérie Pécresse.
Vous allez voir flou.
Avatar de l’utilisateur
Batroux
Cancer de l’Union Sacrée
 
Messages: 6807
Inscription: Jeu Mars 18, 2010 15:19

Re: Différence du rapport au genre entre hommes et femmes.

Messagepar Foenidis le Mar Mars 18, 2014 20:04

Woosh !

Les pays nordiques très largement représentés dans les vingt premiers, pas étonnant pour des cultures où la femme était l'égale de l'homme avant l'ère chrétienne.

En France aussi, me direz-vous, mais la France, fille aînée de l'église, a un peu trop perdu ses repères ancestraux, boulottés par une inquisition féroce.

Franchement, 45ème pour un ancien pays celte, c'est la honte absolue, je trouve.

Rêveusement,
Foenidis
Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.
Avatar de l’utilisateur
Foenidis
 
Messages: 11818
Inscription: Mar Avr 28, 2009 22:33
Localisation: Suivez mon actualité sur Twitter, cherchez @Foenidis


Re: Différence du rapport au genre entre hommes et femmes.

Messagepar Lalilalo le Lun Nov 03, 2014 14:53

Connaissez-vous la woman tax ?

Personnellement, j'en ai entendu parler pour la 1ère fois aujourd'hui et je ne crois pas qu'on en ait déjà parlé sur le forum, d'où mon intervention. Apparemment, les grandes enseignes de distribution feraient payer plus cher aux femmes des produits de consommation courante sous prétexte qu'ils sont destinés... aux femmes. Pour donner un exemple et être peut-être un peu plus clair; un même rasoir jetable serait vendu plus cher dès lors qu'il est fourni dans un emballage rose.

Si cela est avéré, il s'agirait d'une pratique doublement scandaleuse lorsqu'on sait que les femmes, à poste égale, gagnent souvent moins que leurs collègues masculins.

Certains mouvements réclament donc une strict égalité à ce sujet. Et ils ont même fait un tumblr: http://womantax.tumblr.com/

Toutes les comparaisons effectuées sur ce tumblr ne me paraissent pas tenir la route, mais ça a le mérite de m'interpeller.

C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tous les problèmes par la violence.
Avatar de l’utilisateur
Lalilalo
Modérateur
Modérateur
 
Messages: 3740
Inscription: Ven Oct 22, 2010 15:18

Re: Différence du rapport au genre entre hommes et femmes.

Messagepar Foenidis le Lun Nov 03, 2014 15:53

Je pense que ça marche aussi dans l'autre sens, quand un produit d'ordinaire destiné aux femmes est soudain proposé en version "homme"... en cosmétique par exemple.

Tout comme c'est le cas pour les produits siglés pour une occasion particulière.

Tous les prétextes sont bons pour se faire plus de pognon, ce n'est pas nouveau.

C'est au consommateur de se montrer intelligent, si le rasoir rose s'avère plus cher que le noir, ben on prend le noir, et basta.
Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.
Avatar de l’utilisateur
Foenidis
 
Messages: 11818
Inscription: Mar Avr 28, 2009 22:33
Localisation: Suivez mon actualité sur Twitter, cherchez @Foenidis

Re: Différence du rapport au genre entre hommes et femmes.

Messagepar Zhatan le Mar Nov 04, 2014 22:11

Oui je connaissais :)
Mais ce n'est bien sûr pas simplement le problème du consommateur : le consommateur n'a pas toujours le temps, ne peut pas être partout, ne peut pas tout voir, donc il se dirige vers le segment qui lui est adressé, quand je vais voir la mousse à raser je ne vais pas spontanément dans le rayon femme (alors que pour ce que j'en sais, le prix pourrait être trois fois moindre) puisque précisément les rayons sont différenciés ("Le marketing genré en séparant les rayons filles et garçons empêche un choix par comparaison éclairé. Chez U tous les deos bille coûtent plus cher pour les femmes, pour les sprays c’est l’inverse."). Même si on ne fait pas ça pour tous les produits, il y a forcément un moment où on se fait avoir. Du reste, pour la question des cosmétiques : c'est profiter d'une clientèle relativement captive puisque les injonctions à certains canons de beauté sont plus importantes pour les femmes, un homme peut très bien ne pas se raser ou tailler sa barbe par exemple, une femme pourra difficilement ne pas se raser les jambes (certes il y a la question de l'épilation... etc). Pour le coiffeur, la question ne se pose même pas puisqu'on n'a pas vraiment le choix.
Avatar de l’utilisateur
Zhatan
 
Messages: 1703
Inscription: Dim Août 04, 2013 17:16

Re: Différence du rapport au genre entre hommes et femmes.

