Désolé si j'ai pu provoquer cette flambée :s
Batroux, je t'aime aussi. Faisons des enfants, s'il-te-plaît.
ça me fait vraiment rigoler...Vous êtes tous du même avis que zahtan donc forcement ses arguments sont meilleurs
Je me faisais le même commentaire.
J'imagine que ça s'applique à toi ^^
Par pur orgueil je considérerais que c'est parce que mes arguments sont meilleurs que tous ces gens sont d'accord avec moi (s'ils sont effectivement d'accord avec moi).
Franchement ce que vous pensez de moi, je m'en fiche, moi au moins j'ai le courage de mes opinions, et je baisse pas la tête comme un batbou fragile (pour reprendre une certaine expression).
Moi aussi, j'ai le courage de mes opinions, hein ? ^^
et même si je sais que vous ne l'entendrez pas car vous entendez ce que vous voulez, je n'ai rien contre les arabes, les noirs etc..Je suis seulement pour l'assimilation, et je ne veux pas être colonisé par une autre culture
J'ai bien compris, mais je note ton incapacité totale à définir ce qu'est cette culture. Du reste là où pour les musulmans tu prônes une solution globale (réagir fermement... etc), tu ne réponds que de ton point de vue individuel pour les gothiques (par exemple), ce qui me paraît être une manière de botter en touche. Et à mon avis c'est parce que tu ne fais que définir négativement la culture française CONTRE l'Islam et non pas positivement avec des choses que l'on pourrait mettre en avant.
Je me considère relativement patriote, et je considère qu'une culture c'est positif. Et comme les lois sont françaises jusqu'à preuve du contraire, il n'y a aucun risque de Chariah parce que la culture "musulmane" ne s'établit et ne peut s'établir que dans le cadre des lois et institutions françaises.
et bizarrement vous ne trouvez pas mes réponses (par rapport à douillet j'ai répondu mais après si pour toi RMR cacher sa femme sous une burka et vouloir que sa femme soit une maitresse de maison, c'est la même chose...Pourquoi pas!)
Je n'étais pas satisfait de ta réponse et j'y ai répondu d'ailleurs. Mais ton argument me paraît étrange : tu as des arguments mais on ne peut pas les entendre. Donc tu mets en avant des arguments (c'est donc que tu dois croire qu'ils vont fonctionner) mais quand on ne les reçoit pas tu prétends que c'est que nous sommes aveuglés, tu prétends à la fois qu'on peut débattre mais qu'on ne peut pas et ça donne franchement l'impression qu'on ne peut débattre que si on est d'accord avec toi, preuve en est ce que tu dis à Sangoku, le muz'.
Du reste, tu prétends que tu as une bonne vision des choses (Sangoku a le même avis que Zhatan probablement car il est "muz"), ce qui est un argument d'autorité, et que tes interlocuteurs sont juste obtus (et courbent la tête, blabla), ce qui est une manière de botter en touche.
Bref, tu joues un peu à l'incompris. Tu pourrais au moins reconnaître que nos arguments ont un fondement rationnel, et qu'on n'est pas seulement aveuglés (par quoi d'ailleurs ?).
C'est comme un débat télévisé gauche-droite..Vous n'avez jamais remarqué? quand on interroge chaque camp, alors que tout le monde a vu le même débat, les militants de gauche auront trouvé leur champion excellent, et l'autre complètement à court d'argument et ne répondant pas aux questions..Si on interroge le camp d'en face, il aura vu exactement le contraire.
En l'occurrence, je trouve pas SGR à court d'arguments. Comme quoi même un type de gauche peut faire des nuances quant à s'agit de la droite.
SGR :
Après, je pense que tu ne peux pas dénier aussi facilement aux gens ce qu’ils perçoivent, simplement parce-que ce serait trop arbitraire. Ces gens-là font la société. Et s’il y a autant de craintes formulées sur ces thèmes, à mon avis, c’est qu’il existe bien un problème. Je veux dire que ce n’est pas complètement arbitraire.
