Antarka a écrit:Ptit "cliché" en plus :
Lors d'un affrontement assez manichéen (gentil contre méchant) le gentil ne doit JAMAIS se laisser emporter, ou alors se rabaisser au niveau du méchant, car il vaudra alors pas mieux que lui.
Et ça m'agace. C'est genre "oui je sais, il a découpé ton chien en morceaux, puis ta femme, puis a ouvert ta gosse, l'a farcie avec les morceaux suscités, l'a fait cuire au four et en plus avec de la badiane (le salaud) mais contient ta colère, ou tu ne vaudras pas mieux que lui".
Gasp. Ca doit etre une reminescence du "tend l'autre joue".
ça malheureusement c'est un essentiel dans le monde de la ficion, en particulier dans les séries et les longues histoires:
le héros a toujours le choix dès le début, de tuer le grand méchant et mettre fin à tout. le pire, c'est que souvent, c'est le méchant lui même qui lui met l'arme dans la main et lui offre sa poitrine en disant "eh ben vas y! tue moi! met un terme a tout ça! venge ta mère que j'ai transformé en salami, et ta femme qui j'ai violé à 95 reprises avant de la noyer dans du tabasco, et ta fille que... non je peux pas te dire ce que j'ai fait, c'est un film américain donc bien pensant." et le gentil de dire "non, je refuse de faire ça, c'est MAL" (je vous dis pas combien de fois j'ai rêvé de voir le gentil sourire, dire "ok

" regarder la tête du méchant qui se dit "oh merde" et BAM!

).
mais je digresse. c'est donc indispensable pour conserver des méchants pour plus tard, vu que ça épargne du travail aux scénariste pour imaginer un autre méchant. de plus, épargner des dictateurs et des génocidaires, c'est le BIEN, puisque ça salit pas les mains du héros.
deux autres clichés sympa:
- le premier en lien avec celui d'antarka. quand un méchant doit mourir, a part si le gentil est un "anti héros" (alias héros un peu plus réaliste et moins débile que le héros classique, vu que le classique vit chez les bisounours), ce n'est JAMAIS de la main du héros, car le héros ne tue pas. donc, le méchant va se prendre une stalactite sur la gueule, ou tomber dans un gouffre (une fois sur deux, le gentil tentera de le rattraper pour le sauver --' ), ou se faire flinguer par un sidekick... les mains du héros restent blanches (et malheureusement, au sens propre comme figuré, c'est rare les héros blacks

).
- le deuxième: au début de l'histoire, le sage/vieux qui aide le gentil lui explique sa mission (tu es l'élu etc... qui a dit cliché?) et parle du méchant:
" il se nomme *nom terrible synonyme de mort (j'aime particulièrement celui de legend of the seeker, Darken Rahl, darken est le prénom de naissance ^^')* il est le maitre des magiciens des ténèbres, le super saiyen légendaire, le seigneur noir des sith et en plus, il est invulnérable et sais se tricoter un pull en cachemir (

) "
vous voyez le topo, le méchant ultime. et bien, après la mort de ce dernier, on a un plan sur un mec qui sort de l'ombre et dit "humpf, mon apprenti/serviteur a échoué... mais il était faible. je suis un million de fois plus fort"
bref voila. le héros affronte le méga méchant, et une fois mort, on se rends compte que c'était un fiotte au service du méga super méchant. le syndrome dragon ball en somme