Messagepar Antarka le Mar Déc 09, 2014 0:51

Je connaissais aussi ce "scandale" des produits d'hygiène féminin anormalement chers. Quoi que ça dépende, mais Zhatan a déja cité quelques exemples.

M'enfin, attention, je veux surtout pas excuser cette pratique, mais elle se fait dans les deux sens, dans d'autres domaines. Perso quand je me retrouve à devoir renouveler un peu ma garde robe, j'en deviendrais jaloux, tant une femme peut se faire plaisir pour le prix d'une seule paire de chaussures masculine a peu près correcte (ou d'un jean). Bon ma ptite taille joue PI ETRE dans mon jugement d'extreme pauvreté de choix de fringues/shoes abordables quand on est un mec, mais pas tant que ça je pense.

Ceux qui ont des enfants des deux sexes (j'en ait aucun) pourront pi etre donner leurs avis sur les jouets plutôt genrés (si si, les bons gros clichés, Barbie Vs Megazorg), je sais pas si ça coute plus cher pour l'un ou l'autre sexe.


Actuellement, sans aller jusqu'a parler de sexisme, je suis plutôt désavantagé du simple fait d'etre un homme durant mes stages. Je reprécise en gros : 15 mecs et 125 nanas dans ma promo. Et en lieu de stage, la dominance féminine est encore plus flagrante (c'est la qu'on se rend compte que le rapport de 1 mec pour 8 nanas dans ma promo, est bcp plus elevé que la moyenne des decennies passées).

Actuellement je suis en stage. Dans mon service on a 2 psychiatres (1 homme et une femme), 2 medecins soma (2 hommes), et enfin ceux avec qui je bosse vraiment : 14 infirmières (1 mec, 13 femmes), 9 aides soignants (1 homme, 8 femmes), 1 auxiliaire de vie (une femme), 4 ASH (2 hommes et deux femmes) et le cadre du service (un mec, ce qui est plutôt rare). Ceux qui me jugent vraiment, ce sont les infirmières, et dans une moindre mesure les aides soignants (je dois surtout montrer que je suis capable de les diriger si besoin, ou les éclairer). Le cadre aussi, mais il se fera son avis sur les dires des infirmières.

Alors... donc, etre un mec, ça me désavantage en stage, clairement. Est-ce que je suis vraiment saqué sur mon sexe ? Boaf, pas volontairement je pense. C'est moins conscient que ça. Juste qu'étant bcp moins nombreux, on attire forcement plus d'attention. On est plus critique envers nous, et avec un traitement tout à fait différent selon qu'on ait affaire à un homme ou une femme. Oui je vais genrer, mais quand je me ramène en stage, plein de connaissances théoriques et l'envie d'apprendre encore plus, et que la technique qu'on m'a apprise pour un soin n'est pas la même que celle que l'infirmier(e) a appris en son temps, le mec m'écoutera, observera, puis me montrera sa technique, et ensemble on essaiera de voir le bon sens derrière. Une femme, elle m'écoutera pas du tout, me sortira un "heu tu es stagiaire, moi ça fait 15 ans que je bosse, donc chut", me fera faire la technique que j'ai pas apprise, et me critiquera ensuite dessus (parce que forcement, j'étais pas à l'aise).

Sans même parler d'un cliché que j'ai entendu moults fois de la bouche de soignantes (====>"les hommes sont trop fragiles pour faire ce boulot"), et du fait qu'il soit bien plus facile pour une nana de 18-19 ans (representatrice de ma promo) de faire copine-copine avec les femmes du service, que pour le seul mec pas hyper à l'aise.

Au final, je sais qu'on m'a fait des critiques sur certains points ou j'étais clairement bien plus performant que certaines filles de la promo, a qui on a rien dit.