Les gens, c'est moi aussi, et si je ne vois pas le problème comme ça c'est peut-être qu'à un moment il n'existe pas ? A un moment des avis antagonistes sont incompatibles, donc on ne peut pas se contenter de dire qu'il n'y a pas de fumée sans feu. On ne peut pas écarter la possibilité que le problème vu par les gens ne soit pas du tout pertinent (évidemment, il est possible que ce soit moi qui me trompe et qui perçoive mal le problème).
Cet argument ne prouve pas grand-chose non plus. On noie un ensemble de pratiques présentes en France comme s’il n’existait aucune cohérence dans une culture donnée. Tout se vaut. Tout est interchangeable.
Ce n'est pas faux, mais ça ne présente qu'un aspect de la chose.
Oui, mais un aspect négligé, je trouve.
Personne n’a pensé qu’il pouvait y avoir derrière une organisation logique, implicite, qu’on ne pouvait appréhender directement par la simple pensée ? Qui fait par exemple que l’on a plus de mal avec certaines pratiques que d’autres, même s’ils correspondent dans le fond à un même « besoin » humain ?
Oui mais dans ce cas il faut les montrer. Si tu parles de valeurs, et là je donne mon avis, tu dois les énoncer positivement puis les mettre en place et instaurer des limites mais tu ne peux pas te contenter de les définir au petit bonheur la chance en fonction d'une fixette sur un groupe particulier. Ce que j'essaye de montrer avec les exemples de gothique ou de Douillet, c'est qu'ils ont des comportements limites ou qui serait critiquables sous le même reproche que celui que Tenma faisait aux musulmans mais que pourtant lorsqu'il s'agit de ces groupes (ou de cet individu pour Douillet), l'argument s'évanouit ou la charge n'est plus du tout aussi violente, voire l'attitude est excusée : Douillet n'est qu'un beauf sympathique et en tout cas ça n'engage pas sa "race" (ou son appartenance culturelle).
Il me semble que l'on doit définir positivement un certain nombre de valeurs et ensuite poser des limites qui s'appliquent à tous, sinon on est dans le règne de l'arbitraire. En fait, et Lalilao corrige-moi si je me trompe, que le droit est une arme extrêmement précieuse pour cristalliser et entériner des valeurs. On pose des limites, on ne distingue pas entre les bons et les mauvais, le droit en un certain sens doit être aveugle. C'est-à-dire que la forme de la loi doit être universelle. Et l'inflation législative prouve trop souvent à mon avis que l'on raisonne dans un cadre trop étroit alors que le droit n'est pas là pour ça.
Je ne suis pas clair du tout. Mais disons que prendre le problème de plus haut, de plus loin, ou relativiser, ça permet de ne pas faire une fixette sur une population avec tous les problèmes d'arbitraire et d'injustice que cela pose. Je pense qu'il vaut mieux construire (positivement) que se battre contre (négativement). Surtout que, ne nous faisons pas d'illusions, ceux qui détiennent la force en France, ce ne sont pas les musulmans. Mais en utilisant la force contre cet ennemi imaginaire censé détenir la force, on contribue à construire le "choc des civilisations" qui n'aurait pas lieu sinon. Je pense qu'il faut vraiment avoir en tête le caractère performatif des politiques qui visent à se prémunir d'un ennemi : en définissant un ennemi on contribue à le construire. Et les réactions de défense qu'il faudrait censément avoir vont en fait continuer à contribuer aux comportements que tu dénonces.
Si on regarde l'utilisation du mot "céfran", il n'a en fait rien à voir avec la nationalité réelle de celui à qui on balance l'insulte, il correspond à l'appartenance supposée de l'insulté au camp des "oppresseurs". Il me semble qu'il y a là un évident retournement du stigmate : on ne parle de "céfran" que parce que, à proportion, on parle d'immigrés, d'arabes en les pointant systématiquement comme n'étant pas français alors que la plupart de ceux qu'on appelle "jeunes de banlieues", "arabes" sont français. En fait, je pense que votre "camp" produit ce qu'il prétend combattre.
Et ce que tu disais sur les asiatiques est parfaitement exact, mais comme tu le sais, les asiatiques sont beaucoup moins montrés du doigt.
Bien entendu, cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas éventuellement des problèmes spécifiques dans les banlieues, mais les problématiques identitaires sont largement importées par la politique et deviennent réelles. Mais bon ça revient à ce que je disais sur le racisme.