Et, plus grave, je n'ai pas validé mon second stage de 1ere année, et ait du le rattrapper (en plus rapide, 4 semaines au lieu de 10) l'été dernier. Sincèrement, avec tout le recul du monde (d'autant que notre auto-critique basée sur des indicateurs de compétences bien objectifs, c'est un élément attendu en stage), je suis certain à 100% que si j'avais été une nana (et pas un mec encore une fois tout seul au milieu de 25 femmes) non seulement je l'aurais eu, mais avec les honneurs.

C'est un sujet dont on parle pas mal entre mecs de la promo, et parfois avec des professionnels déja en place. Aucun des 15 mecs n'est situé dans ce qu'on appelerait "le bas du panier", on est tous correctement placé dans notre promo, loin d'etre les plus en difficulté, et parfois même moteur de nos travaux de groupes. Et pourtant, en stage, on en chie quasiment tous.

L'infirmier de mon service m'a clairement dit que le plus dur allait etre les 1 an et demi à venir, parce qu'effectivement ca serait plus dur pour moi que pour une fille, mais qu'une fois diplomé seul les résultats et le regard des patients comptera, pas le jugement des collègues. J'ai hate d'y etre, les patients m'aiment déja bien mais plein le cul de me sentir jugé au quotidien.


Encore une fois, je parle pas de sexisme, plutôt d'une différence du rapport selon le sexe (en theme avec le topic donc). J'aurais aussi pu prendre un exemple inversé avec une jolie nana de 30 ans qui se lancerait dans le gros oeuvre au milieu d'apprentis de 20 ans, ça l'aurait fait aussi.

Le truc triste c'est que ça en influence pas mal dans le choix de leurs futurs services. On est déja quelques uns dans notre promo, séduit par la psychiatrie, surtout parce que la dominance féminine y est moins flagrante :s
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
Avatar de l’utilisateur
Antarka
 
Messages: 15460
Inscription: Dim Avr 27, 2008 10:05

Re: Différence du rapport au genre entre hommes et femmes.

Messagepar Zhatan le Jeu Avr 02, 2015 17:31

Je réponds ici parce que c'est totalement hors-sujet, je réponds globalement aussi.
Tiens au passage : la domination masculine (vocable pour aller vite) existe depuis l'aube des temps, il faudrait continuer aussi, alors ?


Ce n'est pas parce qu'elle existe qu'elle a toujours été non seulement dominante, mais la seule et unique pendant plusieurs millions d'années.
Bon, en plus, ça ne définit pas l'espèce humaine, ça n'a rien de métabolique.
Consommer de la viande fait partie des besoins physiques de l'homme... le patriarcat, non.

Chez les Celtes ou les peuples nordiques, par exemple, les femmes étaient l'égal de l'homme, et plus loin en arrière, nombre de sociétés étaient matriarcales (et le sont encore dans quelques coins isolés du monde)... à tel point que le dieu primordial n'était pas masculin, mais féminin.
D'ailleurs les plus vieilles représentations connues de l'homme, sont des statuettes de... femmes.

La domination masculine s'est imposée en Europe avec l'avènement du catholicisme qui ne manque jamais d'affirmer que la femme est inférieure à l'homme et lui doit obéissance... à tel point que dans la bible, elle n''est même pas une vraie créature à part entière, mais un sous-produit de l'homme.
Quant à la version des évangiles qui fait de la femme originelle une créature diabolique pour avoir osé refuser de coucher avec Adam... aucun commentaire. -_-

La main mise du catholicisme sur les terres Celtes qui sont les nôtres, c'est très loin de l'aube des temps.

Chez les Celtes ou les peuples nordiques, par exemple, les femmes étaient l'égal de l'homme, et plus loin en arrière, nombre de sociétés étaient matriarcales (et le sont encore dans quelques coins isolés du monde)... à tel point que le dieu primordial n'était pas masculin, mais féminin.



J'abonde. C'est depuis qu'on a compris comment les enfants sont conçus et l'émergence de techniques d'accouchement qui permettaient de sauvegarder la vie de la mère que les sociétés ont été dominées par les hommes. Pendant l'essentiel de l'histoire humaine, nos sociétés étaient matriarcales. Ou du moins, ce sont ces modèles de société qui ont perduré. Les femmes étaient protégées envers et contre tout, car elles étaient capable de donner la vie, ce qui s'est avéré absolument essentiel dans le cadre de l'évolution darwinienne.

Les sociétés matriarcales sont un mythe. Ce qui existe ce sont les sociétés matrilinéaires, mais cela ne change rien au fait que l'échange de femmes se produit au profit des hommes (en tant que classe si vous voulez). Il n'existe pas de sociétés où les femmes sont "dominantes" (sauf sociétés mythologiques genre amazones). De la même façon, le mythe selon lequel les sociétés n'auraient pas su comment on concevait est une vieille fable qui vient au moins de Malinowski et qui n'a aucun fondement. Par exemple dans une société africaine dont le nom m'échappe, on enlève les garçons aux mères vers l'âge de 7 ans pour qu'ils côtoient des hommes et en deviennent, à cet effet on leur fait boire/manger le sperme des plus âgés afin que le leur puisse se développer, c'est donc que l'on sait très bien à quoi ça sert. La très forte surmortalité à l'accouchement (1,6% de mourrir à chaque accouchement, pour une femme qui a 6 enfants c'est 8% de chance d'y passer, et encore je ne parle pas des suites et des complications), unique parmi tous les mammifères, est elle-même le sous-produit de la domination masculine. Les femmes sont globalement sous alimentées (bien sûr, moins aujourd'hui dans nos sociétés) au profit des hommes (une femme a besoin de plus de calories qu'un homme parce qu'une femme, jusqu'à très récemment, à partir de 16 est grosse, allaite ou porte des enfants). Les régimes de genre sont, en l'espèce, parfaitement sous-optimaux du point de vue de "l'évolution darwinienne". Qu'on se rassure, l'homme n'est pas la seule espèce dans ce cas, mais il n'empêche que la petite taille des femmes est un des facteurs de surmortalité féminine lors de l'accouchement, or cette petite taille serait une adaptation à une nutrition contrainte (les femmes sont les plus grandes possibles étant donné les pressions alimentaires : rassurons-nous, chez les éléphants de mer, la femelle est 7 fois plus petite que le mâle !). Voir pour cela l'excellent ouvrage de Priscille Touraille "Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse".
Dans toutes les sociétés, les femmes subissent un régime nutritif contraint, avec accaparement des sources de calories (et de protéines d'ailleurs) par les hommes, ou du moins une préférence. La viande et notamment le gras (très calorique : 9kcalorie par g de lipide, contre 4 pour des protéines) est très souvent réservé aux hommes, ou alors les femmes n'ont le droit qu'aux restes, comme dans la société iranienne où les femmes mangent après que les hommes sont passés. De fait, énormément de femmes étaient et sont végétariennes (sauf que dans un cas de nourriture peu abondante, c'est problématique). Autre exemple : chez les touaregs, les dattes sont consommées fraîches avec du lait de chamelle par les hommes, ce qui serait perçu comme vulgaire pour une femme ; mais elles sont consommées en cylindre épicés avec de l'eau par les femmes qui recrachent l'eau ensuite.
... etc.
Bref, il ne faut pas voir le monde de Darwin comme le monde de Pangloss, déjà chez les animaux où la sélection sexuelle vient jouer avec la sélection naturelle mais encore plus chez les humains où tout cela est complexifié par le langage, la culture et la politique.

Bref, les questions de genre, c'est pas juste l'égalité salariale ; elles ont une matérialité très corporelles :)
Avatar de l’utilisateur
Zhatan
 
Messages: 1703
Inscription: Dim Août 04, 2013 17:16

Re: Différence du rapport au genre entre hommes et femmes.

Messagepar Foenidis le Jeu Avr 02, 2015 18:36

Tu devrais mieux te renseigner, ou aller faire un tour chez les Moso ou certaines tribus du Tibet.
De plus, si on est incapable de savoir si oui ou non les amazones ont été un peuple matriarcal réel, ce qui est certain, c'est que chez diverses tribus d'Europe Centrale antiques, comme en Europe, des femmes guerrières se battaient à statut égal aux côté des hommes.

Même en Inde, les femmes avaient un statut fort différent de celui d'aujourd'hui au moment de la naissance de l'hindouïsme... en fait, jusqu'à ce que la pensée musulmane contamine les textes hindous.
Aujourd'hui en Inde, la femme est moins bien considérée que les animaux. On ne mange pas de viande parce que tuer c'est mal, mais jusqu'à ce que la loi l'interdise assez récemment, on se débarrassait des veuves en les poussant dans les bûchers funéraires... et encore de nos jours, on zigouille nombre de nouveau-nés filles - au point qu'il y a pénurie de femmes en Inde aujourd'hui ! - on viole quasi en toute impunité - les femmes c'est fait pour ça, après tout - et les maltraitances faites aux femmes littéralement réduites en esclavage sont à peine croyables.
Bonjour le respect de la vie !
Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.
Avatar de l’utilisateur
Foenidis
 
Messages: 11818
Inscription: Mar Avr 28, 2009 22:33
Localisation: Suivez mon actualité sur Twitter, cherchez @Foenidis

Re: Différence du rapport au genre entre hommes et femmes.

Messagepar niicfromlozane le Jeu Avr 02, 2015 18:49

@Zhatan:

Je parlais de sociétés préhistoriques. Pas des sociétés actuelles.

Si tu viens m expliquer qu il y a 200 000 ans les mecs avaient parfaitement capte d ou venaient les gosses, je serai tout ouïe, mais sur les 4 millions d années d histoire humaine, les sociétés patriarcale restent l exception. Ça n a rien d un mythe.
Avatar de l’utilisateur
niicfromlozane
Voyageur du Temps
 
Messages: 5467
Inscription: Lun Avr 15, 2013 23:22
Localisation: Lôzane, Rock City, mais ailleurs dans le temps

Re: Différence du rapport au genre entre hommes et femmes.

Messagepar Zhatan le Jeu Avr 02, 2015 19:06

Ça n'a rien d'un mythe ? Au contraire. On ne sait même pas vraiment si les ossements que l'on retrouve sont mâles ou femelles la plupart du temps (on n'a par exemple AUCUNE idée du sexe véritable de "Lucy"). Quant à savoir comment se comportaient ces sociétés... c'est un immense mystère puisque pas d'écriture, très peu de traces artistiques (et de toute façon compliquées à interpréter : si dans un million d'année on retrouve des photos de pin-up, on ne pourra sans doute pas en déduire grand chose, en admettant que toute trace écrite ait disparue, on pourrait même en conclure à un culture de la femme)... etc. En tout cas, justement à partir de l'étude de cet art de la fécondité et ainsi de suite, on a singulièrement revu nos conclusions : justement parce qu'il y ait une déesse de la fécondité ne dit absolument rien. J'avais un texte là-dessus (sur le mythe du matriarcat originel) mais j'avoue que j'ai un peu la flemme de chercher, parce que je ne sais plus où le chercher.
On sait que l'être humain est le même depuis 50 000 à 100 000 ans (vive la précision), date de la première révolution qui a secoué l'humanité, il n'y a aucune raison qu'il n'ait pas su avant comment on faisait les bébés. Je ne parle bien sûr pas de la connaissance des spermatozoïdes et des ovules. Mais la reproduction est sans doute l'un des aspects les moins laissé au hasard de l'existence humaine par les sociétés. Mais en tout cas je ne vois pas comment on déduirait que les sociétés proto-néolithique aient été des sociétés matriarcales.

De la même façon, en faisant abstraction de nos sociétés, la division sexuelle des tâches est hyper-marquée (mais n'a rien à voir avec la pénibilité des tâches ou leur dureté puisque les femmes travaillent en moyenne davantage tout en mangeant moins) : par exemple, presque aucune société ne laisse la préparation des végétaux aux hommes (pas la cuisine des végétaux, mais la préparation) tandis que la forge est exclusivement un travail d'homme. Les femmes, sauf dans des sociétés où il n'y a pas de végétaux ou très peu (Inuits) ne chassent pas (et quand elles le font ce n'est jamais avec une "arme" proprement dit) et elles sont toujours le plus éloigné possible des activités consistant à verser du sang... etc. Dans toutes les sociétés, les femmes ramènent l'essentiel des protéines et de l'énergie nécessaires à la survie du groupe, mais cette provende va de soi alors que la viande est l'objet de rites et d'échanges en tant que tel.
... etc. (oui ça ne prouve pas que les sociétés ne soient pas matriarcales, mais en tout cas il y a systématiquement séparation)

@Foenidis (mais je ne devrais pas répondre...) : les Moso ne sont pas du tout un peuple matriarcal, il y a une division sexuée du travail très importante malgré la transmission du nom par les mères. Qu'il y ait des femmes guerrières (comme il y a des femmes gendarmes chez nous, au passage) n'implique absolument pas une égalité en général. Après tout, Jeanne d'Arc était bien une femme...
Avatar de l’utilisateur
Zhatan
 
Messages: 1703
Inscription: Dim Août 04, 2013 17:16

Re: Différence du rapport au genre entre hommes et femmes.

Messagepar en passant le Ven Avr 03, 2015 21:45

Faut quand même pas être sorcier pour se rendre compte que : gros plaisir dans le ventre de la maman + 9 mois = bébé.
Surtout si ledit bébé à des traits physiques ou des tares en commun avec les parents.

Oui , il n'y a aucune preuve de l'existence passée de sociétés matriarcales comme on a tendance à le présenter et à le généraliser sur certains forums, ça ce sont les délires féministes de Marija Gimbutas qui ont aidé la chose à se mettre dans les esprits.http://en.wikipedia.org/wiki/Marija_Gimbutas Et qui ont encore grand succès dans les mouvements néo-païens dont sont friands les anglo-saxons , notamment à travers le mouvement wiccan ( pouvez même zieuter un mauvais film avec nicolas cage dont j'ai oublié le nom qui reprend l'ambiance et l'idée.)
Il y a là un biais.

Ca et l'idée que toute les représentations préhistoriques ou néolithiques aient été la preuve d'un culte à la femme , avant être un culte à la fertilité ou une simple forme d'art esthétique.
On parle souvent des vénus préhistoriques comme preuve alors que l'on oublie souvent que la majorité des représentations préhistoriques sont animales ou hybrides .
Si dans 50 000 ans on tombe sur un playboy ou une affiche de femme à poil , en déduira t'on que l'on vivait dans une société matriarcale ?

La matrilinéaire est plus plausible , la filiation par la mère... On sait qui st la mère en général , c'est plus difficile de savoir qui est le père sauf pour les cas que j'ai cités au début.


Il est plus complexe de parle du néolithique , de l'agriculture et et des changements opérés , souvent purement spéculatifs.
Il est tentant de faire le rapprochement entre la fertilité de la terre et la fertilité de la femme , d'où toutes les "déesses mères" que l'on retrouve à cette époque.
On peut aussi imaginer que , une fois que les sociétés furent plus centralisées , la nécessité d'enfanter ait pousser les femmes à ne pas s'occuper des travaux des champs , laissant les hommes s'occuper de ces tâches crevantes , elles faisant autre chose .
Même si c'est aussi contraire à ce que l'on voit de nos jours , les femmes travaillant aux champs , ce n'est pas rare . Au contraire.

Il a d'ailleurs été pensé que c'est là que "les hommes auraient pris le pouvoir sur les femmes , substituant les dieux mâles à la déesse mère lorsque les hommes prirent les champs et donc la source de pouvoir pour eux"

La vérité c'est qu'on est dans l'interprétation bien trop souvent.

Il faut faire gaffe , justement , aux anachronismes que l'on peut faire en plaquant comme au XIXème siècle , un machisme qui allait de soi sur les sociétés préhistoriques , avec l'homme chassant pendant que madame restait dans la caverne ou en plaquant un féminisme délirant sur ces mêmes sociétés comme on le fait aujourd'hui avec ces mouvements neo-païens évoqués...
Quand aux valeur actuelles sur l'égalité , etc , Elles n'ont pas vraiment place dans tout ça. Parler même de ces valeurs en des temps si différents est un autre anachronisme.

EDIT/
Oups , désolé pour le redit sur la pinup , zhan
Avatar de l’utilisateur
en passant
 
Messages: 207
Inscription: Dim Avr 04, 2010 10:24

PrécédentSuivant

Revenir vers Le Café

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 14 invités